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Une start-up conçoit une carte Vitale 2.0
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Utilisateur désinscrit
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Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Doublon avec le D.M.P. et la carte Vitale dont l'état est garant pour le secret médical ?????
Je cite :«Dans le cas où l'État ne souhaiterait pas travailler avec nous pour faire évoluer la carte Vitale, nous continuerons de notre côté. Le patient pourra, via notre plateforme, recevoir son QR code», conclut-il." oui mais quel sera le prix à payer pour le patient sans l'intervention de l'état ?
Qui va financer sans l'aide de l'état ? Les grands laboratoires ? Les mutuelles d'assurances complémentaires ? La publicité tout azimut ?
Au Royaume Uni la protection sociale n'est pas la même qu'en France, les compagnies d'assurances privées mettent leur grain de sel partout et effectuent des contrôles répréhensibles, là-bas la médecine du riche est d'actualité.
Le secret médical sera t-il garantit ?
Jolepotager
Utilisateur désinscrit
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Utilisateur désinscrit
Le projet, qui s'apprête à être testé en France, facilitera l'accès à un dossier médical numérique.
En 2012, Leslie, 30 ans, apprend qu'elle est atteinte d'un cancer des glandes surrénales. D'abord prise en charge au CHU de Reims, elle est contrainte de déménager à Montpellier, où se trouve un service médical spécialisé. Mais la continuité des soins n'est pas simple: tout le dossier médical de la jeune femme - des dizaines et des dizaines de feuilles - se trouve à l'hôpital de Reims. Débute alors une drôle de correspondance entre les spécialistes des deux villes, par fax, voie postale ou par mail.
Parmi eux, Adnan El-Bakri (photo en PJ), un jeune interne en urologie au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Reims, imagine avec Leslie (décédée en mai 2016) un système sécurisé permettant d'accéder au dossier médical numérique du patient, quel que soit l'hôpital où il se trouve. Quatre ans plus tard, en janvier 2016, il crée avec deux autres personnes la start-up InnovSanté, afin de développer cette idée de «passeport santé numérique». L'objectif? Faciliter le parcours de soins du patient grâce à une interface accessible au personnel médical.
Le principe est simple: chaque patient dispose d'une carte, où figure un QR Code, sorte de code-barres personnalisé. En scannant sa carte, n'importe qui peut avoir accès au «profil d'urgence» d'une personne: son nom, son âge, la personne à contacter en cas d'accident, son groupe sanguin, etc. Y figurent même des instructions pour prodiguer un massage cardiaque. La carte renferme également d'autres données, cette fois plus personnelles, comme des ordonnances ou des résultats d'examens, auxquelles seuls le détenteur de la carte et la personne de confiance qu'il a désignée ont accès, au moyen d'un code. «Lorsque le patient va à la pharmacie, il suffit qu'il donne au pharmacien son code privé pour que ce dernier obtienne l'ordonnance numérique, explique Adnan El-Bakri. L'avantage, c'est qu'il n'y a pas besoin d'installation spécifique: une simple connexion Internet suffit.» La jeune start-up a déjà franchi une première étape en obtenant une certification de la part de l'Agence des systèmes d'information partagés de santé (Asip). Une reconnaissance indispensable à la poursuite de son activité en France, qui assure par ailleurs un stockage de ses données dans un serveur sécurisé par le ministère de la Santé.
«Faire avancer les choses»
«Si le projet parvient à s'étendre à l'international, nous aurons à disposition une quantité très importante de données utiles à la recherche», souligne le jeune médecin. L'équipe prévoit déjà de renforcer la sécurité de son dispositif lors d'une seconde phase de développement, en ayant recours au «blockchain», un système décentralisé développé pour sécuriser le bitcoin (première monnaie virtuelle).
«Lorsqu'ils viennent en consultation, les patients n'ont pas toujours leur dossier médical avec eux, explique le Pr Stéphane Larré, chef du service d'urologie du CHU de Reims. Ce défaut d'information peut conduire les médecins à demander des examens déjà effectués, ce qui génère des dépenses inutiles.» Le Pr Larré, qui a exercé la médecine durant quatre ans à Oxford (Royaume-Uni), s'étonne du retard français: «En 2007 en Angleterre, les médecins pouvaient déjà accéder aux résultats d'examen d'un patient, où qu'ils se trouvent. En France, le retard varie d'un hôpital à un autre, mais très peu sont équipés en informatique».
L'initiative d'InnovSanté n'est pourtant pas sans rappeler un projet lancé en 2004 par le ministère de la Santé et rebaptisé «dossier médical personnel» (DMP) en 2014. Un dispositif qui, malgré plus de dix années de travail et des millions investis, peine à se mettre en place. «Il faut des projets qui viennent de l'extérieur, avec des équipes jeunes et motivées pour faire avancer les choses», confie le Pr Larré.
Autre intention du projet d'InnovSanté: valoriser la recherche française en santé publique, rendue possible par la somme de données anonymisées exploitables. «C'est le premier vrai projet de Big Data français. Avec cela, nous pourrions développer une médecine prédictive, participative, personnalisée et préventive», affirme Adnan El-Bakri. Une alternative intéressante, face aux géants américains, comme Google et IBM, qui investissent massivement dans le secteur.
À partir du mois de septembre, la petite entreprise équipera le Liban - pays d'Adna El-Bakri - avec son passeport santé numérique, tandis qu'au même moment en France débutera un test sur cent personnes. Un partenariat a également été noué avec le CHU de Reims, des discussions sont en cours avec les services d'urgence, ainsi qu'avec une ONG qui souhaiterait équiper des réfugiés. Adnan El-Bakri souhaite désormais entrer en contact avec le ministère de la Santé. «Dans le cas où l'État ne souhaiterait pas travailler avec nous pour faire évoluer la carte Vitale, nous continuerons de notre côté. Le patient pourra, via notre plateforme, recevoir son QR code», conclut-il.
Source : FigaroSanté
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