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Antidépresseurs : nocifs ou incontournables ?
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Bonjour, La dépression est une maladie qui gagne les personnes fragiles mentalement. La fatigue gagne rapidement. On se sent délaissé. C'est pourquoi je pars du principe qu'il ne faut pas abandonné une personne dépressive. Je sais que ce n'est pas facile. Il ne faut pas avoir honte, si le médecin traitant le jure utile, d'être consentant à séjourner dans une maison de repos. Le plus difficile est de revenir dans la vie commune. Avec un bon traitement proposé par un spécialiste qui soigne le malade et non la maladie et de la patience, on arrive à s'en sortir. Il n'empêche que, aux périodes des équinoxes, on a des risque de rechuter.
J'en parle savamment, parce que pendant ma première dépression qui a duré trois ans, j'ai été interné deux fois. j'avais pris 10kgs et j'étais amorphe. C'est un déclic qui a fait que je m'en suis sorti. J'étais marié et j'avais quatre enfants. Un jour, mon ex-femme a été alitée à ne plus pouvoir bouger. J'ai demandé conseil au psychiatre qui s'occupait de moi. En conclusion, je l'ai conseillé de vendeur de médicament et je suis allé rendre visite à un homéopathe. Soignant le malade et non la maladie, J'ai perdu le surplus de mon poids et j'ai retrouvé la joie de vivre. Chacun ses idées, pour mon compte personnel, il m'arrive de fatiguer. Tous les six mois, si besoin, je reprenais consultation chez l'homéopathe. Parfois une séance d'acupuncture me sortait de la déprime. Tout n'est pas remboursé entièrement mais je pars du principe que la santé n'a pas de prix. Malheureusement tous les patients non pas les moyens financiers, parce que ces médecins prennent des consultations de spécialistes qui ne sont remboursées qu'en visite normale.
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Julien
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Julien
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« Non. La dépendance est un phénomène psychologique et biologique induit par des substances comme l’alcool, la nicotine, le cannabis et les drogues, assure la psychiatre. Ces substances provoquent un effet immédiat. Elles se caractérisent par la nécessité d’augmenter les quantités pour obtenir le même effet, et par des symptômes de manque. Ces phénomènes n’existent pas avec les antidépresseurs, dont l’effet est différé dans le temps. » Comme les personnes prenant des traitements contre le diabète ou l’hypertension, les patients soignés par antidépresseurs ont besoin de leurs médicaments pour être en meilleure santé, mais ils n’y sont pas accros. « Pour autant, un tel traitement ne doit pas être interrompu brutalement, car il existe un effet rebond. »
« Le plus souvent, ils sont bénins: maux de tête, troubles digestifs… Il peut aussi y avoir, surtout au début, une anxiété plus forte, surtout chez les sujets les plus angoissés, et un sentiment d’apathie avec une distanciation accrue par rapport aux émotions. On observe parfois une prise de poids ou une baisse de la libido. » Ce sont des causes fréquentes d’interruption du traitement, mais il est préférable d’en parler avec son médecin pour trouver des solutions : elles ne sont pas parfaites, mais elles existent.
« Les antidépresseurs font partie de la boîte à outils pour soigner la dépression et éviter les récidives, souligne Adeline Gaillard. Ils sont complémentaires d’autres stratégies comme les psychothérapies cognitives et comportementales qui ont montré leur intérêt dans la prise en charge de la maladie. » En cas de dépression légère, une psychothérapie suffit généralement. En cas de dépression modérée ou sévère, les antidépresseurs sont nécessaires et le traitement doit commencer le plus tôt possible. « Plus un épisode dépressif s’installe dans la durée, plus il est difficile à traiter. » Dans certains cas très sévères (dénutrition, idées délirantes, risque suicidaire majeur…), si les antidépresseurs ne suffisent pas, on peut avoir recours à l’électro-convulsivothérapie. « Cette technique s’est bien améliorée et permet une amélioration souvent plus rapide », assure le docteur Gaillard.
Ouest-France.fr