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L'importance de la mobilisation face à la BPCO
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Utilisateur désinscrit
13/11/2014 à 22:27
merci julien pour cette nouvelle discussion!!
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Julien
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Julien
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Lors d’un colloque organisé mercredi 12 novembre au Sénat, des pneumologues ont souligné l’importance de se mobiliser face à la BPCO.
Encore peu connue du public, cette maladie « silencieuse » du fumeur touche 3,5 millions de personnes en France et entraîne chaque année 17 500 décès.
Qu’est ce que la BPCO ?
La broncho-pneumopathie chronique obstructive est une maladie pulmonaire qui affecte les bronches. Après longue phase « silencieuse », la maladie se manifeste par un essoufflement (dyspnée), une toux chronique et des expectorations anormales, avec un mélange de salive et de mucus dans les voies aériennes.
Dans environ 85 % des cas, une BPCO est provoquée par le tabac mais la maladie peut aussi être liée à la pollution ou l’exposition professionnelle à certaines substances. Cela fait plusieurs années que les pneumologues se démènent pour mieux faire connaître cette maladie qui est à l’origine, chaque année, de 17 500 décès « et de 100 000 hospitalisations », rappelle le docteur Frédéric Le Guillou, pneumologue et président de l’association BPCO, qui organisait hier un colloque à Paris.
Quels sont les traitements ?
Le tout premier traitement est d’arrêter de fumer. Ensuite, le patient se voit en général proposer un programme de réhabilitation respiratoire. L’objectif est de faire de l’éducation thérapeutique mais aussi et surtout du ré-entraînement à l’effort. « Il est important que le patient se remette à pratiquer une activité physique régulière, par exemple du vélo ou de la marche », précise le docteur Le Guillou, en déplorant le fait que ces programmes ne soient pas remboursés par l’assurance-maladie quand ils sont pratiqués à domicile alors que « l’intérêt de cette prise en charge a pourtant été reconnu par la Haute Autorité de santé (HAS) ».
Sinon, il existe différents traitements pharmacologiques (bronchodilatateurs, corticoïdes inhalés) qui, sans guérir la maladie, permettent d’en atténuer les symptômes et d’améliorer la qualité de vie des personnes. À un stade avancé, les patients doivent bénéficier d’un apport régulier d’oxygène et se déplacent en permanence avec une bouteille d’oxygène portable et rechargeable.
Quels signes doivent alerter ?
Tout l’enjeu est d’intervenir à un stade précoce quand la BPCO n’est pas encore installée. « À ce stade, tout est encore réversible », indique le docteur Le Guillou, en insistant sur l’importance, pour les fumeurs, de ne pas banaliser certains signes, notamment le fait de tousser et de cracher le matin au réveil.
« Certains fumeurs finissent par s’y habituer et se disent que c’est une conséquence normale et sans gravité du tabagisme. Alors que cela doit être le premier signe d’alerte », poursuit le médecin. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à aller voir son généraliste qui pourra prescrire un examen simple de détection, la mesure du souffle.
Source : LaCroix.com