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La joie de vivre malgré Parkinson : défis personnels, hypnose et traitements

Publié le 18 oct. 2019 • Par Louise Bollecker

Si le diagnostic a mis un coup au moral de Dominique, @domi62">@domi62350‍, elle a choisi d’affronter la maladie de Parkinson en restant positive. Toujours partante pour sortir de chez elle et se réunir avec des amis, elle nous parle des traitements médicaments ou naturels qui lui permettent de se battre au quotidien.

La joie de vivre malgré Parkinson : défis personnels, hypnose et traitements

Bonjour et merci d’avoir accepté de répondre à nos questions. Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?

Diagnostiquée à l’âge de 52 ans, il y a 7 ans, je me bas avec mes moyens, je bouge beaucoup, j’aime chanter et je le fais dès que je peux. Je vois un kiné 3 fois par semaine pour les douleurs de mon bras droit et pour faire des exercices d’équilibre. 1 fois par semaine, je fais de la sophrologie, et entre deux je vois un hypnothérapeute qui m’a fait réaliser beaucoup de choses et à qui je dois beaucoup.

temoignage parkinson dominique

Je vis avec la maladie de Parkinson comme on vit avec un inconnu que l’on doit apprendre à connaître, mais cet inconnu est sournois, méchant, douloureux et imprévisible. Il grandit un peu trop vite, mais je n’ai pas le choix, il faut faire avec. Comme je dis toujours, je cohabite avec lui sans me poser trop de questions et surtout je continue de bouger, d’aimer et surtout de VIVRE !

Quels ont été les premiers symptômes ?

J’avais remarqué depuis quelques temps des tremblements de ma main droite, des douleurs à l’épaule droite qui descendaient dans le bras, des douleurs aussi aux membres inférieurs qui me réveillaient (style crampes). Mon sommeil devenait plus difficile, à partir de 4h00 du matin je devais me lever pour parcourir mon couloir et marcher dans ma maison pour ne plus avoir mal. J’en avais parlé à mon médecin qui voulait attendre un peu avant de faire des examens, mais après plusieurs mois à attendre, pas de changement, au contraire…

Il décide donc de m’envoyer voir un neurologue, après un long questionnaire il décide de me faire passer un Da TSCAN. L’attente d’un résultat comme celui-là est toujours trop long : 2 mois

Comment vos proches et vous-même avez-vous réagi ?

Le jour arrive d’aller au neurologue pour connaitre le verdict, j’y vais seule, on se croit forte… Mais quand le neurologue me l’a annoncé, le ciel s’est écroulé sur ma tête, je m’en doutais, oui, mais pendant que le neurologue m’expliquait le traitement à mettre en place, j’avoue que je ne l’écoutais pas vraiment, je n’avais qu’une envie : partir, sortir de ce cabinet.

Lors de l’annonce à la famille, pour eux aussi le choc a été violent, mais là où j’ai été choquée, c’est que, pour eux, je devais me taire et surtout ne pas en parler. Je n’ai pas compris cette réaction.

Quels sont vos traitements médicamenteux ?

Le traitement du début (sifrol, azilect, modopar) m’a été prescrit à faible dose dans un premier temps, accompagné bien sûr de dompéridone pour les nausées.

Aujourd’hui, je prends :

  • - Azilect : 1 le matin

Cliquez ici pour accéder à la fiche médicament d'AZILECT

  • - Sifrol 2.1 : 1 le matin
  • - Sifrol 1.05 : 1 le matin

Cliquez ici pour accéder à la fiche médicament du SIFROL

  • - Modopar 125 : 1 le matin / 1 à 10h30 / 1 à 14h30 / 1 à 18h30
  • - Modopar 125 LP : à 22h30 + 1 à 62.5

Cliquez ici pour accéder à la fiche médicament du MODOPAR

Au-delà des médicaments, quels sont vos traitements ?

Je vois un kinésithérapeute 1 fois par semaine pour mes douleurs bras/épaule droite et 2 fois par semaine pour travailler mon équilibre. Pour moi, les effets sont bénéfiques.

Je fais de la sophrologie 1 fois par semaine.

Je vois mon hypnothérapeute à peu près 1 fois toutes les 6 semaines (quand j’en ressens le besoin). Pour moi, l’hypnose a été une révélation, j’ai rencontré quelqu’un de très bien, qui m’a redonné espoir et grâce à lui je me sens très bien.

La maladie a-t-elle eu des conséquences sur votre vie sociale ?

J’ai éprouvé le besoin de sortir beaucoup plus, de ne pas me renfermer sur moi-même. Je fais partie d’associations, je me propose pour des actions style Téléthon, j’organise des karaokés… Pour tout vous avouer, j’ai même fait il y a quelques semaines l’animation d’un mariage (eh oui 56 ans et un défi : être DJ), bien que mon mari n’était pas d’accord ; il pensait que ça allait me fatiguer beaucoup trop, mais j’ai foncé. Vous savez, ça a été un pur bonheur de voir que j’étais encore capable de rendre des gens heureux.

La joie de voir du monde pour moi, c’est très important, c’est cela qui me maintient en vie, qui me fait « accepter » mon état, j’en retire une grande fierté (n’ayons pas peur des mots).

Qu’est-ce qui est le plus dur à gérer au quotidien ?

Le lever du matin, catastrophique, comme je dis : « heureusement que ma maison a des murs », car je m’y accroche pour ne pas tomber. Egalement, je citerais mes problèmes de constipation. À l’inverse, mon mari et mes filles m’aident à positiver.

Quel conseil donneriez-vous à un patient qui vient d’être diagnostiqué pour mieux vivre avec la maladie ?

Difficile de répondre car chacun gère comme il le peut. En effet, chacun a son propre ressenti, ses propres symptômes, son propre développement et surtout chacun le vit d’une manière différente. La seule chose que je peux leur dire, c’est de ne pas rester dans son fauteuil : réagissez, faites les choses que vous aimez, profitez des personnes que vous aimez et surtout VIVEZ !

Tous les soirs en me couchant je me dis : encore une belle journée de vécue. Profitez de chaque jour qui passe, vous ne savez pas de quoi demain sera fait.

Merci beaucoup à @domi6">@domi62350‍ d'avoir partagé son histoire inspirante et ses conseils ! Vous pouvez réagir à ce témoignage en commentaire, juste ci-dessous.

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avatar Louise Bollecker

Auteur : Louise Bollecker, Community Manager France & Content Manager

Community Manager de Carenity en France, Louise est également rédactrice en chef du Magazine Santé pour proposer des articles, vidéos et témoignages centrés sur le... >> En savoir plus

23 commentaires


domi62350
le 11/02/2020

@chipie désolé de ne voir votre message que maintenant, mais cela fait quelques mois que je ne me suis pas remise sur ce site, problème de temps, d'informatique, bref, je prends le temps de lire tous les messages,

pour l'hypnause je crois que j'ai eu une chance incroyable, car après tous les problèmes rencontrés (4 hospitalisations dont 3 avec interventions en 1mois1/2) il était impératif que je me fasse aider (mon mari est exceptionnel mais il a beaucoup souffert durant cette période, 

Donc j'allais dans cette maison de santé pour voir le kiné, je le croisais régulièrement, je l’avais remarqué par son côté toujours gai, souriant, bref il mettait beaucoup de bonne humeur au sein de cet établissement. De plus, les autres praticiens dans la maison de santé me le conseillaient fortement.

Mais rien que le mot hypnose me freinait, pourquoi ? je ne sais pas, peut-être parce que l’on a toujours peur de ce que l’on ne connaît pas ? et avec les émissions à la télévision ça n’arrange rien, je ne voulais pas ne plus être maître de moi et dépendre de quelqu’un et puis je me suis lancée dans l'aventure. Et quelle rencontre, elle changera ma vie pour toujours !

Aujourd’hui grâce à lui j’ai compris tellement de chose sur la VIE, sur la maladie.

J’ai compris que je ne voulais plus ni stress, ni conflit,  juste  profiter de la vie avec des personnes que j’aime, qui m’aime et continuer ma vie en prenant soin de moi. Je suis convaincu qu’il faut se battre, et j’ai décidé de combattre ce Parkinson, après tout ce n’est pas lui qui va diriger ma vie

A méditer :« Le combat que tu mènes aujourd’hui, t’aidera à développer la force dont tu auras besoin demain, alors n’abandonne jamais ! » 

Mais afin d’y arriver, il faut passer par des étapes qui consistent dans un premier temps a cibler les moments dans notre vie qui ont verrouillé certaines portes en nous et qui par la même occasion ont fait qu’un mal être s’est installé jusqu’à développer la maladie, puisque, comme il me l’explique, la maladie :       c’est le « mal » qui « a » « dit »

Là commence avec lui des séances pas toujours faciles, car il a d’abord fallu que l’on apprenne à se connaître, sinon comment voulez-vous livrer vos pensées et votre vie à un inconnu. Mais lui, il a tellement d’amour, de joie de vivre en lui, de respect de l’humain, et une façon de nous comprendre que cela a été plus simple que je ne l’avais imaginé. Jamais il n’a regardé au temps qu’il passait, certaines séances ont duré jusque 3h30, il donne sans compter, cet homme qui ne pense qu’à aider les autres, cet homme rempli d’amour, d’humanité, de compassion, celui qui m’a aidé, m’aide et certainement m’aidera encore, celui qui entre nos rencontres m’envoi des messages pour s’assurer que tout va bien, celui qui représente énormément pour moi et pour qui je cherche un mot plus fort que MERCI mais je n’en trouve aucun, aucun d’ailleurs ne le serait assez.

Vous voyez chipie, difficile de vous dire comment choisir, c'est un feeling qui doit passer entre les 2. je continue à le voir régulièrement, voir même en dehors on s'écrit, et ses paroles me sont toujours d'un grand secours.

je vous souhaite de trouver la bonne personne

et encore toutes mes excuses pour le délai


chipie
le 17/02/2020

merci Domi62350

moi aussi je ne suis pas revenue sur le site depuis un moment 

merci de partager  votre expérience  je vais essayer de trouver la bonne personne pour moi 

merci chipie


13700Magali
le 09/06/2021

@domi62350 bonsoir

je suis tombée sur votre article avec du retard merci c'est encourageant vous pouvez  m'indiquer votre traitement 

aujourd'hui merci encore bonne soirée 


domi62350
le 11/06/2021

@13700Magali Désolé du retard mais je suis un peu débordée en ce moment, je viens de terminer d'écrire un livre et je suis en pleine distribution, d'ailleurs vous trouverez à partir du 15 juillet un nouveau témoignage de ma part sur ce site.

mon traitement à aujourd'hui :

6h00 : 1 modopar 125 + 1 azilect

7h00 : 1 sifrol 2.1 + 1 sifrol 1.05

9h / 15h : 1 modopar 62.5

12h / 18h : 1 modopar 125

22h : 1 modopar 125 LP + 1 à 62.5

mais j'ai rendez vous fin de mois et je vais demander pour le baisser je trouve que je n'ai pas besoin de tout cela 

au cas où vous seriez intéressée par mon livre : "PARKINSON, celui que je n'ai pas invité..." dites le moi. c'est mon témoignage, mon vécu personnel face à cette maladie dont je me sors plutôt bien 

bon courage


13700Magali
le 11/06/2021

Merci vous pouvez faire vos activites danser par exemple votre livre est en vente ? 

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