- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forums généraux
- Échangez entre proches et proches aidants !
- Forte suspicion d'une phase maniaque pour mon mari : comment l'aider et le soutenir ?
Forte suspicion d'une phase maniaque pour mon mari : comment l'aider et le soutenir ?
- 64 vues
- 2 soutiens
- 4 commentaires
Tous les commentaires
Claudia.L
Animatrice de communautéBon conseiller
Claudia.L
Animatrice de communauté
Dernière activité le 15/11/2024 à 17:11
Inscrit en 2021
7 961 commentaires postés | 40 dans le groupe Échangez entre proches et proches aidants !
2 074 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
Bonjour @Chacha86,
Votre mari devrait consulter un professionnel de santé pour obtenir un diagnostic et un suivi médical approprié.
J'invite d'autres membres qui vivent une situation similaire à partager leur expérience : @chaluccle @robert11240 @Ouioui @halima @colety @utassl @jacky51 @cath62 @jakie26 @soisyck @albatros72 @Clematite @Reinhold @Nalouni @masica @Gina1105 @LILFREALO @Flicka20 @Yayathiam @Fadinou @GIPI38 @Clovinc @Bibinetlemcen @Carinou92 @Gaëlvi @PourMonFils @LOLOTTE3838 @Hrkkr56 @2050flo @Sardine1 @Snappy @EulalieN @katia38* @Vztpmo @txomin @arno77 @Ellemaquitté @Sibelle21 @mattes67 @sirtaki @Ludo77120 @chriscor @Stanlee @Alleria @Diotime
Avez-vous déjà pu discuter de cette situation avec votre proche d'une manière calme et apaisée ? Quelles stratégies avez-vous utilisées pour gérer ses phases maniaques dans le passé ? Avez-vous pu mettre en place un réseau de soutien pour vous, en plus de celui que vous préparez autour de lui ?
Merci pour vos partages et bon courage dans cette épreuve.
Claudia de l’équipe Carenity
Voir la signature
Claudia.L
Tout fermer
Voir les réponses
Chacha2186
Chacha2186
Dernière activité le 29/11/2024 à 13:06
Inscrit en 2024
Proche d'un patient, Trouble bipolaire depuis 2024
5 commentaires postés | 3 dans le groupe Échangez entre proches et proches aidants !
Récompenses
-
Messager
-
Explorateur
@Claudia.L merci.
malheureusement il se dit en très bonne santé et que « les psy c’est pour les fous ».
J’ai bien conscience que tant qu’il est dans cette phase, il sera impossible de lui faire entendre raison.
Cacher les réponses
Ludo77120
Ludo77120
Dernière activité le 26/11/2024 à 17:16
Inscrit en 2023
6 commentaires postés | 2 dans le groupe Échangez entre proches et proches aidants !
1 de ses réponses a été utile pour les membres
Récompenses
-
Explorateur
-
Ami
Bonjour Chacha, je tiens à me présenter, j'ai vécu une chose similaire l'année dernière, alors que toute allait très bien entre nous ma femme (ex femme depuis nous sommes divorcés) m'a demandé le divorce. Elle a été diagnostiquée bipolaire suite à une hospitalisation à la demande d'un tiers (moi), les faits se ce jour là ont été terribles je n'ai pas eu le choix ( c'était la première fois que ça arrivait) à 45 ans. Elle a décidé que l'on ne sache pas le diagnostic, diagnostic que j'ai connu quelques jours après sa demande de divorce. Le médecin a écrit sur le bilan d'hospitalisation, déni et refus de soins médicamenteux qui pourtant lui aurait été bénéfiques. Je me suis battu rencontre avec des associations UNAFAM, professionnels etc. La famille malgré que je leur ait transmis le bulletin d'hospitalisation est également dans le déni. De mon expérience j'ai l'impression qu'il est très compliqué de faire quelque chose hormis malheureusement attendre une crise supérieure et une hospitalisation. Moi je me suis usé en voulant la sauver plutôt l'accompagner, j'ai faillit exploser en plein vol. Je sais que vivre ça c'est horrible et très dur. Le seul conseil que je pourrais me permettre de vous donner c'est de prendre soin de vous et de vos enfants, c'est ce que je fais actuellement. Je vous souhaite bon courage, n'hésitez pas à me contacter si besoin afin de discuter de mon histoire.
Tout fermer
Voir les réponses
Chacha2186
Chacha2186
Dernière activité le 29/11/2024 à 13:06
Inscrit en 2024
Proche d'un patient, Trouble bipolaire depuis 2024
5 commentaires postés | 3 dans le groupe Échangez entre proches et proches aidants !
Récompenses
-
Messager
-
Explorateur
@Ludo77120 merci pour votre partage.
je vous souhaite plein de courage à vous aussi.
l’impuissance est très difficile à vivre. Il n’y a qu’eux qui puissent décider de se soigner ou non. Nous ne pouvons aller contre leur gré malgré tout notre amour et notre bienveillance pour les aider et les accompagner vers des soins afin qu’ils se sentent mieux eux-mêmes ainsi que tous les proches.
J’ai déjà contacté l’UNAFAM, j’ai échangé avec une psychologue.
Cacher les réponses
Donnez votre avis
Articles à découvrir...
29/11/2024 | Nutrition
Les alternatives au lait : laquelle vous convient le mieux ?
25/11/2024 | Actualités
Pourquoi ronflons-nous ? Les causes, les solutions et les conseils pour réduire le ronflement ?
23/11/2024 | Actualités
18/11/2024 | Actualités
Médicaments et libido : les traitements qui peuvent affecter votre désir sexuel ?
09/01/2019 | Nutrition
14/02/2019 | Conseils
La vie amoureuse à l’épreuve de la maladie : comment faire face ?
15/04/2019 | Conseils
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
Chacha2186
Chacha2186
Dernière activité le 29/11/2024 à 13:06
Inscrit en 2024
Proche d'un patient, Trouble bipolaire depuis 2024
5 commentaires postés | 3 dans le groupe Échangez entre proches et proches aidants !
Récompenses
Messager
Explorateur
Bonjour,
C’est la 1ère fois que j’écris sur un forum. Je recherche des réponses et vos témoignages pour mieux comprendre le trouble bipolaire et ainsi aider et soutenir mon mari du mieux possible.
Je m’excuse d’avance, mon message risque d’être long.
Mariés depuis 16 ans, ensemble depuis 21 ans, une fille de 12 ans et une née le 05/09/2024.
Nous avons connu des « crises » régulières de mon mari 2 à 3 fois par an (1 souvent autour de la date du décès de sa maman intervenu pendant ma 1ère grossesse et 1 autour des fêtes de fin d’année) où il se transformait (regard noir et narines gonflées) et rentrait dans une colère incontrôlable avec des silences durant quelques heures / quelques jours / quelques semaines aussi bien avec moi qu’avec ma fille aînée, s’énerver de façon disproportionnée pour des futilités, des périodes pendant lesquelles il ne voulait ni recevoir ni se rendre chez des amis / de la famille à passer ses journées entières le week end devant la télé ou la console en pyjama, d’autres où il acceptait de bouger de voir du monde mais buvait dans ces cas là avec excès.
Mon mari est toujours passé pour le « connard » dans la vie privée comme professionnelle, à rigoler avec une personne et le lendemain capable de l’ignorer totalement, la mépriser et ne même pas dire bonjour.
PDG de 40 personnes, ses salariés ont peur de lui, disent de lui qu’il est bipolaire, ses anciens collègues aussi.
Il est très bon commercialement et a l’art de manipuler et d’avoir une emprise sur ses salariés.
Notre couple a subi beaucoup de hauts et de bas, fluctuant au gré des humeurs, du comportement et de la libido changeante de mon mari. J’ai dû entamer une psychothérapie individuelle en 2016 après une « crise » de mon mari que j’ai mal vécue et me faisant avorter en 2015 pour reconstruire notre couple avant de faire un 2ème enfant.
Mon mari, très fusionnel avec notre aînée et très papa poule, a toujours rêvé d’une 2ème fille.
Notre couple se portant très bien ces 4 dernières années et ma psychothérapie m’ayant aider à renforcer mes sentiments pour lui, nous avons décidé de faire un 2ème enfant. Mon mari me disant ces derniers moi « je t’aime comme jamais je t’ai aimé », « tu es magnifique », « je n’ai pas trouvé plus gros bouquet comme mon amour », « qu’est ce que tu veux qu’on refasse notre vie on a passé plus de la moitié de notre vie ensemble », « qu’est ce que tu veux que je trouve quelqu’un d’autre je suis un connard ».
je tombe facilement enceinte l’année dernière mais j’ai dû être avortée car c’était un œuf clair. Nous étions très déçus. En décembre 2023, je retombe enceinte puis apprenons que c’est une fille. Nous sommes ravis !
En mars, mon mari est emmené aux urgences avec 17 de tension et un électrocardiogramme pas bon, verdict : surmenage professionnel. Il continue malgré tout et augmente même son rythme de travail et ses déplacements.
Fin juin, enceinte de 6 mois, nous partons 1 semaines en vacances. Pendant ces vacances, il me dit soudainement « je me fais chier ici, dans notre vie, dans notre couple ». Refuse d’en reparler ensuite. Il dort beaucoup moins, se couche plus tard mais il a toujours eu un mauvais sommeil (difficulté d’endormissement, insomnies régulières, multiples réveils nocturnes).
Je me mets à avoir des doutes sur une relation extra conjugale, je vois qu’il me fuit du regard et me cache quelque chose.
Je découvre qu’il me cache la reprise du tabac depuis juin alors qu’il a eu une hémorragie pulmonaire qui aurait pu lui coûter la vie en 2020 et l’oblige à ne plus jamais fumer. Il a des antécédents de drogues également.
Fin juillet, il part 4 jours en déplacement professionnel, m’explique qu’il va en profiter pour faire le point, que sa tête va exploser, qu’il encaisse jusqu’au débordement et que là il déborde, qu’il a perdu le sens des priorités, qu’il m’aime, qu’il me rassure il n’y a rien de grave pour nous, qu’il n’arrive déjà pas à gérer avec le travail et donc a peur avec l’arrivée du bébé en septembre.
A son retour, il me dit « j’ai honte mais j’aurais besoin d’être seul ». Je lui propose de quitter la maison 1 semaine avec notre aînée, il accepte. Avant notre départ, il est très doux avec moi, nous avons même une relation sexuelle à sa demande alors qu’il le refusait pendant ma grossesse vis à vis du bébé, ce que je respectais.
Pendant notre absence, je découvre qu’il découche de la maison. Lorsque ma fille revenons à la maison, il repousse et ne revient à la maison que le lendemain. Il m’annonce alors enceinte de 7 mois, que c’est fini qu’il ne m’aime plus, qu’il veut être libre, de toute contrainte et de toute décision, profiter, voyager. Il me parle sans aucune empathie, me disant des atrocités du type « je ne t’ai jamais aimé, je ne t’ai jamais vu comme une femme, je me fais chier depuis 15 ans, je n’ai peut être jamais été moi, ce moment de solitude m’a juste permis de me demander si j’étais prêt à faire du mal à notre fille ou pas et la réponse est oui » etc. Je ne reconnais plus mon mari et ma fille non plus, son regard est vide.
Je ne m’attendais pas du tout à ça et tout ce qu’il me dit est contraire à tous les principes et à toutes les valeurs de mon mari, croyant de surcroît.
Je m’effondre, peu à peu, jour après jour, toujours un peu +. Il devient très agressif et menaçant avec moi, m’interdit de lui dire ou lui montrer que je l’aime, veut que je sorte et rencontre quelqu’un d’autre à 8 mois de grossesse, me dit qu’il faut que je passe à autre chose, que j’accepte, que je suis complètement folle, que mes idées suicidaires et mes hospitalisations sont du chantage. Et parfois, il m’embrasse sur le front en me prenant le visage entre ses mains, revient en 10 minutes à la maison après avoir été appelé par des amis me trouvant en détresse et me tend la main à son arrivée pour que je me love contre lui, m’appelle « chérie ».
Mi août, il m’avoue avoir quelqu’un. Je découvre qu’il s’agit de sa secrétaire âgée de 15 ans de moins.
Il découche, rentre très tard sans prévenir.
Fin août, il part en vacances dans le sud avec elle (je ne le saurai qu’après). Pendant ses vacances, je suis hospitalisée en urgence et échappe de peu à une césarienne d’urgence. Il remonte du sud la veille de son retour prévu. Autorisé à me voir 15 minutes en chambre, il me dit froidement « je t’avais pas dit pas cette semaine ! », il s’en prend même verbalement à une sage femme lui refusant de lui répondre par téléphone sur mon état de santé.
La semaine suivante, n’en pouvant plus, je quitte la maison pour me mettre à l’abri de son agressivité et pouvoir souffler avec mon aînée. J’accouche le 05/09. Il y assiste mais de façon très distante et détachée mais tient à couper le cordon.
Les 2 jours suivants, nous retrouvons notre complicité, il est gaga de sa fille et fait tout pour me dorloter et me faire plaisir.
Le lendemain de mon retour à la maison, je craque et pleure toute la journée. Il redevient agressif.
Le jour suivant, il quitte la maison à pied. À son retour, je vois qu’il a « vrillé », regard noir narines gonflées. Il me parle alors violemment et me dis « je me barre ». Il prépare quelques affaires, dit à notre aînée que je vais « tout faire pour l’emmerder jusqu’au bout parce que papa n’aime plus maman et que maman aime encore papa ». Il s’en va sans un bisou pour ses filles. Ma maman vient m’aider à la maison pour tout gérer : nourrisson, fille aînée, chien, maison. Il demande à ce qu’elle paye un prorata de charges.
depuis son départ, il a voulu mettre la maison en vente j’ai refusé malgré qu’il dise « pas besoin de ta signature je vais la vendre moi », a vu une avocate pour intenter une procédure de divorce, a retiré ses salaires du compte commun et ne paye plus rien, a pris un logement et vit avec elle, ne vient que très rarement voir ses filles, bloque le téléphone de notre aînée si elle répond pas ou mal à ses SMS, refuse que quelqu’un soit présent à la maison quand il vient mais je dois accepter la présence de sa sœur, m’interdit les contacts avec sa famille etc.
J’ai appris qu’au travail, tout le monde est un peu « laissé à l’abandon », ils ne savent pas ce qu’il fait, où il est, ne paye pas ses fournisseurs, « fait le mort » avec ses amis professionnels depuis juin, est très fatigué et livide, offre des passes droit à sa maîtresse qui en profite bien etc.
Il se croit au dessus de tout, au dessus de tout le monde, invincible, dans une toute puissance absolue, roule à une vitesse folle, fait beaucoup de sorties et de soirées, ne paye pas ses échéances fiscales, a une libido exacerbée, beaucoup d’assurance, ment comme il respire à tout le monde y compris sa maîtresse (il a gardé son alliance et quand on lui pose des questions sur ma grossesse et le bébé il répond que tout va bien), communique beaucoup avec elle alors qu’il n’est pas un grand communiquant, a les mains tremblantes.
Il se sent persécuté par moi, dit que je lui veux du mal, me rejette totalement, ne supporte même pas que ma main effleure la sienne, me fuit du regard.
Ma psychologue m’explique qu’elle a détecté depuis longtemps un trouble de l’humeur chez mon mari. En voyant des photos de lui (avant et pendant), elle me dit que son regard a changé et ressemble à un regard bipolaire. Tenue informée, les actes et propos de mon mari lui font confirmer cela et non un trouble borderline.
comment puis-je aider et soutenir mon mari durant cette phase et ensuite que puis-je faire pour l’accompagner dans une démarche de soins ?
peut-il « revenir à lui et à la réalité » ?
Il est mon pilier, mon monde, mon tout et je ferai tout mon possible pour lui pardonner et l’accompagner avec tout mon amour.
Je crée une sorte de collectif autour de lui avec de la famille (son papa), des amis, des collaborateurs de confiance, des supérieurs hiérarchiques pour que l’on puisse tous être là pour lui au moment où il en aura besoin.
je vous remercie pour votre lecture et vos témoignages qui me seront précieux !
j’ai lu le livre de C.Gay « vivre avec un maniaco dépressif ».