Les problèmes dépressifs des malades atteints de spondylarthrite et de fibromyalgie

Pour vous donner mon témoignage si cela peut vous être utile : j'ai essayé plusieurs sortes de psy.

Pendant mes séances de psychanalyse, je n'arrivais pas à parler car je ne la voyais pas et je ne l'entendais pas;

La psychothérapie cognitive ne m'a rien fait non plus ni la relaxation qui allait avec (il fallait par exemple serrer un poing puis relâcher très vite).

La psychothérapie m'a servie un peu au début mais je n'arrivais pas à parler de mon enfance, seulement de mon quotidien qui me pourrissait et me pourrit toujours la vie.
Ensuite, elle m'a passée en psychanalyse étant donné que ce n'était pas remboursé et, tout ce qu'elle a trouvé à me dire, c'est "de toute façon, vous ne voulez pas payé moins cher", je n'ai pas compris et elle ne m'a pas expliqué quand je le lui ai demandé et j'ai arrêté.

J'ai essayé deux psychiatre :
1 que j'ai dû quitter à cause de mon travail car je ne pouvais plus y aller le midi et quand j'ai pu y aller de nouveau 3 ans après c'est elle qui n'a pas pu me reprendre.
1 que j'ai quittée car elle me disait que c'était la faute de mon travail et je lui rétorquais que je devais absolument travailler pour vivre ce qui est vrai. Quand j'ai voulu y retourner parce que j'avais compris qu'elle avait raison et que j'ai dû avoir plusieurs arrêts de maladie et 1 mi-temps thérapeutique, elle n'a pas pu me reprendre.

Ensuite, j'ai essayé l'hypnose et j'ai fait 4 séances avec 1 mais elle ne pouvait plus me prendre le midi ni le soir après mon travail et 4 séances ce n'était pas assez.
J'en ai essayé un autre pour l'hypnose mais j'ai laissé tomber au bout de deux séances car sa méthode n'était pas du tout la même et ne me faisait rien.

J'ai vu une magnétiseuse pendant 4 ans ; cela m'a fait du bien au début et j'ai commencé à parler de mon enfance et de ce que je vous ai raconter mais j'ai arrêté car elle ne comprenait pas que je ne guérisse pas ; elle ne voulait pas accepter le fait que j'avais de la fibromyalgie et s'obstinait à me dire que je n'en avais pas et que c'était moi qui ne voulait pas guérir.

Depuis environ 2 ans, je vois un autre magnétiseur et cela me fait un peu de bien mais je lui parle difficilement de mon enfance.
J'ai aussi vu une infirmière il y a un peu plus de deux ans qui m'a aidée à comprendre des choses.

Depuis février 2012, je vois une psychiatre et, grâce à elle et aux témoignages que j'ai lu sur  Carenity et à vos messages de soutien qui me font du bien, la semaine dernière, j'ai réussi à lui parler de mon enfance et je sais que maintenant je vais continuer sur ma lancée car j'en ai besoin et j'ai vu jeudi dernier qu'elle était à l'écoute et qu'elle me comprenait.

Bonne journée à toutes et à tous.

Angelina

Ton parcours pour trouver de l'aide a été vraiment chaotique et tu as connus vraiment de nombreux échecs

Je t'admire d'avoir malgré tout continué et je suis heureuse de voir que tu as enfin trouvé quelqu'un qui te conviennes

Tu dis que c'est grâce aux témoignages qu'il y a sur Carenity que tu as pu commencer à parler de ton enfance, c'est super si tu as réussi à faire sauter le blocage que tu avais depuis xxx temps, car tu vas pouvoir enfin te libérer petit à petit

Je suis un peu dans le même cas que toi, j'ai aussi pris conscience de ce qui m'empêchait de craquer quand je ne suis pas bien, tout date de la mort de mon père et d'une réflexion que m'a fait une de mes tantes comme je vous ai dit plus haut dans le post

Dargent,

Merci pour ton message.

Je te comprends car moi aussi tout date du décès de mon père il y a plus de 30 ans.
Je n'ai d'ailleurs réussi à faire le deuil qu'il y a un peu plus d'un an.
J'adorai mon père avec qui je m'entendais super bien, à qui je me confiais car, à l'époque, je ne pouvais pas le faire avec ma mère qui était très dure et très autoritaire avec moi et je n'aurai jamais pensé à consulté un psy car car personne n'en parlait et n'en voyait.
Il me comprenait et me soutenait, pas devant maman mais il m'aidait.

Il n'y a pas encore si longtemps, quand je parlais de papa, je pleurai puis j'ai pu en parler en ayant seulement les larmes aux yeux.
Depuis très peu de temps, j'arrive à en parler avec juste de l'émotion dans la voix et dans le regard.
Je progresse dans le positif mais c'est très lent et ma fibromyalgie évolue trop vite dans le négatif.

Bonjour à toutes,

Dargent m'a invité à venir m'exprimer dans ce forum. Je suis dépressive depuis plusieurs années. A 20 ans, j'ai fait une TS, un appel, je suis restée une semaine à l'hôpital, un médecin a conseillé de voir un psychiatre. je suis allée en voir un il m'a montré une brochure, il voulait dés la première séance que je sois internée en psychiatrie. J'avais fait une dépression suite à une déception amoureuse et de méchantes réflexions de ma mère.

Mon père s'occupait lui de mes notes à l'école.J'avais eu la tête vide en Terminale, je ne pouvais plus faire d'interro, je réécrivais toujours la même phrase. J'ai redoublé mon Bac. Après je suis allée en BTS, c'est là que j'ai fait cette TS. 

Ma deuxième période de dépression a eu lieu en Avril 1999. Je travaillais dans une Association sportive et cette association a voulu adhérer à la Fédération. Résultat j'ai du débarrasser les bureaux et rendre les clés à la Mairie. Je travaillais seule, on me faisait confiance, je partais de temps en temps le week end lorsqu'il y avait des compétitions, nous faisions une réunion après.Je partais avec mon sac banane et des chèques signés pour payer l'hôtel, le restaurant.On a même voulu me donner la signature, j'ai refusé car c'était d'autres responsabilité que de faire la comptabilité en plus du secrétariat. J'avais commencé en Novembre 1996 en C.E.S. Je faisais ma deuxième année de C.E.C, il m'en resté 3 (ans). La D.D.T.E de Lille avait accepté mon emploi jeune. Mais la Fédération a fermé l'électricité, le chauffage et le téléphone. Ils voulaient de nos skaters, des nouveaux jeunes membres bénévoles, mais pas ceux de l'ancien Bureau. Mon contrat s'est terminé en Novembre 1999. Le Secrétaire Général a tout tenté, mais en vain, le Président a démissionné, le Secrétaire Général est parti rejoindre sa fille dans le bas de la France.

Depuis Avril 1999, le médecin m'a prescrit au début du magnésium. Ado, mon médecin pensait lui aussi que je manquais de magnésium. Puis ce fut l' anti dépresseur, le somnifère, l'anxyolithique (je ne sais plus l'écrire lol).

Mes maux de tête ont empirées et sont devenus des migraines de tension.

J'ai déménagé dans le Cambrésis. En Juin 2004, je suis allée dans une Unité de Soins Anti Dépression. J'y suis restée un mois. En revenant mon conjoint m'a dit "ici, tu n'auras pas ton plateau déjeûner ".

Vous l'avez sans doute deviné, la dépression est une maladie que seules les personnes qui en sont atteintes peuvent comprendre. En sortant de l'USAD, le psychiatre que je voyais là-bas m'a suivi. Mais je suis allée voir un autre psychiatre qui pourrait me comprendre. Deux séances ont suffit pour en changer. Je suis allée en voir un, qui l'autre aussi, a voulu me faire interner, il savait que mes rapports avec ma mère n'étaient pas au top, il m'a proposé de me reposer quelques jours dans un Centre car ça allait être bientôt le mariage de mon frère.

Mon frère est plus jeune que moi de six ans et j'ai toujours pensé qu'il était le préféré, malgré les négations de mes parents. On ne s'est jamais beaucoup parlé, encore aujourd'hui. Mon mari m'a dit en Juillet "ton frère ne t'appelle pas pour prendre de tes nouvelles". Et bien non.

Mon copain a fini par en avoir marre de ma dépression, il m'a dit un soir "demain tu appelles ta mère et tu déménages". On s'est connu en Avril 1996, je suis parti en Mai 2008 après une embolie pulmonaire.

Mes parents m'ont hébergé pendant 4 mois. Mon père m'a dit "A combien estime tu ce que tu manges par mois ?. On va dire 100 euros. Tu restes 4 mois, Tu ne donnes rien, on a payé à Alicia (la plus vieille fille de mon frère) une cabane en bois qui a coûté 400 euros.

J'avais grossi, leur médecin m'a prescrit un régime et chez mes parents j'étais obligé de le respecter. C'est quand j'ai trouvé un nouveau psychiatre à Douai, il m'a supprimé un cachet pour les troubles de l'humeur que j'ai perdu 10 kgs et que j'ai arrêté de suer autant. Après j'ai trouvé un travail et un appart.

L'histoire n'est pas finie, je m'entendais bien avec ce psychiatre, il m'a serré la main quand je lui ai dis que j'avais trouvé du travail ...

Jusqu'à ce que ... je fasse une TS le 06/11/2008, j'ai dormi deux jours, le lendemain matin, j'avais à la porte les pompiers, les gendarmes et mes parents. Le Collège avait appelé mes parents, Un prof et un élève avec lesquels j'allais en cours ont dis que je sentais fort la sueur et dans la cour les élèves me trouvaient grosses. Quand tout cela m'a été raconté, j'ai pleuré et il arriva ce qui est arrivé. J'avais rencontré le 12/10/2008 un garçon très gentil.

Je suis allée à l'Hôpital d'Arras du 08/11 au 19/11. Là j'ai vu une psychiatre qui a été la meilleure de toute, je pouvais enfin me confier.Après ma sortie, ce garçon a emménagé avec moi de peur que je ne recommence, ma psy, je l'ai vu régulièrement. Le 11/05/2009, j'ai appris que j'étais enceinte de trois semaines. La nuit suivante, je perdais du sang : c'était un oeuf clair. Ma psy a appelé le lendemain, elle m'a dit "vous souhaitez me voir ?", j'ai dis oui. Elle m'a dit "A votre place, je serais couchée, tous les problèmes que vous avez avec votre mère, etc ...". Une psy qui dit ça, ça voulait dire quoi que j'étais forte. 

Mon copain et moi avons acheté une maison en Mai 2009. Entre le crédit pour la maison, la grossesse, le déménagement, l'emménagement, le mariage : 04/07/2009, j'avais perdu du poids.

A cause de mon déménagement, je n'ai pas pu revoir ma psy d'Arras,j'ai du aller au CMP à Carvin. La première psy que j'ai était péte sec, pas souriante, j'ai demandé à changer là elle prend des notes et me laisse parler. Elle me pose une ou deux questions.

J'ai vu deux ou trois fois au CMP une psychologue, elle est bien, la psy m'avait conseillé de la voir car j'avais selon elle besoin de parler (vous allez vous dire, c'est sûr lol !).. Mais j'ai annulé le dernier rdv. J'étais malade la veille au soir du rdv, J'ai fait une fois de la sophrologie avec elle mais je n'y arrive pas. Même en groupe j'ai essayé, je n'arrive pas à me laisser aller.

Tout cela pour dire qu'il faut voir un psy, on doit mettre des mots sur la douleur, parler, dire ce que nous avons sur le coeur, parler du passé, des violences (j'ai lu tous les témoignages, ça m'a pris du temps). Voir un psy ne signifie pas être folle.  

Merci pour ton témoignage très intéressant.

J'ai toujours donné de l'argent à ma mère lorsque j'habitais chez elle dès que j'ai travaillé mais, ce n'était pas la même chose car elle était seule et ne gagnait pas beaucoup.

Je suis contente pour toi que tu aies réussi à réagir et à te faire une vie meilleure.

J'espère que cela va m'arriver aussi car je n'en vois plus la fin.

Amitiés.

Angelina, c'est un beau prénom,

J'ai dérapé un peu je crois, je parle trop de moi dans mon témoignage.

Mes parents sont en retraite , mon père a 1 000 euros par mois et retouche 3 000 tous les 3 mois, ma mère a un peu plus de 200 euros malgré 14 ans ans de travail : contremaître dans une usine de couture et femme de ménage et deux enfants.

Mais même en 1996 ou 1997, alors que je travaillais à mi-temps, je devais donner 500 Francs qui allait sur le compte de mon frère pour qu'il s'achète une chaine hifi.

Pour mon bien être, j'habite à 30 minute de chez mes parents. Ils ne viennent qu'aux anniversaires : 1er Mai celui de mon mari et le 04/09 le mien. On va chez eux à la Nouvelle Année, à Noél, à la fête des Mères, à la Fête des Pères, chez mon frère à son anniversaire le 18/10, aux anniversaire de ses deux filles : 04/12 et 05/02, de sa copine le 03/12, et les anniversaires de mes parents : ma mère le 06/10 et mon père le 14/11.

J'espère pour toi que de bonnes choses vont t'arriver. 

Amitiés

Coco

Merci pour ton témoignage très émouvant

Lorsque tu m'avais parlé de ta dépression, tu m'avais déjà donné des détails, après avoir lu ce post, je m'aperçois que ce n'était qu'une partie de tout ce que tu as traversé jusqu'ici

Pas étonnant que tu ne sois pas bien et que tu en sois arrivée à faire des TS

J'espère que tu vas arriver à t'en sortir avec la nouvelle psy que tu as

Tu as parfaitement raison de dire qu'il faut parvenir à mettre des mots sur le maux, mais ce qui est le plus difficile, c'est de trouver la bonne personne

Tous les psy ne nous conviennent pas obligatoirement, car ils ont tous une technique propre 

Rassure toi, tu n'en as pas dit trop, et tu as tout à fait le droit de parler de toi

Comme toi, depuis que je suis dépressive, j'ai vu xxxx psy, il m'est arrivé d'en avoir qui ne me convenait absolument pas, et aussi d'en avoir avec qui je peux vraiment avancer

Depuis le début de ma fibro, je me suis rendue compte que j'avais besoin plus que jamais de l'aide de ma psy

Car je me suis aperçue que lorsque je ne suis pas bien, j'ai encore plus mal

Bon courage à toi

Bonjour,

Je prends le train en marche et je n'ai pas pu lire tous les commentaires. Mon expérience avec les psy

En fait j'ai craqué un jour au boulot, je suis donc allée voir mon médecin et lui ai demander un psychiatre car ce jour là j'étais dans un état ou j'aurai pu faire du mal aux autres. Déprimés je l'ai toujours plus ou moins était, demander le matin que se soit le dernier jour et le soir que ce soit ma dernière nuit, j'ai prié une bonnes dizaines d'années. Pourquoi pas le succide ? Pas possible je ne pouvais laissé mon fils et je ne voulais pas qu'il en porte une responsabilitée, car cela n'avait rien avoir avec lui.

Dés mon premier rendez vous chez la psy je lui ai dit que je ne savait pas si c'était le mental qui avait entrainer le physique ou vis versa.

Mais il a fallu déjà s'occupé du mental et ça a pris deux ans Pour différentes raisons mais je vous épargne les détails.

Quand on a trouvé le bon traitement et que j'ai déposé un petit petit peu de bagage j'ai eut la chance d'avoir trois mois d'adrénaline où tout était possible, malheureusement mon corps c'est cassé d'un coup. L'osthéopathe a ma deuxième visite a suggeré que je me fasses suivre pour fibro.

Ma psy quand je suis allée la voir, c'était documenté sur le sujet à réception de son courrier.

Et il a fallu un an avant d'avoir le diagnostique final, et depuis je n'ai pu appeler la mort,ni le matin, ni le soir. J'ai eu la force de faire toutes les démarches car ma psy m'a soutenue, tout le long du chemin. Ensuite on a fait un travail d'acceptation qui mes  bien utile et qu'elle a bien fait car en octobre l'an dernier elle es tombée malade et je me suis demandée comment j'allais faire s'en elle. Les 1er mois pas facile en mars j'ai même craqué et je suis allée en voir une autre mais franchement j'attendais le moment ou elle s'endormirait. A la 3ème séance je me suis sentie tellement pas à ma place que j'ai arrêté.

Surtout qu'au cad il y a une psychologue qui me suis et qui m'a fait faire un test qui c'est révèlée être d'une justesse pas croyable. Du coup on ai rentré tout de suite dans le vif du sujet sachant qu'elle ne fait que les douleurs chroniques. Je devais y aller en juillet malheureusement le rendez vous a été reporté au 18/10, et je croise les doigts pour que rien ne vienne entravé ce rendez vous.

Une demi-heure avec la psy pour faire le point puis une demie heure avec elle et le neurologue en plus. J'ai vraiment besoin de faire le point, mais je ne m'en suis pas trop mal sortie, plus difficilement que quand j'étais accompagnées par ma psychiatre.

Voilà j'espère que mon témoignage pourra aider quelqu'un.

Et ma conclusion sera si vous avez un bon relationnel avec un psychiatre ne faite pas la route seule.

Kinou

Merci beaucoup pour ton témoignage

Je rejoins tout à fait ce que tu dis, lorsque tu dis qu'il faut un bon relationnel avec un psy pour pouvoir arriver à quelque chose

C'est parfois un peu compliqué d'en trouver un avec qui on accroche, mais ça vaut le coup de chercher

Tu as l'air d'avoir un bon suivi au CAD et c'est vraiment tant mieux pour toi

J'espère que tu finiras par trouver une psy avec qui tu pourras aussi bien avancer qu'avec ton ancienne

Bon courage à toi

Je suis d'accord. Le relationnel avec le psy compte énormément.

Bon courage.