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Automédication : la France à la traîne en Europe malgré d’importants gisements d’économies
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Utilisateur désinscrit
Je pense que la encore , une grande partie du problème est dut a notre économie , certaine maladie pourraient très bien ètre soignées sans avoir besoin de voir un médecin , mais , pas de médecins = pas de prise en charge par la sécurité sociale et les mutuelle= encore un peu moins pour le reste, donc , quant on est pas riche , le calcul est vite fait
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Léa.Blas
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Léa.Blas
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Le marché de l’automédication est en baisse de 3,8 % en valeur sur les premiers cinq mois de l’année 2014. Une nouvelle d’autant plus « inquiétante » pour les industriels du secteur réunis au sein de l’association AFIPA, que le marché avait déjà reculé de 3 % en 2013 (pour un chiffre d’affaires de 2,1 milliards d’euros). L’AFIPA met cette diminution met sur le compte d’un hiver doux et de l’absence de pic épidémique de pathologies saisonnières, comme la grippe.
Selon le 2e baromètre de l’association, la part de marché en volume de l’automédication est passée en France de 15,9 à 15,7 % entre 2012 et 2013. Sur la même période en Europe, elle est passée de 23,3 à 25,7 %.
Aujourd’hui, la dépense moyenne annuelle par habitant en spécialités d’automédication est de 32,40 euros en France, contre 42,4 en Europe. « Cela fait environ 3 euros par mois et par patient, précise Pascal Brossard, qu’on ne vienne pas nous dire que cela remet en cause l’accès aux soins en France ».
Pourtant, constate l’AFIPA à la lumière de ce qui se pratique ailleurs en Europe, « il existe un potentiel de développement important de l’automédication en France. » En effet, sur un périmètre commun de 209 molécules d’automédication en Europe, 91 ne sont pas délistées (c’est-à-dire sorties du périmètre des médicaments à prescription obligatoire) à ce jour en France.
Parmi elles, des spécialités pour le traitement de la rhinite allergique, pour l’acné mixte, pour la conjonctivite allergique, pour le mal des transports, pour les piqûres d’orties ou d’insectes, ou enfin pour les coups de soleil localisés.
Pascal Brossard dégaine sa calculette. Il assure qu’avec les seuls délistages, le marché de l’automédication pourrait croître de 150 millions d’euros en rythme annuel. Avec quelques déremboursements additionnels, l’économie pourrait même s’élever « à 400 ou 500 millions », assure-t-il.
Des prix moins élevés en France
Autre argument en faveur du développement de l’automédication en France, les prix des spécialités concernées y sont sensiblement moins élevés qu’ailleurs, assure l’AFIPA. Leur prix moyen par boîte est en France de 4,50 euros, contre 8,90 euros en Belgique, 8 euros en Allemagne et 7,80 euros en Italie. Seul le Royaume-Uni, avec un prix moyen de 3 euros, devance l’Hexagone.
Pascal Brossard assure que dans les allées du pouvoir, parler du développement de l’automédication n’est plus un gros mot : « dans les ministères, il n’y a plus d’opposition de principe, mais dans les déclarations officielles, on note encore des résistances ». Il prévient que si le gouvernement ne passe pas de la parole aux actes, le système de santé ne tiendra pas. « Mais il est vrai que dans cette perspective, le développement du tiers payant n’est pas très cohérent », reconnaît-il.
Source : Le quotidien du Médecin