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Journée mondiale contre la douleur : lutter contre la chronicité
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Bonjour; je suis tout à fait d'accord car c 'est mon cas je souffre et meme temps il faut se battre surtout que un de mes enfants qui vit avec moi ce n 'est pas facile pour lui non plus depuis l 'age de 7ans qui me voit comme sa alors devant je fais semblant que ça va mais au fond du moi ce n 'est pas du tout sa .Alors faire quoi?.
J aimerai avoir des conseilles des femmes qui sont dans meme cas que moi j 'attends tout vous conseilles seront les biens venus .Merci d'avance MESDAME
CORDIALEMENT OLGA92
CISSIA
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CISSIA
Dernière activité le 03/11/2024 à 09:07
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la douleur est tout a fait personnelle et une échelle de 1 a 10 est tout a fait aléatoire et frise parfois le ridicule!!!!
Je connais le problème inverse : peu sensible a la douleur lorsque je dis que j ai très mal c est souvent en phase de rupture notamment des ligaments et tendons et dans ce cas les médecins ont du mal a nous croire croire actuellement j ai une rupture de ligaments de la cheville depuis plusieurs mois et je marche encore j ai eu une rupture quasi totale du quadriceps et il a fallu attendre 4 mois et la 2e fois 1 an avant que l on daigne me faire passer des exams!!!!!IL FAUT SURTOUT APPRENDRE AUX MEDECINS A ECOUTER LEURS PATIENTS!!!!!!!!
Cordialement
CISSIA
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CISSIA
Béatrix
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Dernière activité le 07/11/2024 à 07:04
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Ami
Je suis persuadée que l'échelle de 1 à 10 est assez objective (tests jumeaux). Je suis moi même assez résistante car j'ai marché 5 jours avec une jambe cassée où seule une entorse avait été diagnostiquée.Il faut savoir que les 2 zones les plus sensibles sont la cavité buccale puis les mains.
Je suis bien sûr de votre avis pour le manque d'écoute attentive des médecins, souvent faute de temps. Moi j'ai trouvé la parade : Je viens en consultation avec une feuille écrite en style télégraphique amélioré pour décrire mes symptômes, mon ressenti... Ca permet de se cioncentrer sur l'essentiel même si cela fait un peu automatisé.
Avec des consultations rallongées (tarif idem) qui sont apparues ce mois-ci, on devrait bénéficier, pour les cas graves, de plus de disponibilité de la part du médecin car la frustration est aussi du côté des soignants. Seuls les homéopathes ou autres praticiens de "médecines parallèles" prennent en compte l'individualité de chacun de leurs patients, d'où l'engouement actuel.Béatrix
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Béa
Chiquita
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Chiquita
Dernière activité le 28/10/2024 à 07:51
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Bonjour,
J'ai 55 ans. Diagnostiquée fibromyalgique depuis 12 ans, la maladie évolue.
En fait, j'ai remarqué que les poussées sont très sévères en cas de stress important. Ces douze derniers mois, j'ai du faire face au cancer sévère de ma mère, un burn-out professionnel et je suis dans une relation conjugale compliquée....Bref, je n'ai pas eu de rémission depuis presque 2 ans et les douleurs intenses touchent tout le corps, l'insomnie est omniprésente. Du coup, j'ai commencé une cure de kétamine lundi dernier à raison d'1 injection par semaine pendant 5 semaines au Centre Anti-Douleur qui me suit car plus rien ne fonctionnait.
En parallèle, j'ai un très bon kiné et fais de l'hypnose. J'ai fait appel également à la lithothérapie.
Si j'avais un conseil à donner en toute humilité.....SUPPRIMEZ TOUTES LES SOURCES DE STRESS ! Analysez bien ce qui vous contracte et écoutez votre corps.
Pour la kétamine, j'attends de voir dans le temps.
Utilisateur désinscrit
@Nikkita13
Bonjour, je suis tout à fait d'accord avec vous, Eviter le stress autant que vous le pouvez!
Eviter les personnes, les endroits chronophages qui vous pompent votre énergie et votre moral! Et octroyer vous un moment de bien être aussi souvent que vous le pouvez. Pour moi, ce sont les sièges massants du magasin " Nature et Découvertes" avec un petit thé et toujours la même musique relaxante où je rentre en auto hypnose directe dès que mon cerveau l'entend car je lui ai appris.
L'énergie n'est pas une ressource épuisable alors Allez vous faire magnétiser 4 fois /an au moins. Ca ne peut pas faire de mal...
Pleins de bises, de tendresse et de courage! Elle ne gagnera pas, pas dans tous les domaines en tous cas!
Chiquita
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Dernière activité le 28/10/2024 à 07:51
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@Jasmin29 Bonjour 😊je viens de voir votre message seulement maintenant et vous en remercie donc excusez ma réponse tardive.
Depuis 2018, certaines choses se sont arrangées d'autres aggravées notamment la fibromyalgie. Les symptômes et les poussées sont non stop. Je n'ai plus de rémission et je lutte pour mener une vie à peu près normale et surtout tenir les 3 ans avant ma retraite. C'est très dur.
Sont venus se rajouter une double hernie discale avec pincement du sciatique qui me donne des douleurs terribles quasi quotidiennes des rachis. Un syndrome de vessie douloureuse. Je souffre également d'un syndrome de l'intestin irritable et je suis migraineuse. Bref c'est pas le top !
Mais je m'accroche. J'ai arrêté tous ce qui est anti-inflammatoires, anti-depresseurs et je n'ai fait que 2 cures de ketamine.
J'ai gardé mes soins de kinesiologie. Je continue à voir ma psy mais je refuse les traitements. Je me suis tournée vers des médecines parallèles comme la kinesiologie, les soins énergétiques, l'ayurveda, l'hypnose et donc l'auto-hypnose, la relaxation, le yoga. J'ai acheté un tapis et oreiller d'accupression. Je garde l'Ixprim 2 le matin sans quoi je ne pourrais pas marcher et 1 Lamaline le soir. Quand ça devient ingérable je prends 1 Izalgi.
Vous avez tout à fait raison. J'arrive à écouter mon corps et m'octroyer de nombreux moments rien que pour moi. Massages, relaxation....et j'ai appris à lâcher prise pour des relations qui me pourrissaient la vie et donc la santé.
J'aimerais beaucoup me faire magnétiser mais je ne connais pas de "bons" magnétiseurs (il y a bcp de charlatans) mais je vais me renseigner.
Merci pour votre message.
J'espère que pour vous ça va.
Bon week-end
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@Nikkita13
Vous pouvez consulter un(e) énergéticien(ne), qui apaise la tête et dynamise le corps.
Il faut essayer, le critère de la qualité, c’est vous qui pouvez juger , c’est si ça marche sur vous.
Bonne journée
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Béa
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Dernière activité le 28/10/2024 à 07:51
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@Béatrix merci. Je vois une energeticienne depuis 1 an, une fois par mois. Elle me masse entièrement ce qui me fait un bien fou tellement je suis contractée et douloureuse mais je ne vois pas trop les résultats.
En kinesiologie j'ai commencé depuis 3 mois mais idem je ne vois pas trop de résultats.
Je vous avoue que je désespère un peu. Ce matin je suis terriblement douloureuse, je n'arrive même pas à marcher 😪 tout mon corps est douleur et brûlures.
Merci pour votre gentillesse 🙏
Bonne journée
Béatrix
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Béatrix
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Ami
Pour moi, ça m’apaise plusieurs heures. La psychomotricité aussi. L’hypnose parfois.
Et je prends du magnésium aussi à midi et le soir car 70% des Français en manquent et vu l’environnement psychogène, surtout en ce moment, il faut cela pour faire atténuer les émotions négatives comme la peur, la colère, l’amertume, le découragement, la tristesse, le desespoir...
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Béa
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Ami
« FANTÔME INTERIEUR »
EMOTIONS : OSEZ AFFRONTER VOTRE « FANTÔME INTÉRIEUR » (À L’ORIGINE DES TROIS QUARTS DES MALADIES)
13 Déc, 2018 | Bien-être | 193
Je peux évidemment me tromper, mais je crois qu’il s’agit de l’une des études scientifiques les plus spectaculaires qui ait été publiée récemment.
Une BOMBE qui souligne l’impasse complète dans laquelle nous conduit la médecine officielle, cantonnée au traitement du symptôme.
D’après l’Association Médicale Américaine (AMA), la plus importante association de médecins et d’étudiants en médecine des Etats-Unis, 75% des problèmes de santé sont causés par nos…émotions [1] !!! »
Je vous ai dit que c’était une BOMBE. Et le mot est faible !
Car cela veut dire que contrairement à ce qu’on répète partout depuis toujours, la cause principale de l’immense majorité des maladies, ce n’est PAS la pollution, les perturbateurs endocriniens, la génétique, la malbouffe ou la sédentarité…
Ce sont nos émotions !
Des émotions négatives qui se coincent en nous comme des boules dans un flipper, et qui viennent heurter et heurter encore notre équilibre intérieur jusqu’à provoquer la maladie (dépression, cancer, diabète, troubles de la libido, du sommeil etc.).
Un exemple ? Regardez la colère, dont les conséquences physiques sont visibles et immédiates : le cœur s’accélère, les muscles des bras et des mains se crispent, les joues deviennent rouges…
Lorsqu’elle est occasionnelle et de courte durée, les effets physiologiques de la colère s’estompent rapidement. Mais lorsqu’elle revient trop souvent, le problème est plus grave : « les hommes coléreux se font à eux-mêmes un lit d’orties » disait l’écrivain anglais du XVIIIème siècle Samuel Richardson.
Là encore, la science confirme aujourd’hui ces propos :
Des chercheurs américains ont montré en 2014 qu’un tempérament colérique et des accès de colère augmentaient le risque de crise cardiaque ou d’AVC [2].
Une étude australienne a confirmé que la crise cardiaque peut être déclenchée par un accès de colère intense. Les chercheurs concluent même qu’une grosse colère multiplie par 8,5 le risque de crise cardiaque dans les deux heures qui suivent [3].
Malgré ces études, et un début de prise de conscience, le lien entre émotions et maladies demeure assez anecdotique – pour ne pas dire folklorique – aux yeux de la médecine conventionnelle.
On est bien loin de la médecine chinoise, qui estime que les émotions « font partie intégrante de notre physiologie, comme des substances produites par le corps, au même titre que le sang par exemple ».
Là encore, des chercheurs occidentaux ont pourtant confirmé cette « hypothèse », en examinant notamment des patients qui se plaignaient régulièrement d’avoir peur.
Ils ont découvert que le cerveau et les glandes surrénales de ces patients produisaient des substances chimiques, l’adrénaline et la noradrénaline, en quantité anormale.
Mais ce qui est encore plus étonnant, c’est qu’ils ont retrouvé des concentrations anormales de ces substances dans les plaquettes sanguines, ce qui veut dire que les cellules sanguines de ces patients étaient également marquées par la peur [4].
On comprend ainsi mieux pourquoi, lorsque les émotions qui circulent en nous sont viciées, il est parfaitement logique qu’elles affectent notre santé.
Avec des bouleversements physiques et mentaux totalement incroyables, ainsi qu’en témoignent les cas cliniques que je voudrais aborder maintenant.
Je vous préviens : il faut une certaine ouverture d’esprit pour lire ce qui suit. C’est proprement stupéfiant. Mais rigoureusement exact.
ELLES DEVIENNENT AVEUGLES PAR SIMPLE…DÉCISION MENTALE !
>>>>>>>>>>>>>lire la suite sur Internet OSEZ AFFRONTER VOTRE « FANTÔME INTÉRIEUR » (À L’ORIGINE DES TROIS QUARTS DES MALADIES).
Les personnes sensibles, voire hypersensibles ne sont pas adaptées au monde d’aujourd’hui, individualiste, pressé, qui zappe, surfe... rien de bien profond, tout est superficiel. Il fait donc changer aussi, la façon de considérer le Monde, s’adapter un peu plus... sans se renier toutefois.
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Béa
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Louise
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Louise
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Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
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En cette Journée mondiale contre la douleur, il est important de rappeler que tout le monde peut être touché. En France, un adulte sur cinq souffre aujourd'hui de douleur chronique et deux patients sur trois estiment que leur souffrance est insuffisamment contrôlée.
Contrairement à la douleur aiguë, brève mais intense, qui joue le rôle d'un signal d'alarme, la douleur chronique (excédant trois mois et récurrente au-delà) est une pathologie. Elle peut devenir un handicap et même conduire à la dépression dans certains cas. Les risques de souffrir de douleur chronique augmentent généralement avec l'âge.
Il existe trois types de douleurs chroniques. Les douleurs inflammatoires ou noriceptives, dues aux inflammations : arthrose par exemple. Les douleurs neuropathiques localisées au niveau du système nerveux central et périphérique : lésions nerveuses, séquelles post-opératoires, accident vasculaire cérébral. Les douleurs cancéreuses qui associent le plus souvent des causes inflammatoires et neuropathiques.
La douleur chronique est particulièrement subjective, et son diagnostic est complexe. Une évaluation de la douleur reste nécessaire pour déterminer sa prise en charge. Le diagnostic passe avant tout par un interrogatoire et un examen clinique. Des examens complémentaires du système nerveux peuvent être pratiqués en cas de douleurs neuropathiques.
Pour mesurer la douleur, les médecins ont généralement recours à des outils comme des échelles numérotées (0 représentant le plus faible niveau d'intensité) ou des échelles visuelles représentant des visages. Celles-ci sont particulièrement adaptées aux enfants.
Quels traitements ?
La prise en charge de la douleur chronique s'inscrit généralement dans une démarche pluridisciplinaire : elle associe les médicaments à une approche psychologique et à des thérapies physiques, pour traiter à la fois douleur et dépression. Les douleurs inflammatoires répondent généralement bien aux antalgiques, contrairement aux douleurs neuropathiques qui peuvent être soulagées au moyen d'antiépileptiques et d'antidépresseurs. Leur efficacité est néanmoins modérée. La neurostimulation électrique peut être utilisée dans le traitement des douleurs cancéreuses. Il est également possible d'avoir recours à des traitements non médicamenteux : relaxation, sophrologie, hypnose, acupuncture, par exemple.
-> Antalgiques
Plusieurs types de médicaments sont prescrits en fonction de l’intensité de la douleur : les antalgiques de palier 1 de faible intensité, comme le paracétamol et les anti-inflammatoires, les antalgiques de palier 2 d’intensité modérée que représentent les opioïdes dits « faibles » comme la codéine et le tramadol, et les antalgiques de palier 3, de forte intensité qui sont les opioïdes type morphine.
Les spécialistes des traitements anti-douleurs utilisent notamment les antalgiques que nous venons de citer en associant plusieurs actifs, qui agissent sur des modalités différentes de la douleur, ce que l’on appelle l’analgésie multimodale, en additionnant divers médicaments par addition (exemple AINS + paracétamol) ou par synergie (AINS + opioïdes),
-> Antidépresseurs
Les antidépresseurs tricycliques comme l’imipramine, l’amitriptyline ou la clomipramine, peuvent être utilisés chez les personnes présentant des douleurs chroniques, sans présenter de dépression, comme par exemple, lors de douleurs neuropathiques. Mais ces médicaments doivent être prescrits avec précaution, surtout chez les personnes âgées, en raison de leurs effets secondaires et sont déconseilles lors de pathologies cardiaques, de glaucome ou d’adénome de la prostate.
-> Antiépileptique
Les médicaments anticonvulsivants comme la gabapentine ou la prégabaline peuvent également être prescrits chez des personnes présentant des douleurs neuropathiques liées au zona par exemple ou lors d’une fibromyalgie.
-> Oxygène
L’inhalation d’oxygène est parfois proposée dans des centres anti-douleur aux personnes présentant une algie vasculaire de la face, lorsque les traitements habituels ne suffisent pas. Ce traitement pourrait également être utilisé au cours de la fibromyalgie.
-> Kétamine
Une centaine de consultations anti-douleurs proposent la kétamine, antihyperalgésique puissant réservé au bloc opératoire, qui peut être ainsi administré en perfusion contre des douleurs complexes et résistantes. Des études cliniques sont en cours pour en évaluer l’efficacité à long terme.
-> Toxine botulique
La toxine botulique de type A, encore appelée Botox, injectée localement sur des zones douloureuses, pourrait être un traitement efficace pour ceux qui souffrent de douleurs neuropathiques périphériques.
-> Pompes implantables : thérapie intrathécale
La thérapie intrathécale consiste à diffuser les antalgiques au contact du système nerveux afin d’obtenir une meilleure amélioration, en utilisant moins de produit, situation entrainant moins d’effets secondaires. Ce traitement est prescrit pour aider les personnes présentant des douleurs chroniques, notamment celles provoquées par un cancer et qui résistent aux antalgiques systémiques.
Les traitements complémentaires
D’autres traitements non médicamenteux appartenant au domaine des médecines, peuvent être proposés aux patients présentant des douleurs chroniques. L’avis du médecin reste indispensable.
-> Acupuncture
Des études ont validé une certaine efficacité de l’acupuncture dans certaines circonstances, pouvant parfois permettre de diminuer la dose de morphine sans entraîner d’effets secondaires.
-> Hypnose
De nombreuses études scientifiques valident l’efficacité de l’hypnose dans le traitement des douleurs chroniques notamment au cours des douleurs neuropathiques.
-> Thérapies psychocorporelles
La relaxation, le yoga, la sophrologie, la musicothérapie permettent de décentrer l’attention du cerveau concentrée sur les douleurs.
-> Thérapies cognitivo-comportementales
Les thérapies cognitivo-comportementales, TCC, de plus en plus utilisées agissent sur la sensation physique de la douleur, le retentissement psycho affectif, la mémorisation et le comportement.
-> Méditation
La méditation de pleine conscience de plus en plus connue et faisant l’objet de nombreuses études scientifiques, semble également apporter une amélioration significative de la fréquence et de l’intensité des douleurs.
Des études effectuées chez des patients qui méditent, ont montré qu’au cours d’une IRM, les zones du cerveau impliquées dans le contrôle de la douleur, sont activées.