A Toulouse, la clinique Pasteur ouvre un accélérateur de start-up

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Julien

Édité le 18/12/2015 à 08:00

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Julien

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L’établissement de soins investit de 2 à 3 millions par an dans l’innovation digitale. Il va plus loin en créant une plate-forme d’innovation.

C’est une première : la clinique Pasteur à Toulouse a créé son propre accélérateur de start-up, baptisé « Health Innovation Lab ». Deuxième établissement de soin privé en France et premier pour la cardiologie, la clinique n’en est pas à sa première innovation. Elle a élaboré son propre dossier médical informatisé des patients dès 2005 en investissant 5 millions d’euros. Elle a vendu sa solution à d’autres établissements via sa filiale CP Sys, cédée à Siemens en 2007. Aujourd’hui commercialisé par Web100T, son logiciel Dopasys est installé dans 60 établissements.

« Nous investissons de 2 à 3 millions d’euros par an dans l’innovation digitale et nous avons créé quelques start-up, » explique son directeur général, Dominique Pon. Nous structurons cette activité dans un accélérateur pour obtenir l’aide financière de fonds d’investissement et d’industriels afin d’aller plus loin. ». La clinique veut suivre six start-up par an et le double à terme.

Applications digitales

Elle participera au développement d’applications médicales mais surtout digitales. L’accélérateur accueillera des chercheurs de l’Ecole polytechnique et de l’Institut national de recherche en informatique et automatique pour la modélisation du fonctionnement des organes en cardiologie. Ces dernières années, la clinique a développé des solutions avec 7 start-up qui ont expérimenté leur application à partir des besoins des praticiens et des patients. La société toulousaine Medinbox a été constituée en 2009 en partenariat avec la clinique pour filmer les opérations du cœur de manière robotisée. Des films qui servent à la formation des futurs chirurgiens et à l’amélioration des interventions. Depuis, Medinbox a installé son système dans 20 hôpitaux.

La télémédecine est un autre enjeu fort. La société MHComm a réalisé un dossier électronique de suivi des patients hospitalisés à domicile partagé par les soignants et la clinique, utilisé par 20 établissements. L’éditeur Clinigrid a conçu avec le centre de cicatrisation de la clinique une solution de prise en charge à distance des plaies des patients. Ubleam, concepteur d’une solution de réalité augmentée sur un tag 3D, réalise un système de navigation sur smartphone dans l’établissement et un biscuit connecté : le tag sur l’emballage donne des informations thérapeutiques !

Pour Dominique Pon, ces innovations doivent moderniser un secteur de la santé « très en retard pour les nouvelles technologies ». Elles servent aussi au développement de la clinique (89 millions d’euros de chiffre d’affaires, 1.300 salariés), qui a su rester indépendante des grands groupes de santé et qui s’agrandit. « L’innovation nous permet d’attirer des médecins de réputation internationale », souligne-t-il.

LesEchos.fr

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12/12/2015 à 08:42

Si toutes ces innovations pouvaient compenser l'absence d'examen clinique que la plupart des généralistes et spécialistes répugnent à pratiquer ce serait une bonne chose...

A Toulouse, la clinique Pasteur ouvre un accélérateur de start-up https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/revue-de-presse/a-toulouse-la-clinique-pasteur-ouvre-un-accele-35561 2015-12-12 08:42:00

maritima

12/12/2015 à 11:41

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Je peux me tromper mais ....aucun système à mon avis ne remplacera vraiment l'examen clinique ( ni le sens du diagnostique d'ailleurs) . Mais, comme tu dis @damedepic, les spécialistes répugnent à le pratiquer. Le pourquoi de la chose m'a été explicité( sous toutes réserves) par un interne de l'hôpital . La crainte de se voir accusé de toute autre chose que la recherche d'une maladie, fait que beaucoup de médecins ( pas tous!) renoncent à prendre le risque d'examiner sous toutes les coutures un patient dévêtu ( à fortiori une patiente!)

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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.

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13/12/2015 à 08:20

Pour éviter ce genre d'accusation d'esprits dérangés, il suffit au médecin d'avoir à ses côtés une infirmière ou une aide soignante. Dans les CHU ça devrait être possible, vu le nombre de personnes en blouse qui circulent dans les couloirs, parlent avec les uns et les autres, sans avoir grand chose à faire a priori.
Dans un cabinet médical privé c'est plus difficile. Dans un centre médical cela doit pouvoir s'organiser pour certains patients qui aiment causer des problèmes...

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13/12/2015 à 08:40

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Ben ....ça doit dépendre des CHU @damedepic ( bonjour!) car là où je vis le personnel soignant est réellement surbooké. De plus ,je ne sais pas si les médecins verraient d'un bon oeil la présence d'un tiers durant leur auscultation ( ni le patient d'ailleurs vu qu'on lui demande s'il accepte la présence d'un jeune interne ,(en plus du médecin ) .Perso, on m'a demandé ça en néphrologie( pour une échographie). et aussi lors d'une simple prise de sang parce que c'était une débutante qui allait me piquer. On est entré dans l'ère de la judiciarisation où tout est prétexte à procès d'intention et ....tout le monde est d'une prudence de sioux !

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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.

james42

13/12/2015 à 09:28

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bonjour,

@maritima

je suis étonné de votre réponse, car au niveau examen clinique c'est souvent à l'hôpital et en clinique que l'on n'y a le plus souvent droit, et de moins en moins par le généraliste ou spécialiste en cabinet, mais c'est souvent pour un gain de temps donc d'argent.

j'ai du aller dans une clinique mutualiste pour des problèmes du à mon diabète, et je me suis retrouver dans le plus simple appareil devant le médecin et une jeune interne, je précise à la demande du médecin.

cordialement, James42.

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La manière la plus efficace de vaincre la maladie, c'est de se débarrasser des médecins Paul Ferron (1926-2007) médecin, Humaniste, humoriste.

maritima

13/12/2015 à 09:59

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Comme quoi @james42 les pratiques sont multiples ! C'est peut- être ça l'indépendance.....

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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.

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14/12/2015 à 08:15

Surtout n'allons pas tous là où ça se passe bien sinon ils n'auront plus le temps de bien faire !!!!

maritima

14/12/2015 à 08:35

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mais ....Bien vu !

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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.

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14/12/2015 à 19:58

Cela dépend des médecins.

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15/12/2015 à 09:24

?GARE AU ACKEURS ET FALABRAQUES ! et autres qui vaudrais detourner les resultas pour emmerd.... les startups.tout cela pour dire ;vive le bib rien de tel au finale

A Toulouse, la clinique Pasteur ouvre un accélérateur de start-up

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