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Asthme : encore des progrès à faire pour éviter les crises
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GILBERTJOEL
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GILBERTJOEL
Dernière activité le 14/09/2024 à 14:42
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Voila un sage propos qui synthétise bien les problématiques . Sur certaines d'entre elles nous pouvons agir individuellement. Sur d'autres la prise de conscience devrait entrainer de bons comportements collectifs...mais bon nous sommes ainsi faits....
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Malgré les progrès continus en matière de traitements et de mortalité, il reste une grande marge de progression pour réduire les complications, rappellent les spécialistes à l'occasion de la journée mondiale de l'asthme ce mardi.
C'est la maladie chronique infantile la plus répandue. Si l'asthme est bien connu des médecins et du grand public, et les traitements disponibles simples et souvent efficaces, un effort reste à fournir sur la prise en charge des patients qui ne bénéficient pas toujours d'un traitement adapté. Favoriser le diagnostic et la prise en charge comptent parmi les objectifs annoncés par l'association Asthme et Allergies à l'occasion de la Journée mondiale de l'asthme ce mardi.
Le bilan des vingt dernières années en matière de prise en charge de l'asthme est contrasté. Depuis 1990, la mortalité liée à l'asthme a considérablement diminué, mais les hospitalisations d'enfants de moins de 15 ans pour des insuffisances respiratoires associées à l'asthme sont en augmentation régulière depuis plus de dix ans, selon les données de l'Institut national de veille sanitaire.
Deux tiers des hospitalisations évitables.
Une série de publications de la revue médicale britannique The Lancet tire un bilan légèrement défavorable quant à l'évolution de la prise en charge. Selon une étude sur la prise en charge de la maladie en Europe, deux tiers des admissions à l'hôpital pour des crises d'asthme pourraient être évitées, notamment grâce à des traitements par inhalation de faibles doses quotidiennes de corticostéroïdes, qui s'avèrent être la médication de fonds la plus efficace.
Plusieurs facteurs ralentissent la bonne évolution des traitements: chez le sujet très jeune, l'asthme est souvent masqué par la bronchiolite, qui provoque les mêmes sifflements pendant la respiration. Chez les jeunes malades, parents et médecins hésitent aussi parfois à utiliser les corticostéroïdes, accusés de provoquer des ralentissements de la croissance. De nombreux patients plus âgés estiment à leur tour que la soumission à des symptômes fréquents fait partie de la gestion de la maladie, ou confondent traitement des symptômes (inhalation de bronchodilatateurs lors des crises d'asthmes plus ou moins aigües) et traitement de la maladie (inhalation de corticostéroïdes), ce qui a pour avantage de limiter les conséquences des crises, mais pas de faire reculer l'affection.
Des facteurs de risque en augmentation
L'influence de certains allergènes sur les crises d'asthme est bien connue: pollens, acariens et poils d'animaux sont les bêtes noires des victimes d'asthme allergique. Mais le facteur pollution prend une place croissante dans les recherches et dans l'inquiétude des malades et des médecins. L'ozone, le dioxyde d'azote des moteurs diesel, le dioxyde de soufre de la combustion du pétrole et du charbon, les particules fines issues du trafic automobile sont autant de polluants atmosphériques qui exacerbent le risque de crise d'asthme. Outre cette influence ponctuelle ou localisée, les études récentes concluent sur une augmentation du nombre de cas liée à une exposition prolongée à ces polluants.
Alors que la mise en place des politiques contre le tabagisme semble porter ses fruits au regard de la baisse significative des admissions pédiatriques pour asthme en Europe (-10%), les spécialistes s'inquiètent maintenant face à l'influence non négligeable de l'environnement urbain sur le développement de nouveaux cas d'asthme chez l'enfant comme chez l'adulte. Malheureusement, il sera sans doute plus compliqué de limiter l'exposition aux polluants issus des hydrocarbures que de mener une politique visant à limiter l'inhalation de fumées de tabac par les enfants.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/05/06/22302-asthme-encore-progres-faire-pour-eviter-crises