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- apporter ses ordonnances de ville quand on est hospitalisé
apporter ses ordonnances de ville quand on est hospitalisé
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Les humains sont si méchants que je préfére me tourner vers les animaux , en sauce avec des petits oignons et des champignons
belfegor18
Bon conseiller
belfegor18
Dernière activité le 10/08/2024 à 12:11
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En accord avec vous @lys222 - ayant la fâcheuse habitude de me retrouver à l'hôpital en urgence, j'ai mon dossier médical a portée de mains en cas de départ précipité ! Il est rare que l'on prenne le soin de l'étudier, prenant plutôt et à juste titre en considération le problème qui vous amène. Et la situation est d'autant plus fâcheuse quand vous avez un traitement (à vie) qui vous convient parfaitement mais qui est remis en cause sans que l'on sache pourquoi par un médecin qui est là à demeure depuis des lustres, et fait fi de votre ordonnance et des horaires fixés à l'administration de votre traitement, en un mot qui vous "modèle" à ce qu'il veut faire de vous sans s'occuper de ce que vous souhaitez dire. En un mot, tous les protocoles du monde pourront être mis au point, si celui qui est face à vous n'en fait que selon son bon vouloir... le personnel quant à lui ayant reçu des ordres et vous, vous n'êtes pas assez "en forme" pour discuter, exiger, contester.
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Belfegor18
scoobidoo
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Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Bonjour,
Lors de ma dernière hospitalisation, on m'a refusé un médicament qui était sur l'ordonnance que j'avais fournie. On a voulu me faire prendre du Tramadol alors que j'avais indiqué être allergique aux opiacés!
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
quesaquo
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Dernière activité le 30/09/2024 à 09:06
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Mince, je croyais que tout était inscrit sur la carte de la sécu!
Utilisateur désinscrit
Bonsoir,
Il est plus prudent d'amener ses ordonnances pour une hospitalisation car on est sure de ne rien oublier par rapport à nos traitements, mais comme le dit @scoobidoo il ne faut pas donner n'importe quoi non plus pour remplacer un médicament.
Utilisateur désinscrit
Ce n est déjà pas facile d être malade et on ns complique la vie encore plus.
Utilisateur désinscrit
Donc, c'est plus l'attitude des urgentistes qui serait en cause dans les accidents à l'hôpital que la légèreté des patients qui ne savent pas indiquer leurs traitements... d'après plusieurs témoignages ci-dessus...
Il faudrait faire connaître d'ailleurs ces témoignages là où ça pourrait servir...
Qu'est-ce qui pourrait faire que les urgentistes regardent nos allergies, nos traitements en cours et en tiennent compte ?
A votre avis ?
(Hier je suis allée refaire un bilan radiologique dans une clinique privée et il y avait partout des affichettes pour demander aux patients d'apporter leurs ordonnances en cas d'hospitalisation en chirurgie)
maritima
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maritima
Dernière activité le 25/11/2024 à 22:58
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J'ai apporté en mars dernier lors de mon opération du dos mes ordonnances et mes médicaments . J'ai précisé que j'étais apte à gérer les gérer moi-même . Pas question! , mais on m'a laissé quand même m'occuper de l'insuline ( trop astreignant pour le personnel soignant) . Quant aux médicaments j'ai dû plusieurs fois signaler qu'on oubliait de m'en donner certains et .....plus fort encore! je me suis vu le matin ( et pas qu'une fois) avec un comprimé pour dormir réservé au soir.Tout cela ,avec une désinvolture difficilement acceptable. En revanche ....rien à dire au niveau chirurgie :top niveau, top service.
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
Utilisateur désinscrit
Encore un témoignage qui prouve que les patients se montrent responsables et le personnel soignant (et pas seulement les urgentistes) beaucoup moins...
Si Carenity a ses entrées au Ministère de la Santé il faudrait montrer ces témoignages...
belfegor18
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belfegor18
Dernière activité le 10/08/2024 à 12:11
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Bonjour @damedepic - je crois que le problème du "non-suivi" de traitement médical ne réside pas au niveau des urgences (où l'on ne reste pas longtemps - eux, font leur boulot d'urgence), mais lors du transfert dans le service chargé des soins de ce pour quoi vous êtes arrivé à l'hôpital ou la clinique. Après les urgences, c'est une fois installé(e) dans un service que tout commence... c'est une constatation toute personnelle mais qui ne doit pas être exclusive je crois... les constatations de @maritima me conforte dans mon opinion et ne m'étonnent absolument pas !
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Belfegor18
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Utilisateur désinscrit
Et si vous veniez à l'hôpital avec vos ordonnances ?
En moyenne, pour chaque hospitalisation, il surviendrait une erreur dans l'administration des médicaments (oubli ou erreur) selon les résultats d'une expérimentation de la Haute Autorité de santé (HAS) présentée le 25 novembre 2015. Dans 5% des cas, un tel oubli pourrait avoir des conséquences graves. La solution proposée par la HAS : l'instauration d'un recensement systématique, à l'admission, des médicaments pris ou à prendre par le patient.
Par la rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP
Oublier d'administrer un médicament, ou en administrer un autre de façon involontaire : telle est la définition d'une "erreur médicamenteuse" (à ne pas confondre avec l'iatrogénie, la question de l'interaction délétère entre des médicaments ou avec divers aliments).
Selon la définition de la HAS, laconciliation des traitements médicamenteux "est un processus formalisé qui prend en compte, lors d’une nouvelle prescription, tous les médicaments pris et à prendre par le patient.
Elle associe le patient et repose sur lepartage d’informations et sur unecoordination pluri-professionnelle. Elle prévient ou corrige les erreurs médicamenteuses en favorisant la transmission d’informations complètes et exactes sur les médicaments du patient, aux points de transition que sont l’admission, la sortie et les transferts."
Comme le précise la Haute Autorité de Santé (HAS), "par définition, l’erreur médicamenteuseest évitable, car elle manifeste ce qui aurait dû être fait et qui ne l’a pas été [au cours de la prise en charge] d’un patient". Elle peut concerner différentes étapes du circuit du médicament, "telles que la prescription, la dispensation, la préparation galénique, la délivrance, l’administration, le suivi thérapeutique", mais aussi toutes les étapes où les prescriptions changent de mains…
Plusieurs facteurs expliqueraient la survenue d'erreurs : la diversité des pathologies traitées sur un même site, l'intervention de multiples acteurs de santé dans des lieux géographiques variés, l'interruption de tâche en cours, une information difficilement accessible…
En 2009, la HAS a initié l'expérimentation Med'Rec, inspirée de l’initiative High5s de l'Organisation mondiale de la santé. Durant cinq ans, neuf hôpitaux français volontaires ont systématisé l'obtention d'une liste de tous les médicaments pris (ou à prendre) par les patients de plus de 65 ans, avant leur hospitalisation. Ce protocole dit de "conciliation des traitements médicamenteux" (voir encadré), a pu être appliqué à 27.447 patients.
Par la suite, à 46.188 occasions, un professionnel de santé "a observé un écart entre [ce] bilan médicamenteux établi à l’admission et la prescription en cours, une fois le patient hospitalisé", a expliqué la HAS ce 24 novembre, en marge de la publication des résultats de Med'Rec. Parmi ces écarts observés, il faut toutefois distinguer les erreurs médicamenteuses (estimées autour de 48% des cas) des changements de traitement voulus, mais non expliqués par le médecin (52%).
"En moyenne, [chaque patient] aurait présenté dans son traitement, s’il n’avait pas été concilié, une erreur médicamenteuse et un changement non documenté", résume-t-on à la HAS.
Selon la HAS, sans cette conciliation, environ 5% des erreurs auraient pu avoir des "conséquences cliniques graves" pour le patient.
Un "Blue Button" à la française
"On ne peut pas continuer à avoir des malades qui meurent parce que l'on ne connaît pas leur traitement médicamenteux", s'est insurgée Claude Rambaud, vice-présidente du Collectif Interassociatif Sur la Santé (CISS), représentant les patients. "Il faut dire aux patients de venir à l'hôpital avec leurs ordonnances", a poursuivi Mme Rambaud qui regrette que cette conciliation ne soit pas encore systématique.
La responsable milite pour que soit mis en place, comme aux Etats-Unis, un dispositif appelé "Blue Button", permettant de télécharger sur son portable les traitements et données essentielles des examens afin de pouvoir les partager avec les professionnels de santé à tout moment.
La HAS a de son côté indiqué qu'elle allait mettre en place un guide afin d'accompagner la mise en œuvre de la conciliation médicamenteuse dans les établissements de santé.
Une étude réalisée en 2009 avait établi que 51,2% "des événements indésirables graves" liés aux médicaments étaient considérés comme évitables, et que 54,5% avaient motivé une hospitalisation.