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Pic de pollution : quelles recommandations pour se protéger efficacement ?
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En période de pic de pollution de l’air, le ministère chargé de la Santé rappelle les recommandations sanitaires à suivre, notamment pour les populations les plus fragiles. Peut-on continuer à faire du vélo ou du jogging ? Faut-il toujours aérer chez soi ? Voici ce qu'il faut savoir.
Si face aux intenses épisodes de pollution, les mairies peuvent prendre des mesures pour limiter les impacts sur la santé (réduction de la vitesse maximale autorisée, réduction des émissions des établissements industriels, interdiction de brûlage à l’air libre) c'est toute la population qui peut, à son niveau, se protéger contre les particules fines.
D'autant que le ministère de la Santé indique que "dans les jours à venir, l’épisode de pollution va s’intensifier et s’étendre à d’autres régions. Il concernera les régions Ile-de-France, Hauts-de-France, Normandie, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté". Par conséquent, la Direction Générale de la Santé (DGS) a tenu à mentionner les conseils de prévention, émises par le Haut Conseil de la Santé publique (HCSP).
Et de rappeler avant tout que "ces épisodes de pollution peuvent entraîner l’apparition ou l’aggravation de divers symptômes (augmentation des symptômes allergiques et des crises d’asthme, irritation des yeux, de la gorge et du nez, hypersécrétion nasale, essoufflement…), notamment chez enfants, femmes enceintes, les personnes âgées, les personnes asthmatiques ou souffrant de pathologies cardiovasculaires ou respiratoires".
Guetter les premiers signes de gêne
Ces personnes sont invitées à limiter les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur ainsi que les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe. "Si vous sentez que vos symptômes sont moins gênants quand vous restez à l’intérieur, privilégiez des sorties plus brèves que d’habitude", précise le ministère de la Santé.
Ces personnes et leur entourage doivent aussi se montrer attentives aux possibles gênes respiratoires et cardiaques inhabituelles, et ne pas hésiter à consulter un médecin ou un pharmacien. Mais les personnes moins sensibles aux particules fines ne sont pas exemptes d'en ressentir leurs effets (fatigue inhabituelle, mal de gorge, nez bouché, toux, essoufflement, sifflements, palpitations) et ne doivent pas hésiter à prendre conseil auprès de ces professionnels de santé.
En revanche, les personnes en bonne santé ne doivent pas craindre de devoir arrêter toute activité physique, car "les concentrations de polluants observées dans l’air, y compris pendant les épisodes de pollution, ne remettent pas en cause les bénéfices de la pratique régulière d’activité physique, à l’extérieur comme à l’intérieur des bâtiments".
Est-on exposé à l’intérieur de son véhicule ?
Ainsi, il est possible de continuer de pratiquer vélo et son jogging, à condition de le faire à l’écart des sources majeures de pollution comme les grands axes routiers, et pendant les moments de la journée où le niveau de pollution est le moins élevé. Contrairement aux idées reçues, les automobilistes sont même plus exposés que les piétons et cyclistes.
En effet, "le faible volume d’air dans l’habitacle fait se concentrer les polluants venant de l’extérieur et ceux émis dans l’habitacle du véhicule. Ce dernier ne protège pas de la pollution de l’air présente à l’extérieur", indique le ministère.
Si de manière générale, il est recommandé d’aérer régulièrement son véhicule, de préférence en dehors d'une zone de trafic dense ou des tunnels, il en va de même à la maison. Outre une partie de la pollution de l’air provenant de l’extérieur, l’aération et la ventilation permettent de réduire la pollution de l’air se concentrant à l’intérieur des bâtiments, également à l’origine d’effets importants sur la santé.
Celle-ci provient de diverses sources de pollution présentes à l’intérieur des bâtiments (peinture, produits d’entretien, tabac, appareils de combustion) mais aussi de sources moins connues : les cosmétiques ou encore les bougies parfumées. Pour connaître la qualité de l’air en un point du territoire, il est possible de consulter l’association agréée de surveillance de la qualité de l’air de la région. Les prévisions relatives aux dépassements des seuils ainsi que les recommandations à suivre sont quant à elles visibles sur le site Prév’air.
Source : http://www.santemagazine.fr/