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Diabète de type 2: les raisons de l’épidémie
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Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Dans cet article, on n'apprend rien de plus sur les causes de l'épidémie mondiale de diabète. La cause principale étant la mondialisation du commerce agro-alimentaire industriel et des modes de vie, en particulier l'occidentalisation du mode de vie en Chine.
Philippe
Totor644
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Totor644
Dernière activité le 13/03/2021 à 00:41
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Ami
Bonjour,
Il y a une erreur dans ce qui est dit de l'étude du Pr Gerstein : dans les deux groupes soumis au régime hypocalorique sévère, tous les traitements antidiabétiques (oraux ou injectés) ont été arrêtés dès le premier jour du régime (les diabétiques de type II insulino-requérants ne pouvaient pas participer à cette étude).
Philippe
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Louise
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Louise
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Ami
En l’espace de 35 ans, le nombre de diabétiques a doublé. Près de 8,5% de la population mondiale est touchée, dont 3,5 millions de Français.
Première cause de cécité au monde, risque accru d’accidents cardiovasculaires (d’un facteur 3 à 5 pour l’infarctus), à l’origine d’insuffisances rénales et d’amputations dues à une diminution du débit sanguin et d’ulcères des pieds… Le diabète est une maladie très grave. En 2015, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) lui imputait 5 millions de décès, diabète de type 1 (ou insulinodépendant, caractérisé par la destruction des cellules bêta du pancréas) et de type 2 (maladie métabolique) confondus.
Voilà qui devrait nous pousser à surveiller les symptômes annonciateurs de cette maladie qui a pris, ces dernières vingt années, les allures d’une pandémie mondiale. 425 millions de personnes touchées en 2014, 622 millions prévus d’ici 2040, selon l’OMS, et une personne meurt de la maladie toutes les six secondes, bien plus que le sida, la tuberculose ou la malaria.
Se méfier ? Oui, mais de quoi? On touche là au cœur du problème. Très souvent, lorsqu’on est atteint de diabète, et plus précisément du diabète de type 2 - 90 % des cas -, on ne le sait pas, on ne s’en inquiète pas: si la maladie se manifeste généralement après 40 ans, elle n’est diagnostiquée qu’à un âge moyen d’environ 65 ans, et au moins 20 % des adultes diabétiques ne sont pas dépistés. C’est bien différent pour le diabète de type 1, beaucoup moins fréquent, mais qui touche des sujets plus jeunes et nécessite d’emblée un traitement par insuline.
Si la maladie se fait discrète, ses conséquences sont handicapantes et potentiellement mortelles, dues à l’ignorance et à l’absence de suivi. «Si la glycémie n’est pas surveillée ni maîtrisée, elle augmente au fil du temps, endommage les vaisseaux sanguins et entraîne des complications», commente le Pr Bernard Bauduceau, endocrinologue à l’Hôpital d’instruction des armées Bégin, à Saint-Mandé (Val-de-Marne), et coauteur d’un ouvrage sur le sujet paru au printemps dernier.
Les cellules du pancréas s’épuisent
Les causes? Les recherches l’ont montré, il existe des prédispositions génétiques au diabète de type 2, c’est-à-dire des gènes que l’on sait associés à une plus forte probabilité de développer la maladie. Pour la plupart, ils ont à voir avec le fonctionnement des cellules bêta du pancréas: chargées de produire de l’insuline, ces cellules s’épuisent, du fait qu’elles soient obligées de fabriquer toujours plus de cette hormone pancréatique pour répondre à la baisse de sensibilité des autres cellules de l’organisme et, par-delà, à leur demande grandissante. Reste qu’aucun de ces gènes ne permet de prédire à coup sûr le déclenchement de la maladie. De fait, la survenue de ce type de diabète semble avant tout liée à l’âge, aux interactions entre les gènes et l’hygiène de vie.
Ainsi, le nombre de personnes touchées est maximal entre 75 et 80 ans : 20 % des hommes et 14 % des femmes sont ainsi concernés. Le risque d’être malade augmente dès lors que l’on est sédentaire, en surpoids voire obèse, ou encore que l’on présente des taux de cholestérol ou une tension supérieurs à la normale. «Même en cas de prédisposition génétique avérée, explique le Pr Philippe Froguel, directeur de l’Institut européen de génomique du diabète, le risque de tomber malade diminue fortement si l’on a une bonne hygiène de vie.»
« Guérir » du diabète?
Ce sont donc les modes de vie qu’il faut changer si l’on veut maîtriser son diabète. Perdre du poids, être plus actif, manger équilibré, pratiquer régulièrement une activité sportive… Autant de bonnes habitudes qui peuvent s’avérer suffisantes pour reprendre le contrôle de sa glycémie. Mieux, d’après une étude canadienne publiée en mars 2017, on pourrait même faire marche arrière et se débarrasser du diabète en suivant un régime draconien - pas plus de 600 calories par jour - pendant huit semaines, tout en y ajoutant des médicaments antidiabétiques classiques et un programme d’exercices physiques.
Cet essai clinique a été mené avec deux groupes soumis, l’un à un régime hypocalorique pendant seize semaines, l’autre au même régime pendant huit semaines, et tous deux comparés à un troisième groupe contrôle ne faisant aucun régime. Au terme de l’expérience, 70 % des malades du premier groupe avaient une glycémie normale et plus aucun signe de diabète, chiffre ramené à 50 % dans le second groupe. Trois mois plus tard, cette guérison se manifestait encore chez 40 % des volontaires du premier groupe, et chez 20 % du second. Sur le long terme, on ne peut malheureusement parler que de rémission et non d’une guérison définitive. Par ailleurs, ce traitement très restrictif nécessite une surveillance médicale attentive et un moral en acier!
D’autres pistes à l’étude
Cette piste est cependant prometteuse. D’autant que, d’après le Pr Hertzel Gerstein, l’un des auteurs de l’étude canadienne, on doit pouvoir obtenir des résultats plus probants en associant au régime des médicaments plus performants. La méthode a aussi pour elle d’être a priori moins risquée que la chirurgie bariatrique, un rétrécissement de l’estomac d’abord conçu pour faire maigrir les personnes obèses, et qui a pour effet d’améliorer glycémie, taux de cholestérol et diabète. Reste à confirmer cette piste par des essais de plus grande envergure.
D’ici là, en France, le ministère de la Santé et l’assurance maladie viennent de lancer une expérience de prévention et de coaching dans trois départements, en ciblant les personnes à risque. Une opération qui pourrait s’étendre sur toute la France. Dans notre pays, plus de 3,5 millions de personnes prennent un traitement médicamenteux pour leur diabète, soit près de 5 % de la population.
Source : Le Figaro Santé