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Stress post-traumatique après tentative de viol - Comment s'en sortir...
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Louise
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Louise
Dernière activité le 11/06/2021 à 09:00
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@Guy.Belgique @BorderlinePower @eben24 @Mrs.Betterave @Flocon77 @Nooranoor @Maxx347 @StellaBelle @Nissael @poopsiiie @Aejlp42 bonjour à tous, avez-vous des conseils pour aider Tylaria ?
@Tylaria, je vous rappelle que Carenity ne se substitue pas à une consultation médicale. Parlez de vos soucis à un professionnel de santé (votre médecin traitant par exemple).
Passez une belle journée,
Louise
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Louise de l'équipe Carenity
Utilisateur désinscrit
Bonsoir @Tylaria , Vous avez eu un bon réflexe en faisant part même à des anonymes comme ici de votre situation. Vois avez raison de préciser qu'une tentative de viol n'est pas un viol au sens de la loi sur le viol. C'est une différence pour la justice et la police pour qualifier l'acte.
Mais en attendant, vous faites part d'une agression violente et d'une tentative de viol. CÉlan constitue une atteinte à la sécurité physique et très naturellement un sentiment réflexe d'alerte. Vous avez réussi à vous enfuir. Vous avez donc réagit et même par la fuite eu l'occasion d'imposer votre réaction. Cette alerte reste omniprésente. La vie s'écoulait avec la perception du bon sens relatif à ce qu'était pour vous un niveau de sécurité. Cette représentation est tombée. Et quasi physiologiquement, vous ne sortez pas de cette hyper alerte qui occupe votre mental avec les tensions de stress et l'anxiété qui accompagnent.
Le choc n'en est donc pas moins là. Le réflexe d'aller voir un Medecin (de médecine légale) pour faire constater d'éventuelles blessures n'est pas toujours possible pour bien des raisons compréhensibles. Mais là encore, sauf l'intérêt juridique et le fait de porter plainte (faites-le si vous pouvez), cela ne règle pas les conséquences du choc vécu.
Comme le signale @Louise-B , rien de ce qui est dit ne se substitue à un conseil médical. Dans mon expérience, très différente, je crois que le reflexe culturel est de se prouver que l'on peut supporter, ou supporter puisque cela aurait pu avoir été encore plus grave. Ce n'est pas tout à fait du déni. On peut également croire que d'en parler va réactiver le mémoire de cela alors que vous essayez au contraire de bloquer la réminiscence de ce mauvais souvenir. Tout cela n'est pas faux, mais à pour conséquence de nous inhiber.
Je ne veux pas aller ici plus loin pour un premier échange. Cependant, il faut éviter que ce stress post traumatique se fige comme dans mon cas. Sachez que de faire quelques séances d'EMDR peut être étonnamment efficace. Si vous êtes en milieu urbain, il doit y avoir des maisons médicales. Des associations d'entraide aux femmes. Le rejet du contact physique est également naturel. La également, la confiance est à reconstruire.
La visite d´un Médecin, qui pourra vous prescrire la médication utile à diminuer un temps les réminiscences. ou à retrouver dans ce cercle vicieux un sommeil correct. ou utile à diminuer l'hypersensibilité physique sont certainement utiles. Une stratégie pour retrouver confiance en vous s'articulera.
Trouvez les personnes, ou les lieux, ou les activités (ou inactivités ) qui vous appaisent.
Vous êtes à un moment où vous pouvrez repenser à vous. N'hésitez pas à me contacter par messagerie privée, ou à partager avec les membres lorsque vous vous y sentirez prête dans un second temps. Les fils de conversation peuvent partir dans tous les sens.
Questions : Avez-vous un(e) ami(e) sur qui compter ? Êtes vous dans une grande ville (l'offre de soutien y est évidement plus structurée) ? Essayez de voir ce qu'il existe comme soutien s'aide aux victimes plus ou moins près de chez vous ou sans votre Région/Département. Avez-vous un animal de compagnie ? Connaissez-vous un.e ami.e qui en possède un porte-parole partager des instants ? Avez-vous vos enfants ou vos parents ? Ne laissez pas trop d´aures ressacer ces sujets,
En attendant, vous l'avez eu, et vous vous êtes échappée. Bravo.
Utilisateur désinscrit
Merci beaucoup @Guy.Belgique
Oui en effet je pensais aller voir un professionnel de santé car dans les transports en commun c'est l'enfer... J'ai réessayé hier ; j'étais aussi crispée qu'un mollusque collé sur sa coquille concave...
Après pour les questions oui j'ai des ami(e)s sur qui compter et ils m'aident actuellement pour rester aussi vive et vivante qu'avant. Après étant dans la région parisienne je trouverai une assistance assez vite à mon avis. Et oui, bonne question pour l'animal de compagnie car ils sont vraiment de très bons amis pour sortir. J'ai une chienne-louve que je m'oblige à sortir une fois tous les deux jours pour faire les marchés, visiter des nouveaux lieux etc... Elle est vraiment adorable et en effet, c'est bien la seule que j' arrive à toucher sans perdre les pédales. Après j'ai l'art que j'ai toujours utilisé comme thérapie mais avant tout comme passion donc... Ça aide aussi.
Ensuite comme vous dites j'ai réussi à ce qu'il ne m'arrive rien de grave mais... Ça fait bientôt 3 mois et aucune trace de l'agresseur car pas vidéo surveillance au lieu dit... Donc un peu aussi dans la peur de le retrouver au coin de la rue.
Utilisateur désinscrit
Vos réactions sont saines et naturelles. L’animal de compagnie et particulièrement le vôtre qui doit être très beau présente l’avantage d’une communication spontanée au delà des mots et des jeux de pouvoirs de la vie ordinaire. Il vous donne un rythme de vie.
La crainte de retomber sur l’agresse doit passer de l’obsession naturelle aujourd’hui au doute plus raisonné. Cette hyper vigilance est caractéristique. Et puis, Paris reste Paris. Néanmoins le risque existe partout. Je connais ce sentiment. Sursauter à un frôlement, à un son, même faible. Ne laissez pas le sujet tout envahir.
Votre état pour ne doit pas se chroniciser.
Et puis, qui sait, il y aura peut-être du soleil aujourd’hui. Comme le chante Barbara, « tu verras, le ciel se lève encore,.. » 🍀
BorderlinePower
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Dernière activité le 15/08/2022 à 18:50
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@Tylaria Je n'ai pas traversé la même chose mais j'avoue que depuis mon agression (vol) je sors rarement la nuit sans avoir un gaz lacrymo sur moi. Je n'ai heureusement pas eu besoin de m'en servir pour le moment et je ne saurais dire si cela ne sert qu'à me réconforter sur le plan psy ou si c'est vraiment efficace...
Je conseillerais aussi des séances d'EMDR pour les désensibilisation émotionnelle, avec une petite nuance, cependant: les séances d'EMDR sont très épuisantes et peuvent réactiver le trauma. De préférence avec un thérapeute qui sait gérer un crise, au milieu d'une semaine calme et dans un état suffisamment stable.
Meilleures pensées,
BP
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D'accord... Je vais y réfléchir. Merci encore
Utilisateur désinscrit
@BorderlinePower @Tylaria Bonjour,
Je ne connaissais pas ce risque. Il est vrai que dans la pratique de l'EMDR, on fait le récit de l’élément de trauma qui préoccupe et suivant des yeux le mouvement oscillatoire du doigt du thérapeute ou dans une autre technique, il produit un toucher répétitif sue chacun des genoux qui conduit à dissocier l'histoire traumatique du système de réactions effectivement sollicitées autrement..
Ce ne doit pas être difficile d’éclaircir ce point. Moi je revivais en permanence les faits ou des séquences de faits. Même relatifs à vécu post trauma comme la réaction inappropriée de proches. Ce qui me travaillais le plus au moment de la visite. Cela a été extrêmement efficace. Ce qui ne veut pas dire que le trauma était résorbé. Mais certains des éléments périphériques les plus handicapants du quotidien oui. Pour la bombe de poivre, ce peut être un moyen rassurant. Mais tant vaut l’avoir tout en étant en pleine maitrise de soi. Essayez de vous documenter. Toute ma sympathie. Pour le lacrymogène, ou des cours de self défense, c'est très personnel. Ce qui n'empêche qu'il faut d'un autre côté renforcer le sentiment de sécurité, ... et la sécurité effective.
Utilisateur désinscrit
Ça y est je suis suivie par une nouvelle psychothérapeute. L'EMDR à la clé. Je vais essayer. Il n'y a rien à perdre
BorderlinePower
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BorderlinePower
Dernière activité le 15/08/2022 à 18:50
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@Guy.Belgique
Je vous remercie pour votre témoignage concernant l'EMDR. Ce que vous dites est encourageant. Je suis toujours en train de travailler avec cet outil, me concernant.
J'ai effectivement lu les conseils pour une bonne utilisation de la lacrymo. J'avoue être allé jusqu'à me procurer un taser, mais comme c'est un peu limite au niveau de la loi, je ne l'ai plus sur moi depuis longtemps. A un moment j'avais besoin d'aller jusque là pour me sentir en sécurité et en contrôle.
J'avais aussi assisté à 2 cours de découverte de self-défense (Krav Maga) mais je n'ai pas aimé et pas poursuivi dans cette voie. Je ne suis pas très sportif en général. Et je préfère des sports 'plus calmes'.
Bonne continuation,
BP
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@Tylaria
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Bonjour à tous.
J'ai besoin d'aide je pense. Il y a 3 mois, je me suis fait agressée sexuellement dans la rue avec tentative de viol car non abouti ; je me suis débattue je ne sais comment et d'un puissant coup dans les coquilles de ce connard, j'ai réussi à m'enfuir. Après, j'ai eu pendant une semaine une sorte de stress ou état d'angoisse où personne ne pouvait me toucher sans se prendre une baffe ou que je me crispe comme pas possible. Je faisais beaucoup de cauchemars, j'avais des flash ou des réminiscences trop souvent. D'ailleurs je me suis fait arrêtée pour deux jours pour respirer un peu. La fatigue était de plus en plus présente à cause de l'angoisse... j'avais peur. Puis au bout de deux bonnes semaines ça allait mieux jusqu'à il y a trois jours. J'ai croisé quelqu'un qui ressemblait à mon agresseur et j'ai fait une sorte de crise de panique avant de rentrer chez moi en pleurs et depuis je me sens très mal... Tous mes symptômes sont revenus ; flash, peur, problèmes de contacts etc... Mais plus forts encore. Je n'ose pas aller voir un psychologue mais devrai-je ? Est-ce un "retour du trauma" ou un truck dans le genre ?
Merci d'avance pour toute réponse
Tyl...