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Comment éviter le mal des transports ?
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Dalhia24
Bon conseiller
Dalhia24
Dernière activité le 21/06/2024 à 11:52
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Bonjour,
Durant une partie de mon enfance et pendant mon adolescence j'ai toujours souffert du mal des transports. Longtemps je me souviens ne pas avoir été épargnée d'autant que l'on ne me donnait pas de médicament contre ce mal.
Par la suite, durant ma vie d'adulte, j'ai toujours craint les voyages, en voiture, en autocar, en bateau. Je crains particulièrement les trajets comprenant beaucoup de virages et de routes sinueuses et tortueuses et ici dans le Périgord (Dordogne) je suis gâtée. Curieusement il n'y a que le train qui me convenait et me convienne d'ailleurs encore.
Dernièrement en parlant de mon problème à quelqu'un il m'a été conseillé- vous allez sourire comme moi je l'ai fait....- de pendre un petit bouquet de persil à mon cou! Je me suis dit que c'était ridicule mais j'étais pas obligée de le porter à vue d'œil. J'ai donc fait ce geste et.....effet placebo??? je n'ai pas été malade durant un long trajet en voiture. J'ai également évité de baisser les yeux sur une lecture car cela me provoque égalemlent le mal des transports.
J'ai essayé une autre fois le bouquet de persil et mis une pièce d'argent (vieille pièce de 5 francs par ex.) maintenue sur le nombril par un sparadrap que j'avais entendu être également efficace et pareil, aucun mal de transport....
Je précise qu'en effet bien contrôler sa respiration et ne pas hésiter à ouvrir la vitre pour donner beaucoup d'air n'est pas superflu.
C'est sans doute risible mais pour moi ça marche! Et pour l'un ou l'autre d'entre vous? Quelqu'un a-t-il déjà entendu parler de cette astuce?
Bonne après-midi
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Dalhia24
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Nausées, sueurs froides, maux de tête, vomissements... Les départs en vacances s'accompagnent pour certains des sensations désagréables du mal des transports. Heureusement, des solutions existent. Voici quelques conseils pour limiter ces symptômes désagréables et faire un bon voyage.
On estime qu'un Français sur dix souffre du mal des transports. Il est rare chez les nourrissons, devient courant chez les enfants de 2 à 12 ans, puis moins fréquent à l’adolescence. Cet état débute par une légère somnolence et peut aller jusqu'au vomissement. Le mal des transports se déclenche aussi bien en voiture, et pas seulement sur les routes de montagne, qu’en train, en bateau ou en avion.
Des perceptions en conflit
Notre organisme est truffé de capteurs sensoriels qui renseignent le cerveau sur nos mouvements et notre position dans l'espace. Ces récepteurs sont notamment présents au niveau de la plante des pieds et des différents muscles du squelette. La vision, elle, transmet des informations sur ce qui nous entoure et sur nos membres.
L'oreille joue aussi un rôle important puisque sa partie interne, le vestibule, est le siège de l'équilibre. Il est formé de trois canaux semi-circulaires disposés dans les trois directions de l'espace. Chacun d’eux est rempli d’un liquide qui bouge avec les mouvements du corps et les 3 canaux mesurent le déplacement du corps.
C’est lorsque toutes ces informations reçues par le cerveau sont en désaccord que le mal des transports apparaît. L'oreille interne indique au cerveau que l'on se déplace car le liquide présent dans le vestibule bouge lorsqu'on roule ou que l’on avance sur l’eau, alors que la vision et les autres capteurs n'envoient aucun message de mouvement.
Dans conseils pour soulager
Heureusement, pour éviter les effets désagréables du mal des transports, il existe des astuces.
1. Avant le trajet
Bien dormir la nuit précédent le départ permet de limiter les effets du mal des transports. Il est aussi conseiller de ne pas partir le ventre vide et de prendre une collation. Mieux vaut aussi ne pas consommer d’alcool avant de partir et penser à enfiler des vêtements un peu amples.
2. Limiter les mouvements
Limiter les mouvements et concentrer son regard sur un point fixe soulagent également. En voiture, s’asseoir à l’avant, sur le siège passager, permet de profiter du paysage qui défile et de retrouver une information visuelle cohérente au déplacement du véhicule. Pensez à regarder loin devant vous. Il est aussi possible d’emporter avec soi un oreiller, notamment dans le train, pour caler sa tête le temps du voyage afin de la maintenir droite. En mer, pensez à vous rapprocher du centre de gravité du bateau où le tangage est moins important et repérez un point fixe sur l’horizon. Evitez de rester dans la cabine : les espaces confinés décuplent les effets du mal des transports.
3. Être actif
Plutôt que de se laisser porter, prendre part activement au voyage permet aussi de limiter les sensations de nausées. En voiture, les personnes sensibles au mal des transports pourront prendre le volant. Il en va de même en mer : prendre la barre et s’intéresser à la navigation aide à diminuer les sensations désagréables.
4. Bien respirer
On n’y pense pas souvent, mais adopter une respiration abdominale, profonde et relativement lente aide à chasser les symptômes.
5. Aérer
Ouvrir les fenêtres dans la voiture, avoir le vent dans le nez sur le pont du bateau, et surtout éviter d’avoir chaud aide à se sentir mieux.
6. Quand faut-il utiliser des médicaments ?
Si malgré ces conseils les symptômes persistent, il est possible de prendre des médicaments avant le départ. Les antihistaminiques, disponibles sans ordonnance, permettent de diminuer les risques de nausées pour les trajets de quelques heures. Pour être efficaces, ils doivent être pris une demi-heure avant le départ. Emportez-les avec vous lors du voyage en cas de besoin. Les prises doivent être espacées d’au moins six heures. Pour les longs trajets, comme les sorties en bateau de quelques jours, des patchs de scopolamine (réservés à l’adulte) à coller sur la peau existent. Ils deviennent efficaces 6 à 12 heures après la pose et doivent être gardés le temps du voyage, au maximum 72 heures.
Source : Allodocteurs