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Un malade d’Alzheimer sur deux ne serait pas diagnostiqué en France
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Utilisateur désinscrit
Bonjour quelques pour améliorer la mémoire d,une personne de 84 ans qui a un début de maladie alhzeimer pour un peu ralentir la maladie me serais bien utile.mercide votre aide.
Maman vient de rentrer en résidence foyer et est évolution de sa dépendance en g3 par l'apanage
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Julien
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Julien
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Un malade d’Alzheimer sur deux ne serait pas diagnostiqué aujourd’hui en France, et serait en conséquence privé d’une prise en charge adaptée, selon une étude publiée mardi 5 mai par Cap Retraite. D’après l’organisme, qui conseille les familles cherchant une place en maison de retraite pour un proche âgé en perte d’autonomie, plus de 500 000 personnes souffrant d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée sont diagnostiquées et prises en charge, mais la maladie toucherait au total plus d’un million de personnes âgées. Pour les chercheurs de l’Inserm, leur nombre risque de doubler à l’horizon 2040, et atteindre deux millions.
Ce sont les départements urbains du Nord, des Bouches-du-Rhône et de Paris, où les personnes atteintes d’Alzheimer seraient le mieux diagnostiquées, avec plus de 30 % des malades estimés effectivement pris en charge. En revanche, dans les zones rurales de la Creuse, des Deux-Sèvres ou du Gers, cette proportion serait de 15 %
Rôle primordial du médecin généraliste
Le médecin généraliste joue un rôle primordial dans le dépistage. Depuis le plan Alzheimer 2008-2012, le dispositif s’est renforcé avec la mise en place de plus de 400 centres de consultation mémoire et 252 maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades. « Une prise en charge précoce permettra au sujet de rester plus longtemps à son domicile, lieu par excellence à favoriser, car porteur de l’histoire et de la mémoire », souligne le gériatre Hughes Bensaid, cité dans l’étude.
Plus de 120 000 malades résidant à domicile ont pu être pris en charge, grâce aux services communs à l’ensemble des personnes âgées en perte d’autonomie, et aux dispositifs spécialisés (25 000 places réparties entre les équipes spécialisées Alzheimer à domicile – ESA –, les accueils de jour spécialisés et l’hébergement temporaire). Mais cela ne représente que 20 % des malades estimés résidant à domicile, les 80 % restants n’ayant pas encore été suivis, faute de diagnostic.
Créer 20 fois plus de places en ESAD
L’étude estime que, si l’ensemble des malades estimés était diagnostiqué et pris en charge, il faudrait créer 20 fois plus de places en ESA, pour atteindre près de 105 000 places (on compte actuellement 4,4 places en moyenne au sein de ces équipes pour 100 malades estimés), et multiplier par 10, à près de 150 000, le nombre de places en accueil de jour (7,3 places pour 100 malades estimés actuellement). La Lozère, le Vaucluse et les Pyrénées-Orientales sont les mieux équipés en équipes spécialisées à domicile, tandis que la Seine-Saint-Denis, l’Aisne et la Meurthe-et-Moselle proposent l’offre de services la moins adaptée.
Pour les malades aux stades modéré ou sévère, résidant en maisons de retraite médicalisées – ou établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) –, les exercices proposés par les pôles d’activité et de soins adaptés (PASA) sont « essentiels » pour ralentir l’évolution de la maladie (relaxation, musicothérapie, jeux stimulant la motricité…), mais ils ne sont présents que dans un Ehpad sur six. Il faudrait en créer plus de 6 000 pour les étendre à tous les Ehpad. Les départements les mieux pourvus sont le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et le Loiret, tandis que ceux devant fournir le plus d’efforts sont Paris, l’Aude et le Val-d’Oise.
Au stade sévère de la maladie, les Ehpad proposent des places assurant une sécurité et une prise en charge renforcées, les départements des Vosges, de Haute-Savoie et de Savoie sont les mieux équipés. Pour prendre en charge l’ensemble des malades estimés, il faudrait créer plus de 130 000 places au niveau national, selon l’étude.
Source : LeMonde.fr