- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forums généraux
- Les traitements de la polyarthrite rhumatoïde
- La neurostimulation plutôt que les médicaments ?
La neurostimulation plutôt que les médicaments ?
- 45 vues
- 1 soutien
- 2 commentaires
Tous les commentaires
morene
Bon conseiller
morene
Dernière activité le 29/07/2021 à 21:49
Inscrit en 2013
23 commentaires postés | 6 dans le groupe Les traitements de la polyarthrite rhumatoïde
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
-
Ami
Si cette piste se confirme, voilà un grand espoir.
Perso, j'ai refusé les anti-TNF Alpha par crainte des effets secondaires qui peuvent être vraiment sérieux. Etant porteur d'unr RCH depuis bientôt 40 ans, j'ai déjà subi, avec plusieurs traitements des effets secondaires très sérieux. D'où ma très grande hésitation à m'engager dans ce traitement de référence.
Attendons-donc et espérons.
Utilisateur désinscrit
J 'ai une polyarthrite évolutive et destructrice ( PR )depuis plus de 35 ans, j'ai tout essayé, sel d'or , salazopirine, méthotrexate, embrel,humira, arava, mabthera, Ro-Actemra. forte dose de cortisone,anti inflamatoire, et anti douleur..
Je suis actuellement sous cortisone 5mg, et anti douleur paracétamol,et tramadol quand les douleurs sont trop forte. ( et encore j'ai toujour mal )
Alors pourquoi pas; là il n'y aura pas les effets indésirable catastrophiques de tout ces médicaments que mon corp les rejettes .
Donnez votre avis
Articles à découvrir...
23/11/2024 | Actualités
18/11/2024 | Actualités
Médicaments et libido : les traitements qui peuvent affecter votre désir sexuel ?
16/11/2024 | Actualités
Troubles de l’attachement : quelles conséquences sur nos relations interpersonnelles ?
08/11/2024 | Conseils
La procrastination : mauvaise habitude ou stratégie secrète pour prendre soin de soi ?
09/01/2019 | Nutrition
14/02/2019 | Conseils
La vie amoureuse à l’épreuve de la maladie : comment faire face ?
15/04/2019 | Conseils
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
Utilisateur désinscrit
Ces nouvelles données cliniques présentées dans les Actes de l'Académie nationale des Sciences américaine (PNAS) suggèrent qu’une technique déjà utilisée dans le traitement d’autres pathologies, la stimulation ciblée du nerf vague ou neurostimulation vagale pourrait aboutir à une inversion à long terme des symptômes douloureux de la polyarthrite rhumatoïde.
Des conclusions qui confirment de précédentes données : la neurostimulation semble une alternative non médicamenteuse très prometteuse. Mais au-delà, c’est la démonstration des promesses d’une médecine dite « bioélectronique » qui consiste à stimuler nos nerfs qui « peuvent, avec un peu d'aide, nous apporter les molécules dont nous avons besoin pour aider notre corps à guérir ».
Le nerf vague qui assure la liaison entre le système nerveux central et le tube digestif a déjà été documenté pour ses propriétés anti-inflammatoires, en particulier via un mécanisme d’inhibition de la libération de cytokines clés dont les TNF (facteur de nécrose tumorale). L’utilisation de cette capacité anti-TNF du nerf vague a déjà été suggérée dans le traitement des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin mais aussi dans la polyarthrite rhumatoïde.
Le Dr Paul-Peter Tak, du Département Immunologie clinique et rhumatologie de l’Université d'Amsterdam rappelle que de précédentes recherches ont montré qu’en ciblant le « réflexe inflammatoire » -dont le nerf vague est le siège - il est ainsi possible de réduire l'inflammation in vitro et chez des modèles animaux. Il apporte ici à nouveau la preuve de la corrélation directe entre la stimulation du nerf vague et la suppression de plusieurs cytokines clés comme TNF ainsi qu’une réduction des symptômes de la PR : l’équipe confirme ici chez 17 patients atteints de PR qu’à l’aide d’un petit dispositif bioélectronique implantable, la stimulation du nerf vague parvient à inhiber la production de protéines inflammatoires cytokines et à atténuer la sévérité de la maladie et à améliorer le fonctionnement général des participants.
La neurostimulation vagale confirme donc son intérêt comme une option thérapeutique non médicamenteuse en alternative aux anti-TNF conventionnels. Les chercheurs suggèrent également que ce processus pourrait être testé pour d'autres maladies inflammatoires (maladie de Crohn, de Parkinson, d'Alzheimer…) : « Nos résultats suggèrent une nouvelle stratégie thérapeutique, par traitement bioélectronique, utilisant des impulsions électriques, pour traiter les maladies actuellement traitées avec des médicaments puissants et coûteux ».
Source : SantéLog