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Je me croyais forte, mais je suis hyper-émotive
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Utilisateur désinscrit
hello miss
émouvant texte d'intro!
personnellement, e me croyais également fort avant tant professionnel que privé et la chute a ete très rude (en partie a causes de décès violents également); alors e pense te comprendre encore mieux.
les moments de blues ou anxiété viennent me rapeller régulièrement que e suis encore fragile...
enclin à discuter avec toi si tu le désire,
à bientot?
pierre
Utilisateur désinscrit
Bonsoir Pierre,
Bien sur, ça me fera plaisir de discuter avec toi de temps en temps, mais le problème avec moi, c'est que je n'ai pas vraiment d'heure. Je fais du bénévolat dans 2 Associations qui me touchent particulièrement parce qu'elles m'ont bien soutenue pour d'autres problèmes (addictions diverses de produits licites et illicites, et algo-neurodystophie). J'y passe pas mal de mon temps, mais ça fait du bien d'aider les gens qui souffrent surtout quand tu peux les aider de par ta propre expérience. En plus, tu n'attends rien en retour, mais parfois quand tu apprends de bonnes nouvelles, c'est un véritable cadeau du Ciel. Je n'ai fait qu'un témoignage hier soir, car il y a tant à dire... et puis, je n'aime pas trop parler de moi. Je ne pense pas que ce que j'ai écrit soit émouvant, c'est juste la vérité, comment se sont passées les choses, sauf que j'ai fait bref parce que si j'avais dû entrer dans les détails... d'ailleurs, je n'aurais pas eu besoin de 10 ans de Psychanalyse, d'autant que ce n'est pas fini. En tout cas, mon Psy, avec qui j'étais comme une autiste au départ (incapable de déccrocher une parole), nos rapports ont bien changé parce que maintenant je le fais rire. D'ailleurs, je lui ai dit que je lui ferai payer la prochaine consultation. Il pense que j'aurais dû être comique parce qu'il ne m'arrive que des trucs de oufs et ma façon de raconter tout ça le fait rire ! Je lui ai répondu, ok parce que c'est moi et je ne considère pas que ce soit si important, mais s'il s'agissait de quelqu'un de proche, ce ne serait pas la même chanson. Mais, si je ne prends pas c qu'il m'arrive à la dérision, je n'ai plus qu'à m'acheter un arc et des flèches. Parce que j'ai déjà essayé d'autres trucs, genre mélanges pas très catholiques, mais à part de me plonger dans le coma, c'est tout ce que j'ai réussi à faire ! C'est ça, la mauvaise herbe... tu l'arraches, et elle repousse de plus belle.
Ca m'a fait plaisir de passer un petit moment avec toi, surtout que pour moi, c'est une première (je me suis inscrite dans la semaine), et sûrement je vais galèré un peu au début pour comprendre le foncttionnement de ce site.
Je te souhaite une bonne soirée et un bon week-end. Jazzpsybel.
Utilisateur désinscrit
bonsoir,
bienvenue parmi nous!
moi aussi je me croyais forte,je suis handi mais je ne voulais jamais rien demander a personne,j attendais qu on me le propose,hors on ne me le proposait jamais!!du coup en novembre,hospit,pour un "burn out"en plus de mes soucis de sante,j avais sombre ds une depression,abandonnee par mon entourage qui ne supportait plus mon handi et m entendre dire j ai mal!!du coup 5 jours d hosto ss visites ni msg!!tres dur,mais ca m a fait reflechir:je leur ai toujours tout donne et eux rien!!donc maintenat,suivi par une psy et je pense a moi,je m occupe de moi,prend soin de moi!!mais pour moi,me faire plaisir!!!a la maison,je fais le minimum,si ca ne convient pas,ils savent ou tout est range!!!comme on dit chez nous trop bonne.....trop c.....!!!alors pense a toi et n hesites pas a venir parler des que tu en as le besoin!au debut c est pas facile ,moi cela ne fait pas tres longtemp que je suis inscrite mais c est le forum qui m aide a tenir au quotidien,car n ayant pas d amies en reelle,je m en suis fait en virtuelles,des vraies,des amies de coeur qui sont toujours la qd j ai besoin!
bon courage et bonne nuit a toi
bisoux
Utilisateur désinscrit
Bonsoir Cathy 51,
Je me souviens d'un ami, actuellement décédé du sida, qui me disait "tant que tu peux cacher ta maladie, fais-le"... Eh bien, force est de constater qu'il avait raison !
J'ai appris, au fur et à mesure de mes maladies, que les relations avec ceux que tu pensais être tes amis s'effilochent au fil du temps. S'il y a quelqu'un sur qui tu ne peux surtout pas compter quand tu es malade, c'est "ton entourage". Le truc avec ce que m'avait dit mon ami, c'est que primo, tu ne peux pas toujours cacher ta maladie, surtout lorsqu'elle est physique et que tu te retrouves pendant plus de 3 mois avec la jambe dans le plâtre (va dissimuler un truc pareil !), et secundo, seuls, les gens qui sont déjà passés par là où tu en es actuellement pourront t'aider (puisque, par expérience, ils savent ce que c'est), parfois le milieu médical si tu tombes sur une bonne équipe (à ce niveau, j'ai eu de la chance mais j'ai mis les points sur les "i" dès le départ), ou bien quelques Associations qui peuvent te retirer une sacrée épine du pied, j'en sais quelque chose... Quand je pense que si je n'avais pas rencontré l'AFVD "Association Francophone pour Vaincre la Douleur", le toubib qui me suivait dans un hôpital de la région parisienne voulait m'envoyer en Belgique pour me faire implanter d'un neuro-stimulateur médullaire, alors que j'ai pu le faire faire par un neurochirurgien "magicien" à l'hôpital là où j'étais suivie. J'avoue que dans cette histoire, j'ai laissé ma timidité au placard, et j'ai eu le culot de téléphoner direct au service de neurochirurgie de l'hôpital qui me soignait pour savoir s'ils avaient un neurochirurgien qui accepterait de faire une implantation médullaire... ouf, la secrétaire m'a répondu "vous avez de la chance, nous en avons un... donc il ne faut pas être pressé". Finalement, 2 semaines plus tard, j'étais opérée car il y avait urgence car tous les tissus de la jambe droite étaient brûlés à l'intérieur à cause d'un surplus de neurostimulation externe trop intense !
Et puis, parfois, c'est bon aussi, de pouvoir l'oublier ta maladie... dans ces cas-là, tu fais un breack mais tu sais qu'en cas de besoin, il y aura toujours quelqu'un pour t'écouter.
Voilà, je te souhaite "BON courage !" Cathy51, et tu vas voir, tout va bien se passer, mais prends soin de toi, et écoutes ton corps quand il te parle. Je sais : c'est facile à dire, mais il y a des trucs qui aident. En ce qui me concerne, j'avais déjà fait pas mal de yoga, Taï Chi... etc, et la méditation m'a énormément aidée.
Je te souhaite une bonne nuit pleine de rêves euphoriques, et je te dis sans doute, à bientôt sur le site. Je t'embrasse.
Jazzpsybel.
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Utilisateur désinscrit
J'ai toujours essayé de préserver les gens que j'aimais, notamment mon jeune frère, du non Amour qui régnait à la maison, des violences tant verbales que gestuelles, de tout ce qui était moche. Tout le monde me croyait forte, moi y compris... jusqu'au burn out (suicides de mon Père, de ma Tante, plus récemment de mon dernier Compagnon, injustices et très mauvaise ambiance au travail, stress permanent au point d'avoir à traiter des "urgences prioritaires"... Voilà des années que ça dure. Au début, j'ai eu beaucoup de mal à l'accepter car j'ai été élevée dans une famille où nous n'avions pas le droit de craquer ou de se plaindre. Je suis actuellement suivie par un Psychiatre-Psychanalyste depuis une dizaine d'années. Même si je suis quelqu'un qui va plutôt de l'avant, j'avoue avoir de gros moments de blues. Mais à qui raconter cela à part sur un site tel que celui-ci.