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Dépression : la piste de l'origine infectieuse
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
sa aussi c interressant et je retrouve un peu avec certains effets qui ont disparus .depuis que j'ai du diabète.
Utilisateur désinscrit
Je ne sais pas. Je n'y crois pas trop. Pour plusieurs raisons, même si, par contre, je pense effectivement qu’il peut s’agir, au départ, d’un dérèglement CHIMIQUE
je ne suis pas médecin donc mal placée pour parler. Par contre je fus et suis patiente atteinte de dépression sévère.
Parce que chacun de nous a une sensibilité particulière, chacun de nous peut être plus fragile qu’un autre.
Cette fragilité, associée à un passé douloureux (le plus souvent car on ne "déprime" pas pour rien et pas seulement pour des questions de chimie ou de neurones grillés lol) nous rend perméable à une souffrance de l’âme, je dirais oui, de l’âme, plus intense que celle d’autres personnes.
Ce sont souvent nos traumatismes, physiques ou psychiques (deuil, échec professionnel ou supposé tel, maltraitance à tous les niveaux /inceste ect/) qui font que, au bout d’un moment, et à l’occasion d’un autre choc affectif ou autre, que l’âme ou l’esprit, ne pouvant plus encaisser, se met en grève.
Grève de tout. Du cours, de l’esprit, et par là-même, grève de la simple volonté de se lever, de se laver, de ...
Un peu comme si nous avions tous, je dis bien tous, une valise à double fond
Dans ce double fond il y a tous nos traumatismes d’enfant.
Et à l’occasion d’un choc, cette valise voit son double fond s’ouvrir et d’un seul coup, tout ce qui porte le nom de souffrance est mis à jour.
Tout. Et d’un seul coup, nous sommes écrasés par cette souffrance, incapable d’y faire face en fait.
C’est comme cela que je vois, MOI, les choses.
Et je préfère...
Parce que, ce faisant je me donne la possibilité d’agir ! D’agir sur ma maladie qu’est la dépression
Alors que si je me mets à penser que cette maladie vient d’un dérèglement du cerveau, peu importe lequel, neurones, sérotonine, je pourrais alors penser que je NE PEUX AVOIR AUCUNE ACTION SUR MOI-MÊME
puisque ce serait un truc aussi impossible à gérer qu’une verrue, un kyste ou pire encore.
C’est donc par confort personnel que je préfère croire que cela n’existe pas lol
Mais surtout je pense qu’il y a un peu de tout en fait.
Une dépression me semble être le résultat d’un t'as de choses : en premier, une fragilité personnelle, puis les traumatismes subis, puis un éventuel dérèglement chimique puis ..... ouf ouf
Pardonnez moi d’être aussi confuse hic. Je m'emballe, je m'emballe hi hi
Par contre je sais que je ne suis pas guérie totalement
Que je peux rechuter à tout moment
Que je resterai fragile à vie
C'est’est pourquoi je vous ai raconté sur un autre fil que j’avais mis en place des petites astuces (quand j’étais en forme) astuces que je suivais, tel un robot, quand j’allais mal.
Parce que ce ne sera pas lorsque je serai au bout du rouleau que je vais chercher ou trouver des solutions pour échapper à mes maladies et souffrances psychiques. A ce moment-la je n’aurai qu’une seule envie : me réfugier dans mon lit ou pire encore ... bref.
Toutefois si la dépression n’avait rien de rien à voir avec la "chimie" (le terme est impropre) et bien les médocs seraient sans effet lol et ce n’est pas le cas....
La science avance à grands pas de nos jours et les jeunes bénéficieront, j’espère, du fruit des recherches actuelles.
Bonne nuit. Je publie sans relire .
Utilisateur désinscrit
bonjour
calimero11 je pense un peu comme toi ..et j ai tout compris ..la dépression est un ensemble j appèle ça le burnout de la vie!!!même si ce mot burnout veut dire usure au boulot ...
moi aussi dépressive sévère qui développe des autres pathologies ..depuis des années je prend des anti dépresseurs le jour que je m écroule j ai l impression que j ai jamais pris un traitement ..et l hypersensibilité est a fleur de peau ..d où je me pose la question l efficacité de mon traitement ??
par contre nous avons deux cerveaux fragiles le cerveau et nos intestins là je suis d accord avec ce bilan par exemple, l'influence du microbiote intestinal sur nos humeurs, le rôle que joue l'herpès dans la dépression ou encore la présence des mêmes bactéries chez les patients dépressifs et ceux qui sont victimes d'infections inflammatoires intestinales.en général les dépressifs se nourrissent mal car on a rarement faim ..et pour les neurotransmetteurs ..les Canadiens sont sur la meilleurs voix c est ce que je pense ..
sommes nous tous a la même enseigne pour combattre la dépression ??car il y a en a qui s en sorte et pourquoi pas nous ??
on parle pas des effets secondaires des anti dépresseurs qui sont terribles dès fois ...d où beaucoup de suicides aussi ..d où je me pose la question si certains psychiatres sont au courant et qui nous des anti dépresseurs a tout va sans chercher plus loin !!!
moi personnellement je suis pour que l on fasse un IRM du cerveau pour voir ou cela va pas !!j ai demander et cela m a été refuser ..on verrais plus claire je pense ..car on a un dérèglement chimique c est sure ...attention je parle que de mon cas et de mon ressentit ..
bonne journée ..
verveine
Bon conseiller
verveine
Dernière activité le 05/12/2019 à 17:32
Inscrit en 2013
6 785 commentaires postés | 1284 dans le groupe Recherche et liens utiles - Dépression
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je suis tout à fait d'accord avec la façon de penser de Calimero, je préfère ne pas adhérer à ce type d'articles, ayant trouvé un équilibre avec mon antidépresseur, et en réadaptant ce traitement en plus ou en moins avec l'aide de ma psy.Cela m'apporte une vie à peu près correcte. Maintenant, les futures générations y trouveront peut-être un mieux.
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VERVEINE
Utilisateur désinscrit
jèspère que la nouvelle génération aura mieux que toutes ces pillules que nous avalons.pour moi aussi le miens me conviens.et j'en reste là .amicalement.
Utilisateur désinscrit
l'esprit a un impact sur notre corps a savoir le quelle des 2 est responsable... c'est une grande question???
Utilisateur désinscrit
je dirai que le corp subit
le savoir c comme la confiture plus on l'étale et moins on en sait.
Utilisateur désinscrit
parfois il subit de façon très réactive
Utilisateur désinscrit
oui et c là que l'on commence à prendre des bonbons empoisonnés.
Utilisateur désinscrit
Hi hi verlap...des bonbons empoisonnés hi hi. Des smarties dirais-je hi hi
Je vous écris donc ... du grand nord brrr
Je vous ai lu et oui, je pense moi aussi que la question du rapport corps esprit est importante.
Mais si personnellement je crois que l’esprit à une grande emprise sur le corps, telle que par exemple, le fait d’être capable de se relaxer,un fait simple n’est-ce pas, que tout le monde accepte comme possible. Réel même. Et bien il s’agit pourtant bien d’un effet de notre pensée lol.
Visualiser un endroit calme, tranquille, ou nous aimerions être, prendre conscience de son schéma corporel, les mai sur, les avantages tu bras, le bras etc. Il s’agit in de se servir de notre pensée afin de mener notre corps dans l’état de relaxation le plus complet.
Et bien moi, j’aime me dire et redire, que puisque cela est possible, IL EST AUSSI TOUT À FAIT POSSIBLE DE RAISONNER MON CORPS LORSQUE JE SOUFFRE TROP (ATTÉNUER MA SOUFFRANCE PAR LA PENSÉE), DE FAIRE QUE JE DEVIENNE POSITIVE (ET SOURIANTE ) AU LIEU DE TRISTE ... A FAIRE FUIR UN, HEU UN, DISONS UN ... LOL
les seuls mots qui me viennent ne sont pas corrects hi hi
D’accord avec mumu aussi pour le second cerveau que seraient nos intestins. D’ailleurs, en tant qu’exemple concret, je citerais les diarrhées d’avant examens. Tout le monde a plus ou moins vécu cela.
Zut plus de batterie et ma maman dort à 2 cm de moi hic
Je reviendrai demain si ça coupe...
J’aime croire que l’esprit à presque toute possibilité sur le corps. Plutôt que l’inverse.même si je reste persuadée que notre corps, notre e velouté charnelle joue aussi son rôle dans la prévention. Ben oui, sans maux, sans boutons sur la peu, sans signes donc (cliniques?), bref, comment saurions nous définir ce que nous avons.
L’IRM est peut être une solution je ne sais pas...
En pensant ainsi, je permets à mon esprit de CHOISIR entre le positif et le négatif
Si je l’OBLIGE à penser positivement, cela deviendra vrai un jour.
Je poste au cas ou
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
Inscrit en 2012
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De nouveaux travaux suggèrent que la dépression est peut-être due à un germe latent. Un espoir pour les 20 millions de malades dans le monde.
Et si la dépression était le symptôme d'une infection cérébrale ? C'est le pavé dans la marre que vient de lancer le docteur Turhan Canli, de la Stony Brook University de New York avec un article paru au début du mois dans la revue spécialisée « Biology of Mood and Anxiety Disorders ». Se fondant sur plusieurs dizaines d'études scientifiques, le chercheur suggère que la dépression montre, par certains aspects, des signes cliniques semblables aux agressions microbiennes responsables de diverses infections, et notamment des infections intestinales : fatigue, perte d'appétit, manque de volonté, troubles du sommeil, humeur triste… Dans le pire des épisodes dépressifs, comme dans les infections les plus sévères, les patients peinent à prendre la plus insignifiante décision, se renferment et nourrissent des idées sombres. « L'apparition de ces signes précurseurs peut vouloir dire que le système immunitaire s'active », avance le chercheur sans préjuger de l'impact des facteurs exogènes, à commencer par ceux qui sont relatifs à la situation personnelle du malade.
Une étude, parmi les vingt-huit citées à l'appui de son hypothèse, était passée relativement inaperçue lors de sa publication en 2012 dans le « Journal of Clinical Psychiatry », sans doute parce qu'elle contredisait la théorie chimique généralement admise. Elle constate que la contamination par un certain parasite présent sous une forme latente chez 20 % de la population - le protozoaire Toxoplasma gondii, agent de la toxoplasmose -, est corrélée à une augmentation très significative (jusqu'à sept fois plus) du risque de tentative de suicide chez les personnes infectées. Et, plus étonnant encore, que les propriétaires de chats, porteurs naturels du germe, sont surreprésentés au sein des dépressifs sévères.
Inefficacité des antidépresseurs
Ces résultats abondent dans le sens d'autres expériences similaires, mises en évidence par Turhan Canli : par exemple, l'influence du microbiote intestinal sur nos humeurs, le rôle que joue l'herpès dans la dépression ou encore la présence des mêmes bactéries chez les patients dépressifs et ceux qui sont victimes d'infections inflammatoires intestinales.
En septembre, des chercheurs de la Wayne State University (Michigan) mettaient également en doute la théorie communément admise, dans une étude publiée par la revue « ACS Chemical Neuroscience » où ils s'étonnaient de l'inefficacité des antidépresseurs. « Deux tiers des patients traités par les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), comme le Prozac, censés ramener les niveaux de cette hormone à la normale, continuent de se sentir déprimés », rappelait l'auteur de l'étude, Donald Kuhn, à l'appui de ses conclusions.
Pour comprendre pourquoi, il a donné naissance en laboratoire à des souris incapables de produire de la sérotonine et observé leurs réactions. « Elles sont compulsives et agressives mais ne montrent aucun signe dépressif, même dans une situation de stress, constate-t-il. Mieux : les antidépresseurs n'ont pas plus d'effet sur elles que sur des souris normales. »
L'approche thérapeutique traditionnelle de la dépression est en grande partie fondée sur la certitude d'une relation de cause à effet : comme les antidépresseurs améliorent l'humeur en augmentant le niveau de sérotonine dans le cerveau, on en déduit que la dépression est le résultat d'un déficit de cette hormone qu'on sait indispensable à la maîtrise de soi et à la régulation de fonctions comme la température, le sommeil, l'appétit ou la douleur. Avec d'autres neurotransmetteurs comme la dopamine, la sérotonine joue, en effet, un rôle central dans l'équilibre de la machine corporelle en évaluant le niveau d'alerte des stimuli sensoriels pour enclencher en conséquence les mécanismes de réaction chimique adéquats.
En 2010, la découverte de plusieurs types de neurones libérant de la sérotonine a fait vaciller cette certitude, suggérant que des niveaux de sécrétion élevés pouvaient aussi bien accroître le stress qu'améliorer l'humeur, selon les régions du cerveau où la sérotonine s'accumulait. Dans une étude sur les rongeurs, l'équipe du professeur Gina Forster, de l'université du Dakota, a ainsi montré qu'un apport de sérotonine pouvait générer deux types de réactions antinomiques : une sensation d'apaisement ou un comportement réflexe comme la peur. « Cela explique sans doute pourquoi des patients sous antidépresseurs se plaignent d'anxiété et de pensées suicidaires », pense le professeur.
La sérotonine n'est pas le seul messager impliqué dans le circuit neurologique qui gouverne nos émotions (lire ci-contre). L'Inserm, associé à six laboratoires dans le projet européen Devanx centré sur l'étude de l'anxiété, a également révélé le rôle d'autres agents clefs comme l'acide gamma-aminobutyrique (ou Gaba). Ce neurotransmetteur est le plus répandu dans le système nerveux central (il est présent dans près de 40 % des synapses de notre cerveau), où il contribue notamment à diminuer l'activité nerveuse des neurones sur lesquels il se fixe. Certains chercheurs pensent qu'il servirait, entre autres, à nous calmer en contrôlant la peur ou l'anxiété qui se manifeste par une hyperactivité cérébrale. Leur hypothèse est renforcée par le fait que les anxiolytiques de la famille des benzodiazépines (Valium, Librium…) se fixent précisément sur les mêmes récepteurs que le Gaba. S'ils parviennent à comprendre ces mécanismes de liaison, ils espèrent pouvoir stimuler naturellement la production de neurotransmetteur.
L'application pratique de tous ces travaux ? Elle est peut-être moins éloignée qu'on ne le croit. Au Canada, les premières expérimentations de « psycho-neurothérapies » ont démarré. La méthode doit permettre aux patients dépressifs, avec un entraînement adapté, de rééquilibrer seuls leur juste niveau de neurotransmetteurs.
Source : LesÉchos.fr