La SPA dans le milieu professionnel ? Le regard et l'incompréhension des collègues

Bonjour,

C'est vrai que ce n'est pas facile tout les jours, je ne sais pas dans quel état es tu mais tu peux passer en travailleur handicapé, c'est un bon moyen de reconnaitre ton handicap au travail et montrer aux personnes un peu hostiles que tu ne fais pas semblant. Dans les avantages, tu peux te faire aménager ton poste de travail ou tes horraires en fonction de ton état. Avec les nouvelles loies actuelle sur le handicap, une personne avec une SA et le statut de travailleur handicapé dans un poste qualifié peu etre un atout au niveau de l'embauche dans une entreprise de plus de 20 salarié car les sociétés payent des taxes assez conséquentes quand elles n'ont pas de travailleur handicapé.

Je me suis un peu renseigné et j'était un peu hostile a être associé au mot "handicape" mais avec le temps je vais en faire la demande, ça me simplifiera bien la vie quand je dois m'absenter pour des traitements ou analyses.

Voila, c'est une piste comme une autre qui peut peut etre t'aider...

Fabien

Malheureusement je suis dans même cas,alors jen ai pris mon parti mais il ne faut pas que mes collègues (non tolérantes) ne demande de l'empathie pour des petites maladies ou de la fatigue, car je n'en ai plus. Ces personnes nous rendent intolérantes envers les personnes saines. Moi, j'essais même pas de leur expliquer ma maladie.La seule chose que je te conseils c'est de faire ton dossier de travailleurs handicapés, comme ça tu seras un peu plus protégé par la loi du travail. On pourra plus te faire de reproche sur tes arrêt maladie.

à bientôt si tu as besoin

Tout a fait daccord, si vous avez un emploi et que personne ne sais que vous etes malade, ne le dite a personne!!!

Si vous tombez malade a cause d'un rhume on ne vous en voudra pas, par contre si votre employeur arrive a savoir que vous etes malade chronique attendez vous au pire.

La hiérarchie n'est pas forcément en cause. Dans mon cas, c'est simplement une collègue qui me pourrit la vie. Au départ, j'ai simplement voulu permettre à mon employeur de faire des économies en demandant le statut de travailleur handicapé et aujourd'hui en raison des quelques avantages que cela procure j'ai une collègue qui me jalouse et me pourrit la vie. Le pire c'est que mes douleurs et ma situation au boulot, je suis devenue boulimique et j'ai dû passer 2 mois dans une unité de diététique au frais de la princesse tandis qu'elle pour perdre son gras, elle s'est payée une diététicienne.

Des douleurs qui génèrent de la jalousie ; on aura tout vu. Décidemment la bétise humaine n'a pas de limite. Et ma seule solution c'est de changer de boulot. Je crois que là on est très loin de l'égalité de chance et de l'intégration des personnes handicapées. Je pense même que globalement c'est un combat perdu.

J'espère sincèrement, que je suis une exception et qu'en tout cas pour ceux qui sont concernés leur hiérarchie est un peu plus dans son rôle parce que là, je parle d'harcèlement moral défini et sanctionné par la loi.

Saphro,

Ta hiérarchie est en cause car elle a le devoir, handicap ou non, de ne pas accepter quelque harcèlement que ce fut !! Si tu ne l'as pas déjà fait, parle-lui en, c'est inadmissible ce genre de comportement, tu as assez de la maladie qui te pourrit la vie sans qu'une c... ne te la pourrisse plus encore ! Le harcèlement moral entre collègues aussi est puni par la loi et ton patron peut très bien être jugé responsable s'il n'est pas intervenu en connaissant la situation.

Je me suis tue pendant plus de 12 ans 1/2 au terme desquels j'en ai eu assez et me suis plainte, ça a fortement dérangé la nouvelle direction : licenciement pour faute grave avec des faux témoignages de mes chères ex-collègues. En appel prud'hommal actuellement.

Je regrette de ne pas avoir fait ce signalement dès que cette gracieuse personne a pourri ma vie au travail, je n'en serai sûrement pas là actuellement !! Retrouver du travail à 50 ans, femme et travailleur handicapé depuis cette affaire... que c'est difficile de rebondir.

Bon courage à vous toutes et tous !!!

Merci,

J'ai fait lire la définition du code du travail à mon ancien chef. Tout le monde est au courant, y compris la médecine du travail. Mes collègues voient son manège, ses manigances mais voilà personne n'aura les c... de parler. Ca dérrange et on essaie de contourner le problème, de ne pas le voir.

Pb, je suis fonctionnaire et le licenciement c'est la révocation et c'est pire puisque l'agent perd tous ses droits (y compris à la retraite). Je sais, je ne devrai pas faire de sentiments mais c'est ainsi.

Pour l'instant, je vais tous les jours au boulot, le masque se met en place sur le trajet et ne disparait que lorsque je suis chez moi. J'adore mon boulot, mais aujourd'hui, c'est un calvaire de me lever le matin. Je suis devenue minable, je doute, je ne me bas plus pour défendre mon point de vue. Au début, alors que je suis extrêmement ponctuelle, je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à me lever le matin. Aujourd'hui, je sais.

Le pire c'est ma nouvelle collègue qui est très copine avec cette fille et qui prend sa défense parce que pour l'instant elle ne lui a montré que son bon coté. C'est une grande manipulatrice, menteuse et elle est une méchanceté strictement incompréhensible. Je ne comprendrais jamais quel plaisir on peut avoir à détruire l'autre. Comment fait-elle avec sa conscience, comment peut-elle bien dormir ?

Je cherche un poste ailleurs parce que comme toujours ce sont les plus gênés qui s'en vont. Le pire, c'est que j'ai au moins deux collègues qui ont quitté le service pour les mêmes raisons, donc après moi, il y aura quelqu'un d'autre parce que c'est viscéral chez elle.

La grande question est : Que prévoit la loi de 2005 sur l'égalité des chances pour gérer ce genre de situation ? Est-ce que cette presonne peut être considérée comme handicapée cognitive ?

Incroyable que personne ne t'aide ! Prends garde de ne pas sombrer dans la dépression ; c'est ce qui m'est arrivé il y a 10 ans suite au problème évoqué dans le postprécedent. J'ai été en longue maladie durant 3 années, mais on n'en guérit jamais vraiment totalement.

 Sans parler de révocation, n'y a-t-il pas d'autres voies à explorer, comme par exemple une mutation de ce monstre dans un autre service ? Pas de raison que ce soit toi qui partes ...

En attendant, tiens bon et bon courage !!!

Je suis déjà au max d'anti-dépresseur. Personne n'en veutparce qu'en plus professionnellement c'est une buse. C'est sans doute pour ça qu'elle agit ainsi ; il faut qu'elle existe peu importe la façon.

Mais bon ici on parle SA et non dépression. Alors changeons de sujet.

sapho... et pourquoi ce serais pas toi qui a ton tour lui montre ton mauvais coté pourris lui la vie pendant quelques semaines elle te lachera surement ...

bon courage

Non, ce n'est pas mon caractère, je ne sais pas faire. Je respecte trop l'autre et j'ai vraiment suffisamment de batailles à mener. En plus on est dans une société où l'attitude de chacun influe sur le fonctionnement global. Faire ça serait mettre en difficulté d'autres personnes et moi également car c'est une personne menteuse, malveillante et fourbe.