Dépression, anxiété, solitude et sentiment d'impuissance
- 136 vues
- 2 soutiens
- 6 commentaires
Tous les commentaires
Inscrit en 2019
2 554 commentaires postés |
3 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
Inscrit en 2017
79 commentaires postés |
1 de ses réponses a été utile pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
Inscrit en 2019
2 554 commentaires postés |
3 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
Inscrit en 2019
2 554 commentaires postés |
3 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
Inscrit en 2019
1 commentaire posté |
Récompenses
-
Engagé
-
Explorateur
Bonjour Clara
Ce sentiment de solitude je le connais...Garde espoir ,ne te décourage pas ....Avec la dépression ,on vit une journée à la fois et on savoure les petites victoires... Il y a aussi les livres et les vidéos YouTube qui aident..... Accroche toi,tu as toute la vie devant toi..... Courage
Inscrit en 2020
13 commentaires postés |
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Explorateur
Utilisateur désinscrit
Bonjour, je m'appelle Clara , j'ai 19 ans et je viens de m'inscrire sur le site. Je ne connais pas encore bien son fonctionnement mais j'espère le comprendre rapidement et rencontrer beaucoup de personnes, échanger et partager nos expériences.
Alors voilà, il a plusieurs années de cela, j'ai commencer à chuter extrêmement bas. Ma mère étant en dépression sévère à cause de son travail à cette époque, je n'ai jamais trouver la force de leur en parler, et cela fut sans doute une grossière erreur. J'ai laisser couler au fil du temps en me disant que cela allait passer. J'ai souvent minimisé la chose en pensant que tout allait bien aller, que ce n'était que dans ma tête et que tout s'arrangerait. Je pensais même que je devais faire sans doute un peu exprès et que ce que je ressentais n'avait pas grande importance. Le déni le plus total. En effet, parfois ça s'arrangeait. Je me sentais mieux , beaucoup mieux quelques semaines avant de replonger encore plus bas que la dernière fois, et ainsi de suites. De vrai montagnes russes ces périodes.
J'étais et ai été en début d'année au plus mal, avec problème d'alcool, de nutrition et tout ce qui va avec. J'ai l'impression que c'était il y a très longtemps alors que non, et cela fait presque un mois que je me sentais bien mieux. J'étais évidemment ravi car c'était une bouffée d'air frais, un gros ''ouf ! '' de soulagement. Pas d'angoisse récurrente, moins de trouble du sommeil, de l'appétit. Pas de peur irrationnelle et de crise de paranoia comme il m'est déjà arrivé d'en faire. Rien de tout ça. Mon petit ami actuel, qui m'a rencontré lors de ma plus mauvaise période cette année, m'épaule toujours et je sais que je peux compter sur lui. Il est compréhensif et très à l'écoute. Malheureusement, ce n'est pas quelque chose dont j'ai appris à parler à ma famille, n'y à mes amis car je n'ai jamais vraiment eu de bonnes relations amicales sur le long terme.
Je me sens donc très seule. Je me suis toujours senti horriblement seule en plus de tout ça. Enfant unique et toujours dans mon coin, je n'ai jamais su garder une amitié sur le long terme et aujourd'hui, j'ai peu de personnes vers qui me tourner, et je ne veux surtout pas mettre tout sur le dos de mon petit ami en lui racontant inlassablement mes angoisses. Un psychologue coûte trop cher là où je suis et je n'ai pas les moyens d'assurer un bon nombre de séances avec mes moyens. Mon angoisse du moment est que je vais reprendre les cours en école d'art dans quelques jours, et malgré que cela me fera un bien fou de m'occuper l'esprit, mais cela m'éffraie énormément. Peur de ne pas réussir à gérer, grande peur de l'échec et ne pas réussir à gérer le travail. J'ai peur de retomber dans le cercle vicieux auquel j'ai du faire face l'année dernière, qui m'a plonger très bas et je refuse de retomber la dedans. Je sais que cela sera indépendant de ma volonté comme ça l'a toujours été mais c'est ma plus grande peur, avec évidemment la solitude dévorante que je ressentirais dans mon petit appartement en marge de la ville. Je ne sais plus vraiment quoi penser pour l'instant.
Merci de m'avoir lu :)
Clara