Dépression Senior

@Claudia.L Merci à vous.

@wahid75 Bonjour, j'ai aussi connu ce sentiment que j'ai eu régulièrement... L'absence de sens... Pourquoi continuer à souffrir quotidiennement s'il n'y a pas d'espoir ?

La dépression chronique qui m'a envahi vers l'age de 15 ans m'a dirigé à 23 ans vers des lectures ésotériques (c'est de la Spiritualité, et non de la Religion, je désapprouve totalement toutes les religions) pour voir s'il n'y avait tout simplement pas de réponses ou d'éléments de réponses interpellants et sensés. C'est un travail qui se fait sur le long terme car bien sûr on ne peut pas "croire" ce genre de textes sur parole, mais on peut se faire une idée globale lorsqu'on lit plusieurs écrits décorrélés à la fois dans le temps et dans l'espace qui convergent vers des vérités et réalités profondes de la vie qu'on ignore totalement. Une formidable cohérence apparaît au fur et à mesure que j'ai poursuivi ces lectures.

C'est une aide pour moi sans laquelle je n'aurai sûrement pas pu tenir dans un quotidien de souffrance. Et je dois rajouter à cela l'acharnement et l'incompréhension total des personnes se disant "professionnelles", qui au mieux, sont impuissantes face à certaines situations délétères qu'on vit et qu'on ne peut fuir.

Après plusieurs années de lectures et de réflexions intensives sur le sujet, j'affirme, mais peut-être que cela n'engage que moi, que la spiritualité devrait occuper une place centrale dans la vie de chacun, et que quiconque choisissant délibérément de l'ignorer ou de la rejeter s'expose à des peines et souffrances plus ou moins intenses car baignant dans une ignorance destructrice certaine ("L'ignorance est le pire des fléaux" dit-on).

Ainsi je peux vous inviter à lire des récits médiumniques et de chaneling visant à élargir votre vision de la vie, ceci dans un premier temps.

Bien à vous.
Nicolas

@Nikolas77 Bonjour

Oui, ce sentiment je le connais de manière identifiée depuis l’âge de 23 ans, une forme de prise de conscience mais incapable de mettre des mots juste sur ce sentiment dévastateur, à l’époque.

A cette prise de conscience s’est amplifiée la douleur, l’angoisse, une incapacité d’en parler ou d’avoir dans l’entourage quelqu’un en mesure de vous tendre la main ou plutôt une oreille. Je me souviens d’avoir eu deux alternatives à ce moment précis face à cette douleur indescriptible, en finir ou fuir. Les deux solutions, avec le recul, n’étaient pas les bonnes. Le désespoir, la douleur, le manque de sens et de perspective vous mènent à ces choix irrationnels. Il fallait maintenant vivre avec cette souffrance et ce manque de sens de manière consciente et continue.

Jusqu’au jour j’ai croisé un livre qui m’a permis un instant de trouver un peu de calme et d’apaisement. Un livre qui avait pour titre « De l’autre côté du désespoir » de André Comte-Sponville.

Cette lecture c’était un espace d’apaisement qui a permis un  soulagement pour continuer une vie moins pénible, une aide véritable que cette lecture. Mais des tentatives d’aller vers la religion, la philosophie, l’engagement social… pour dominer ses pensées et empêcher cette dépression de prendre les rênes de votre vie, sans succès car inconstant dans l’action de réflexion, les moyens pour être aidé par un spécialiste à l’époque, et probablement l’ignorance aussi. Une alternative concrète  se précise à l'époque, l’implication totale, sans réserve  dans le travail de manière excessive non pas pour trouver un quelconque  sens, mais vivre dans le cadre de l’entreprise, cadre visible, balisé par des règles sécurisantes, des objectifs constants (immédiats, moyens et long termes). C’est concrets, palpables, avec des résultats constatés. Une reconnaissance professionnelle et sociale. Le danger, c’est que cela devient une vérité de vie au détriment de sa propre vie (individuelle, intime, familiale, sociale…)

C’était une aide pour moi aussi cette implication dans le travail sans laquelle je n’aurai sûrement pas pu tenir dans une vie de souffrance, un entourage totalement absent de cette réalité y compris –je pense- pour lui-même.

Je constate que le travail a été une aide de transition en effet, mais à la retraite les difficultés non réglées, non traitées ressurgissent de nouveaux et nous rappellent la nécessité qu’une vie à besoin de sens, de direction, d’un chemin qui vaille le coup pour un épanouissement, une existence apaisée et pourquoi pas heureuse.  

Je constate que la difficulté existentielle –manque de sens- est aussi forte que par le début. La recherche d’un chemin d’analyse et de réflexion pour comprendre comment apaiser et admettre une nouvelle phase de la vie (retraité) avec les modifications biologiques, physiologiques et psychologiques ? Ce qui se rajoute aux douleurs d’un passé qui a fait son œuvre en fragilisant tout une vie. Alors, oui je suis tout à faire d’accord pour dire que la lecture sur la spiritualité (non le dogme religieux) qui consiste à forger l’esprit rationnel pour tenter de comprendre davantage l’humain est une réalité. Je serai ravi de connaitre les auteurs de ces récits et je me ferai un devoir de les dire.

Merci pour votre intervention Nicolas, bien à vous,

Wahid

@wahid75 Bonjour,

Effectivement le comportement de fuite n'a pas vraiment de sens, si ce n'est à la limite remettre à plus tard des réflexions concernant les problématiques rencontrées lorsque l'on se sentira plus en paix pour le faire.

Pour ma part je peine parfois dans le travail car ma dépression me prive d'énergie ou de volonté, je n'y ai jamais vraiment trouvé refuge.

Pour les lectures j'ai particulièrement apprécié les récits de Robert Hugh Benson, ancien prêtre catholique qui a découvert dans l'après-vie l'immense supercherie des religions, et qui a manifesté l'envie de rétablir la vérité par canalisation auprès du médium Anthony Borgia. Les textes originaux sont en anglais mais ils ont été traduits, il y a un recueil de 4 livres entièrement traduits : Life in the World Unseen, Here and Hereafter, Heaven and Earth, et More about Life in the World Unseen. C'est un mélange de description des mondes astraux, de vérités profondes et de prises de conscience.

Il y a également les livres de Daniel Meurois, cela fait un moment que je les ai lus et je ne me souviens plus trop de leurs contenus exacts, j'en avais apprécié certains plus que d'autres, il faut lire les descriptifs et voir ceux qui peuvent nous intéresser.

Enfin j'apprécie particulièrement les 3 livres Conversation avec Dieu, de Neale-Donald Walsch, parus dans les années 90. Ce titre peut être provocateur et déroutant mais au fond seul le mental humain non éclairé et immature condamne sans véritables arguments des évènements ou situations qui ne s'aligne pas avec ses préjugés. Tout ça pour dire que ces livres méritent qu'on s'y intéresse, mais bon, en spiritualité, il n'y a aucune obligation, juste de l'observation et des éléments de réponses amenant toujours à manifester plus d'Amour.

Bien à vous,
Nicolas