BPCO et vacances : comment gérer ?

bonsoir

il faudrait vous rapprocher d'abord de la caisse primaire d'assurance maladie ? et voir si pour ce pays il y a une prise en charge ? la carte ue marche peut être ou autre chose ?

pour l'oxygène il faut voir avec votre prestataire si ils ont des agences dans ce pays . sinon il y a d'autres prestataires en France qui ont des agences à l'étranger .

dernière solution prendre un portable oxygène qui distribue en continu pour pouvoir brancher la vni dessus parce que pour la vni il faut de l'oxygène en continu enfin si vous avez l'oxygène la nuit ?

prendre une assurance rapatriement en cas de problème !

Bonjour @BiFEx55,

Je vous remercie pour l'ouverture de ce sujet. Je l'ai déplacé dans le groupe Vivre avec la BPCO pour plus de visibilité.

J'invite quelques membres à participer : @Val.33, @Grapho, @Mamyta, @floriane 65, @Vero32, @biquet78, @Princesse34, @Crcr2004, @Charlottine, @Fredda, @yellow67.

Quels conseils lui donneriez-vous ?

Belle journée,

Berthe de l'équipe Carenity.

Bonjour à tous,

Me voilà revenue de mon voyage en Turquie. Tout n' a pas été simple.

Aucune prise en charge pour la location d'un concentrateur fixe : j'ai contacté la Sécu, ma mutuelle, mon assurance et celle de notre carte bancaire. Tous proposent des aides en cas de survenue d'une maladie ou d'un accident (il faut faire l'avance des frais, en général) mais rien n'est prévu pour la prévention. Mon interlocutrice de la CPAM m'a suggéré de faire une demande d'aide exceptionnelle en me précisant qu'il y avait 8 mois d'attente ...

La fourniture du concentrateur fixe a été assurée par un prestataire turc, dans les délais prévus. Un seul souci, vite réparé, je n'avais que le tuyau d'un mètre cinquante intégré au bout de ma lunette à O2. Ils m'ont rapidement fourni une longueur de tuyau suffisante, toujours d'une seule pièce avec la lunette.

Notre voyage a été l'occasion de quelques sueurs froides alors que nous nous étions informés auprès des compagnies aériennes des formalités à remplir, avec l'aide de parsonnes anglophones et turcophones.

Quelques difficultés à l'aéroport de départ. La puissance de la batterie de mon Inogen G3 avait été mal renseignée sur un des documents. Si elle avait été supérieure à 100 kw/h, je ne partais pas. Longue attente anxieuse ... le "grand" responsable de la compagnie s'est enfin renseigné sur le net, avec 92kw/h, je pars !

Au départ du vol intérieur, quelques interrogations, une petite attente et je pars. L'hôtesse viendra prendre mon appareil en photo.

Le summum a été atteint au départ d'Ankara. L'Inogen G3 fait partie des appareils cités comme admis dans le site de la compagnie. Je fournis le certificat médical. Aïe, il est rédigé en français et donc non recevable par l'employé non francophone, qui semble mal maîtriser l'anglais. Une femme interprète qui attendait au guichet voisin est venue à notre aide . Rien n'y a fait. Il nous a fallu aller au service médical de l'aéroport pour obtenir un autre certificat , moyennant 100 €. Encore une petite insatisfaction du côté de l'employé mais nous avons quand même pu rejoindre la salle d'embarquement.

(NB : pendant un vol, alors que je ne m'étais pas branchée à mon Inogen, prise d'un léger mal de tête je contrôle ma saturation : 60 ! mon fils, trentenaire et bien portant : 91)