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Cancer localisé de la prostate : surveiller plutôt que traiter ?
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Utilisateur désinscrit
Bonjour et bienvenue @Camille-E
Merci d'être concerné par le cancer localisé de la prostate, en tant qu'homme je me réjouis lorsque la gente féminine, jeune et jolie d'après la photo en médaillon, partage nos sujets de préoccupation d'homme au masculin vieillissant.
Je vous cite :"En effet, il est dit dans cette article qu'il n'est en faite parfois pas nécessaire de traiter le cancer si il est localisé car il engendre un faible taux de mortalité dans les dix années qui suivent le diagnostic."
Ce qui m'interpelle dans votre phrase ce sont les mots "faible taux de mortalité dans les 10 ans après le diagnostic", il ne faut pas oublier qu'avec le temps la tumeur peut s'étendre localement et que des métastases peuvent migrer tranquillement vers d'autres tissus ou organes et générer à leur tour un cancer, même s'il est vrai que son évolution est lente sur plusieurs années.
Ma préférence irait vers les mots "zéro taux de mortalité jusqu'à la fin de l'existence" pour la simple et bonne raison que si je suis dans la fraction concernée par ce faible taux de mortalité, mais mortalité éventuelle quand même, avec la chance insolente que j'ai, je décèderai surement dans la onzième année après le diagnostic, par ailleurs si au lieu d'avoir 66 ans j'en ai 90 à ce moment là peut-être qu'avec une dose de "je m'en foutisme" le problème sera différent.
Les statistiques sont ce qu'elles sont, des éléments mathématiques, pas la réalité ni la vie.
Pourquoi aller si loin aux U.S.A., nous ne sommes pas en reste en France, voir le lien ci-dessous émanant de la Haute Autorité de SANTE (HAS), bonne lecture.
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_725257/fr/ald-n-30-cancer-de-la-prostate.
Jolepotager
Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Concernant l’étude anglaise «Protect», dont il est fait référence dans le titre de la discussion proposée par @Camille-E, pour la compléter, je cite :
«La meilleure approche initiale des cancers de la prostate au stade précoce demeure inconnue», toutes les approches se valent, du moins lorsque l'on regarde les survivants à dix ans du diagnostic initial, car, pour le reste, il y a des différences entre les trois stratégies supposées équivalentes: chirurgie, radiothérapie avec hormonothérapie, surveillance active.
Résultat, après dix ans, les chercheurs ont remarqué que le taux de mortalité était le même pour les trois groupes, «autour de 1 %», même si «la chirurgie et la radiothérapie sont associées à moins de progression de la maladie et de métastases que la surveillance active». En revanche, la surveillance active est la stratégie qui induit le moins de troubles de l'érection et d'incontinence, même si les résultats tendent à se rapprocher au fil des années.
«Cela conforte la place de la surveillance active lorsqu'elle est possible dans les options proposées aux patients. Tous les patients ne doivent pas être traités, mais ils doivent tous être correctement informés des options. Soulignons tout de même que dans “Protect”, la moitié des patients sous surveillance active finissent tout de même par avoir un traitement et que le recul n'est que de dix ans.»
Le choix de la stratégie à entreprendre n'est pas évident pour le patient concerné, avant d'opter pour l'une ou l'autre il lui appartient de bien se renseigner, et dans parler ouvertement avec sa compagne ou son compagnon de vie.
Jolepotager
BABARD
Bon conseiller
BABARD
Dernière activité le 21/11/2024 à 16:47
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Le cancer, de la prostate ou autre, est un vaste sujet car toutes les " promesses " faites par ces " spécialistes " ne sont malheureusement pas le reflet de la réalité ! A trop vouloir en faire pour supprimer ces cancers..... on constate que parfois il est préférable de ne rien faire car le résultat final n'est pas celui qu'on s'attendrai à avoir ! La chimio est de plus en plus remise en question car les souffrances engendrées montrent que le résultat n'est pas là ! Alors, tous les jours, des " études " qui écloses.... sur tous les sujets mais à trop vouloir nous influencer on ne sait plus où se trouve LA vérité, ils nous embrouillent ! QUI la connaît réellement ?
Alors, vivons, anxieux ou pas .... cela ne changera en rien ... c'est ce que veut, je pense, dire cette étude ! Moi aussi je voudrais être riche et en bonne santé, mais mes rêves ne m'empêchent pas de vivre sans l'être ; courage à tous - cordialement
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Utilisateur désinscrit
Bonjour à tous,
J'ai décidé de partager avec vous cet article très intéressant sur le cancer localisé de la prostate.
En effet, il est dit dans cette article qu'il n'est en faite parfois pas nécessaire de traiter le cancer si il est localisé car il engendre un faible taux de mortalité dans les dix années qui suivent le diagnostic.
"ÉTUDE - Les hommes atteints d'un cancer localisé de la prostate ont peu de risque d'en décéder dans les dix années qui suivent le diagnostic, qu'ils aient ou non subi une intervention chirurgicale ou une radiothérapie, selon une étude publiée ce 14 septembre, dans le New England Journal of Medicine."Lire la suite ...
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