Les problèmes dépressifs des malades atteints de spondylarthrite et de fibromyalgie

Très chères tous et toutes,

Merci à nouveau pour votre participation, mais ce qui me gêne actuellement dans le débat, c'est que j'ai un peu peur de gêner les personnes du forum dépression....

je crois que j'ai poste sur le forum fibro!!

en qq mots je suis fibro ais aussi depresive en ce moment je pleure sans cesse

j'ai deja fait un sejour en psy!! et un autre je crois n'est pas loin!!

merci de nous donner la parole quand tout va mal et quand on a l'impression d'etre au bout du bout

 abientot yvette

Alfira

Je pense qu'on est vraiment au bon endroit pour avoir ce genre de débat

Les personnes du forum dépression sont bien invitées également à venir nous rejoindre, je vais essayer de diffuser un peu plus le lien vers ce post 

Car cela serait pas mal si des personnes qui n'ont ni l'une ni l'autre venait partager avec nous leur expérience

L'avantage d'être sur ce forum, c'est qu'il n'y a vraiment que les personnes qui se sentent concernées par le problèmes qui viennent nous rejoindre

Antoine pourra peut être nous donner son avis

Rebonjour,

 je viens de suivre les messages déposés par plusieurs d'entre nous et j'en déduis que nous sommes toutes concernées par un sujet qui s"est passé dans notre enfance .

c'est impressionnant comme les événements de l'enfance influent sur notre vie et  nous font réagir différemment mais nous font tomber vers la dépression et pour certaines commme moi,  vers la fibro ou d'autres pathologies.

dargent, nous avons des choses en commun, nos parents qui souhaitaient un garçon : on se demande alors : pourquoi ce gachis ????? Car la culpabilité reste toujours dans nous : pourtant, nous n'y sommes pour rien !!!!!!!

En plus, ce qui s'est passé pour moi, c'est que ma mère a perdu un garçon mort-né, 2 ans avant que je naisse !!!!!

Je ne suis pas responsable de ce terrible événement, pourtant, on m'en a voulu, surtout ma mère ......

Mon père lui était mon complice, mon copain, mon confident, c'était tout pour moi, mais il est parti le premier et m'a toujours dit que j'aurais d'énormes problèmes avec ma mère : il ne s'est pas trompé : je l'ai gardée pendant presque 5 ans, invalide avec un caractère impitoyable, personnel et un jour je me suis enfin décidée à la placer dans une maison de retraite, car j'étais au bout du rouleau.

la fibro était détectée, les spécialistes me demandaient de la placer sinon, ma santé en serait  altérée, et, c'est ce qui s'est passé : la dépression s'est aggravée et maintenant, je suis sous traitement constant avec des poussées là aussi : culpabilité, angoisses, ect

Voilà ce que je voulais ajouter en plus de ce matin, à +,Amitiés à toutes, urphée

Urphée

Je suis tout à fait d'accord avec toi, nous n'y sommes pour rien, mais nous en subissons les conséquences depuis des années

Pendant pas mal de temps, je n'arrivais pas non plus à communiquer avec ma mère, et je n'avais pas non plus vraiment de soutien de la part de ma soeur

Comme ta mère, ma mère a perdu un enfant juste avant mon frère et je pense que c'est ce qui a encore plus renforcé la différence que mon père faisait avec mon frère

Heureusement, maintenant, je suis plus complice avec ma mère, et elle est mon soutien fidèle dans la fibro, sans elle, je n'aurais jamais eu d'appartement

Malgré tout, j'ai fait le choix de ne pas être dans la même ville qu'elle (ni de mon frère d'ailleurs) pour vraiment garder mon indépendance, elle vient de temps en temps chez moi, et moi chez elle

Hier, j'ai vraiment compris, à quel point le fait de m'être comme ça refermée sur moi même, sans dire mon mal être avait pu être dévastateur, car même encore maintenant j'ai du mal à dire ce qui me tracasse 

Alors qu'hier j'étais vraiment pas bien du tout, le fait d'avoir pu en parler avec un ami, m'a permis d'évacuer pas mal de choses et je me sens mieux aujourd'hui, même si malgré tout les douleurs sont toujours aussi présentes

C'est bien, si tu as pu reprendre un lien avec ta maman, dargent., c'est super pour toi, d'avoir pu faire  la paix avec elle.

mais, en ce qui me concerne, j'ai trop de sacs à vider encore et je ne fais que mon devoir en ce moment pour la mienne : je paye assez cher , au sens propre et au sens figuré, tout ce qui s'est passé depuis des années, les non-dits, les mensonges, les vérités que je ne sais que maintenant, et tout le reste .....

Je veux arriver à vider ces sacs, et après peut-être que je pourrais être mieux dans ma tête, dans mon corps.

 cette saleté de fibro sera peut-être moins forte, ces douleurs représentent le mal-être , le raz le bol de mon cerveau qui crie à l'aide et ne peut plus supporter les  médisances .

A+ Amitiés

je ne sais plus qui dit que l'inceste ne la pas detruite !!moi oui!!!

apres 17 ans de therapie je suis encore en ce moment au fond du gouffre ou il n'y a que detritus !!

je suis faites de miettes qui se colent et se decomllent suivant les jours!!

un mots de mes proches plus fort que les autres et je suis a nouveau celle qui a ete RIEN!!

pas rancune ni de rancoeur ni de haine cela ne sers a rien!! une gande douleur

pas moment j'ai l'impression que toutes ces cicatrices souvrent et que mon corps est envahit d'une hemoragie interne!!!

cela passe je me remet a vivre jusqu'au prochain cailloux sur mon chemin!!

courage a vous toutes

Cristal

Je suis désolée de voir à quel point tu es mal, viens nous rejoindre ici quand tu as besoin de parler

Ce topic est vraiment fait pour parler de notre mal être et de la relation qu'il y a entre nos pathologies et la dépression

Plus tu arriveras à en parler ici puis avec ta psy, plus tu pourras te libérer et finir par te sentir mieux

Je t'envoie plein d'ondes positives

Je vais me permettre de donner un avis purement personnel concernant la depression et je dis-bien mon ressenti.A 21 ans j'ai perdu une petite soeur  Patricia de presque 18 ans. Je me souvient avoir été très fatiguee et à l'epoque je travaillais dans un milieu hospitalier : auxiliaire de vie : soin paliatif  dans le dept 95 et j'ai pris mes jambes à mon cou ,  je pouvais encore le faire ! avec un ami nous sommes parti 4 semaines faire le tour de la Corse  soleil autre chose à voir ,puis j'ai pete un cable et démissionné et largué mon petit ami . Pas de medocs. MAIS LE SPORT Je reprends quelques petites études et 10 ans apres je perds mon frere Jean-Pierre et là les pleurs , les pleurs puis TS hopitalisation 1 mois, 2 mois d'arrets et suivi 2 fois par semaine par une femme formidable, j'avais repris aussi le SPORTet la vie continue. Plus de medocs.  Par contre au décés de ma petite maman, là j'avoue que j'étais mariée à un muffle , j'étais déjà opéré de l'estomac mais j'ai eu pendant plus d'un an des douleurs attroces surtout dans le dos, je dirais absente de moi-meme pendanr un an  et KO , très fatiguee, perte d'interet , divorce Pour moi le chateau de carte s'est écroulé. Donc aussi au boulot apres operation bas-ventre , on m' mise à la poubelle;La depression c'est la perte de gout, d'interet des choses, de se sentir inutile sur terre, ne plus se laver quelques jours,avoir perdu ses reperes, ne plus dormir et ne plus se faire à manger sauf des boites et sandwichs,  manger que le soir par exemple que des bonbons au chocolat pendant 1 mois !rester en pyjama et avoir du mal à jeter ses poubelles, ne plus faire son menage,   ne plus classer son courrier et ranger ses affaires, regarder betement la tele sans rien comprendre pour meubler et dormir devant la tele et pas dans son lit !,  pour avoir une compagnie ! c'est se retirer petit à petit de la vie comme si on preparait son depart doucement pour partir car on ne veut plus souffrir, la douleur morale peut-etre très intense voir insurmontable mais je n'irais pas jusqu'à dire aussi forte que vos douleurs mais à force de vouloir tenir, il y arrive un moment ou s'est forcement plus insurmontable et qu'il faut faire quelque chose.. Et, si vous vivez seule ou seul , vous faites peur aux gens et meme au reste de la famille car la depression est comme on dit : une maladie de la tete !  alors imaginer comme on peut etre dangereuse, il y a aussi de la pudeur pour ne pas dire les choses. ..; par exemple ma tante en Province ne se souvient pas etre restee couche pendant plus d'un an à la perte de sa mère et rebelotte la meme chose pour son divorce mais la; difference c'est que sa fille était sur place pour lui dire de se laver et lui faire à manger, ce qui me fait sourir c'est qu'elle me dit au tel tu prends toujours tes cachets, la depression fait peur à tout le monde , on est plutot perçu comme une personne sans volonté à certain moment, et là si si vous a connu comme une super-woman c'était un tort d'en etre une car on ne va pas vous rater, ni comprendre ce que vous avez, je suis obligee de me montrer nu et de monter mes compte-rendu operatoire pour essayer que l'on comprenne mon ralentissement plysique et j'ai du aller prier à l'eglise he oui comme si Dieu pouvait faire quelque chose car je ne comprenais pas pourquoi physiquement je ne pouvais pas avancer, alors dans un parloir une benevole a pris le temps de m'expliquer que ce ne serait plus mon cerveau qu'il fallait "écouter pour faire les choses mais plutot mon corps et là j'ai compris, compris ce qu'il m'arrivait. Ce qui est plus dur c'est surtout le manque de soutien et de contact, cela engendre encore une souffrance suplementaire. Ce n'est guére encourageant. C'est pourquoi j'ai pris contact avec une association pour essayer de me rendre utile. Je n'ai pas besoin de pitié mais de soutien. De plus il faut parfois changer de traitement, on ne sait pas comment le dire , on a pas les mots, on voudrait tellement retrouver qui on était avant mais c'est pas possible, je me dis maintenant que c'est comme la vieillesse . Le plus dur aussi c'est d'arriver à dire ouvertement je ne peux plus faire cela, je ne suis pas en état en ce moment, devoir se justifier est toujours douloureux. Ayant une amie en Province qui à 60 ans qui, a la sclerose en plaque depuis 20 ans , je sais qu'elle souffre énormement et n'a jamais accepté d'etre en fauteuil, sa fille s'en occupe beaucoup, mais je sais qu'en connaissant des personnes qui ont eu le feu de la vie en elles et une rage de vivre intense, elle est de venue tres agressive et s'est mise à boire , et est naturellement très depressive. Toute maladie fait peur naturellement mais surtout parceque on a pas envie que cela nous arrive, c'est logique ! Bon le me suis invité à vote discussion parceque je suis quelqu'un d'ouvert et naturellement que je suis allee voir sur ce site d'autre maladie pour comprendre comment cela se passe pour les autres . Voilà on en bave quand-meme!

BON COURAGE A TOUT LE MONDE

Bejilyne

Merci beaucoup pour ton témoignage vraiment émouvant

En le lisant on peut vraiment voir comment les épreuves, la fatigue physique et la maladie t'ont conduite vers la dépression

Je peux très bien comprendre que pendant plusieurs années, tu as refusé d'avoir un suivi psy et que tu as trouvé dans le sport un défouloir et une façon d'échapper à ton mal être

Ce n'est que lorsque tu as été vraiment au bout du bout du bout de ce que tu pouvais supporter que tu as vraiment craqué 

Tu es la première du forum dépression à venir sur ce post et à partager avec nous, c'est vraiment super

Il faut espérer que d'autres suivront ton exemple

Par contre stp, pour qu'on ai moins de mal à lire tes post, peux-tu les aérer

La fibro fatigue énormément mes yeux, et c'est le cas aussi pour d'autres pathologie, car cela nous demande vraiment un effort pour arriver à suivre

Merci beaucoup à toi