Santé mentale : 10 façons simples d'en prendre soin !
Publié le 4 nov. 2021 • Par Courtney Johnson
Lorsque nous pensons à la santé mentale, nous pensons souvent aux maladies psychiques. Mais la santé mentale ne se limite pas à l'absence de maladie mentale - elle englobe notre bien-être psychologique, émotionnel et social. Notre santé mentale joue un rôle dans la façon dont nous pensons, agissons, ressentons, prenons des décisions et entrons en relation avec les autres, et elle est un élément clé de notre santé physique et de notre qualité de vie. Prendre soin de soi est important pour préserver notre santé mentale.
Comment prendre soin de soi ? Comment cela peut-il contribuer à notre santé mentale ?
On vous dit tout dans notre article au travers de 10 choses simples à mettre en place au quotidien !
Que veut dire prendre soin de soi ?
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit le fait de prendre soin de soi comme "la capacité des individus, des familles et des communautés à promouvoir la santé, à prévenir la maladie, à la maintenir et à faire face à la maladie et au handicap avec ou sans le soutien d'un prestataire de soins".
En termes simples, prendre soin de soi consiste à prendre le temps de faire les choses qui nous aident à bien vivre et à améliorer notre santé physique et mentale.
Prendre soin de soi peut aider à gérer le stress, à augmenter l'énergie et à réduire le risque de maladie. Même de petits changements dans votre routine quotidienne peuvent vous aider ; prendre soin de soi ne doit pas nécessairement coûter une fortune ou vous prendre beaucoup de temps.
Voici 10 façons simples de prendre soin de votre santé mentale :
Restez actif
L'exercice régulier n'est pas seulement bon pour votre cœur, mais aussi pour votre esprit ! Il a été démontré que 30 minutes d'exercice physique par jour seulement améliorent l'humeur, car elles libèrent dans le cerveau des substances chimiques qui nous font nous sentir bien.
Faire de l'exercice ne signifie pas seulement aller à la salle de sport ou faire du sport ; le jardinage, une promenade dans le parc ou les tâches ménagères peuvent aussi être un bon moyen de rester en mouvement. Les petites séances d'activité s'additionnent, alors ne vous découragez pas si vous n'êtes pas capable de faire 30 minutes d'affilée.
Mangez correctement et hydratez-vous
Tout comme notre corps, notre cerveau a besoin d'un mélange de nutriments pour rester en bonne santé et fonctionner correctement. Une alimentation saine et équilibrée et un apport en eau suffisant peuvent contribuer à votre énergie, votre concentration et votre humeur tout au long de la journée.
Une alimentation saine doit comprendre :
- Une variété de fruits et de légumes différents,
- Des céréales ou du pain complet,
- Des produits laitiers,
- Des fruits à coque et des graines,
- Des poissons gras,
- Beaucoup d'eau.
Veillez à faire au moins trois repas par jour, à boire beaucoup d'eau et à éviter de consommer trop de boissons caféinées ou sucrées comme le café ou le soda.
Dormez suffisamment
Le manque de sommeil peut affecter votre santé mentale, car il peut entraîner des problèmes psychologiques et émotionnels.
Essayez de vous fixer un horaire de sommeil, vous donnant au moins 7 heures de sommeil et respectez-le, même le week-end. Il a été constaté que la lumière bleue créée par nos appareils et nos écrans supprime la libération de mélatonine, l'hormone du sommeil, par le corps. Veillez donc à éteindre vos appareils au moins une heure avant de vous coucher.
Fixez-vous des objectifs réalisables
Se fixer des objectifs et des domaines sur lesquels se concentrer peut être un excellent moyen de rester motivé. Cependant, il est important de fixer des objectifs que vous pouvez atteindre de manière réaliste. Classez par ordre de priorité ce qui doit être fait maintenant et ce qui peut attendre, et notez les étapes nécessaires pour atteindre vos objectifs. Visez haut, mais sachez quand dire "non" à de nouvelles tâches ou activités si vous commencez à vous sentir dépassé.
À la fin de chaque journée, essayez de vous concentrer sur ce que vous avez accompli, et non sur ce que vous n'avez pas réussi à faire. Vous éprouverez à coup sûr un grand sentiment d'accomplissement et de confiance à mesure que vous progresserez vers vos objectifs !
Faites une pause
Parfois, un changement de décor ou de rythme peut être bénéfique pour notre santé mentale. Qu'il s'agisse d'une pause déjeuner au travail, d'une promenade de cinq minutes dans le quartier ou même d'un week-end entre amis, nous avons tous besoin de temps et d'espace pour respirer.
Même quelques minutes de solitude peuvent suffire à vous déstresser, alors n'hésitez pas à prendre du temps pour vous concentrer sur "vous". Vous avez peut-être besoin d'une petite course à pied, d'une émission de télévision ou d'une courte sieste. N'ayez pas peur d'écouter votre corps et de lui donner ce dont il a besoin.
Faites des choses qui vous plaisent
Nous avons tous un passe-temps ou un hobby dans lequel nous nous épanouissons. Heureusement, faire les choses que nous aimons peut améliorer notre humeur et donc notre santé mentale en faisant monter les endorphines !
Se concentrer sur les mots croisés du matin ou sur un passe-temps comme le jardinage ou le sport peut vous aider à mettre vos soucis de côté pendant un moment et à décompresser.
Pratiquez la gratitude
Parfois, cela peut nous aider à nous rappeler les bonnes choses que nous avons dans notre vie. Il a été constaté que la pratique de la gratitude contribue à réduire le stress et à améliorer l'estime de soi. Prenez un moment chaque jour pour vous rappeler les choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant. Dressez une liste de ces choses ou repassez-les dans votre esprit.
Une autre façon de pratiquer la gratitude est la suivante : pensez à toutes les fois où vous dites "merci" à quelqu'un dans une journée. Comment vous sentez-vous lorsque vous le dites ? Le dites-vous à la hâte, comme un réflexe ou une formalité ? Ensuite, la prochaine fois qu'une situation se présente et que vous ressentez l'envie de dire "merci", arrêtez-vous un instant et réfléchissez. De quoi vous sentez-vous reconnaissant dans cette situation, au-delà de la transaction ou du geste qui a eu lieu ? Puis dites "merci".
Concentrez-vous sur le positif
Les obstacles et les défis font partie intégrante de la vie. Bien que cela puisse être difficile, lorsque vous êtes confronté à un problème, essayez de vous concentrer sur les aspects positifs, aussi petits ou insignifiants qu'ils puissent paraître. Par exemple, si un ami annule votre rendez-vous, au lieu de vous concentrer sur votre frustration ou votre déception, pensez au fait que cela vous a permis d'avoir du temps pour vous détendre ou pour pratiquer une autre activité que vous aimez.
Cette technique peut vous aider à identifier les schémas de pensée négatifs ou inutiles que vous pouvez avoir et à les remettre en question. Parfois, un simple changement de perception peut vous aider à trouver le bon côté de chaque chose !
Restez connecté à vos proches
Lorsque vous luttez contre votre santé mentale, vous avez souvent tendance à vous isoler de vos amis et de votre famille. Or, ce sont souvent ces liens familiaux ou amicaux solides qui peuvent vous aider à faire face à ce que vous vivez. Les amis et la famille peuvent offrir des perspectives différentes sur ce que vous vivez et peuvent partager un soutien émotionnel et une aide pratique.
N'hésitez pas à vous adresser à vos amis ou à votre famille pour parler de ce que vous vivez. Si vous ne pouvez pas vous rencontrer en personne, appelez-les ou envoyez-leur un message. Nous sommes plus forts ensemble !
Demandez de l'aide quand vous en ressentez le besoin
Si vous avez du mal à gérer votre santé mentale, n'hésitez pas à demander de l'aide. Personne n'est surhumain et nous avons tous parfois besoin d'un coup de main.
Comme nous l'avons mentionné plus haut, n'hésitez pas à vous adresser à votre famille ou à vos amis pour obtenir du soutien ou une oreille attentive. Si vous présentez des symptômes graves ou perturbants qui durent depuis deux semaines ou plus, tels que :
- Des troubles du sommeil,
- Des changements d'appétit qui ont entraîné des variations de poids non désirées,
- Des difficultés à sortir du lit le matin,
- Des difficultés à se concentrer,
- Une perte d'intérêt pour les choses que vous aimez habituellement,
- Une incapacité à accomplir les tâches et responsabilités du quotidien.
Demandez l'aide d'un professionnel de la santé. Parlez de vos symptômes à votre médecin traitant, il pourra vous orienter vers un spécialiste de la santé mentale si nécessaire.
Vous pouvez également trouver du soutien au sein de notre communauté sur la santé mentale sur Carenity. Chaque jour, des membres viennent partager leurs histoires, leurs expériences et leur soutien avec d'autres personnes.
Retrouvez également cet article en vidéo :
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TwitterSources:
- What do we mean by self-care?, WHO
- How to look after your mental health, Mental Health Foundation
- Caring for Your Mental Health, NIH National Institute of Mental Health
- Taking Care of Yourself, National Alliance on Mental Illness
- Taking Good Care Of Yourself, Mental Health America
10 commentaires
@roseavril20 je vous comprend car finalement la dépression c'est justement de ne pas arriver à se faire du bien, à prendre soin de soi, à sortir, à se bouger, à voir du monde. J'ai une association faites par un parent d'une personne handicapée psy qui nous aide à ranger notre maison, faire le ménage, sortir, faire une activité, les conseils c'est bien mais l'action c'est mieux, et si quelqu'un de bienveillant nous tient la main pour le faire, ça nous aide beaucoup plus que quelqu'un qui nous dit de nous secouer et qui nous culpabilise si on ne le fait pas, et qui finalement nous prend pour des andouilles qui ne savent pas ce qu'ils doivent faire pour en sortir, on sait ce qu'il faut faire, mais on y arrive pas, on n'a plus envie et c'est pas une histoire de volonté, c'est juste la maladie qui fait ça, j'espère que quelqu'un dans votre entourage comprendra votre détresse et vous donnera l'impulsion pour vous aider à vous en sortir, moi pour l'instant je suis dans la phase ou j'en parle à mon compagnon, j'espère qu'à un moment donné il va comprendre...
Bonjour,
J'ai beaucoup apprécié l'article, c'est vrai que je suis plus d'en l'optique de vouloir aider que d'être aider. Demander de l'aide pour moi c'est très difficile, enfant, on m'a contrainte et menacée pour pas que je demande de l'aide et donc évidemment, je n'ai pas été aidée. Donc quand ça c'est su, on m'a reproché de ne rien avoir dit.
Encore aujourd'hui, même par mon proche entourage; mes ados ou mon homme, j'ai dû Mal à demander de l'aide. Pour moi, dans ma tête je me dis que je vais encore abuser et faire ma malade, et j'essaye de me débrouiller toute seule même si je souffre. Quand vraiment, souvent parce que je suis paralysé dans mon corps, je finis par arriver à demander de l'aide, c'est pour avoir bataillé longtemps dans ma tête, et c'est une souffrance pour moi, même si de la part de mes fils ou de mon mari, Ils me le disent, ils seraient heureux de pouvoir m'aider et ils ne comprennent pas mon entêtement.
Alors je vais essayer, les conseils Sont bons.
Merci
A Aquarella, tout ce que vous avez écris, est juste ce que je ressents. Malheureusement, je ne veux pas en parler à mes enfants, je ne veux pas les ennuyer avec mes soucis. j'ai déjà essayé d'aborder le sujet avec ma famille, mais soit il n'écoute pas soit ça ne les interesse pas. Je fais avec et les jours ou ça ne va pas personne ne s'en aperçois. Je me dis qu'ils ont leur propre soucis aussi. Je vous embrasse et vous souhaite le meilleurs pour la suite, au plaisir de vous lire....
très bon article. Je pense, qu'il faut se lever avec un moral, positiver toute la journée..Une mauvaise pensée, changer
de pièce, ou aller faire un tour. Bien respiré..Se conduire, comme avant la maladie, et éviter d'en parler avec les amis.
Sinon, ils vous fuient. Prendre la vie, comme elle vient....La vie est trop belle, et faire toujours des projets pour l'avenir..
@moka0815 bonjour,
je comprend votre commentaire et j'essaye de tenir le lien, quand je parle de fuite, c'est une fuite au niveau km et ça j'y peux pas grand chose, mes enfants habitent à 500 km de chez moi mais je ne peux pas le leur reprocher puisque j'ai fait pareil avec mes parents j'ai mis 800 km entre eux et moi et maintenant 500 km aussi et maintenant que mon père est âgé c'est compliqué tout ses allés retours (mon compagnon et moi, on est malade en voiture) et si on fuit de génération en génération c'est aussi à cause de la maladie, ma mère était maniaco dépressive avec bouffée hallucinatoire, et la faire hospitalisé pendant ses crises c'était compliqué, moi je suis diagnostiquée bipolaire, je ne fait plus d'hospitalisation depuis 2008, mais mes enfants ont eu une enfance pourrie, je dormais tout le temps, un vraie zombi, je comprend leur fuite, c'est normal, ils ont leur vie à faire, il galère à trouver du travail et je me demande si mon fils n'est pas aussi malade psy, ou la maladie de lyme qui y ressemble, mais nul n'est prophète dans son pays, il n'ira pas vérifier ce que je lui ai dit, c'est comme ça, j'apprend à lâcher prise. Je suis en couple avec quelqu'un de merveilleux, mais coté famille c'est le calme plat le père à l'Ephad dans une région montagneuse, les enfants dans une grande ville, je suis en contact avec eux par messenger ils m'aiment je le sais, je les aime mais voilà c'est comme ça, ils savent que je suis là, mais ils ne veulent pas m'inquiéter. après niveau amitié, je me suis faite avoir deux fois, j'ai prêté de l'argent qu'on ne m'a jamais rendu, et j'en ai besoin maintenant, la première fois erreur de jeunesse, l'amie m'a fait du chantage au suicide et elle continue à réclamer de l'argent à ses amis, l'autre on a fait les chose chez le notaire, et elle s'est mise en faillite personnelle... en vivant avec 600 € par mois je n'ai pas besoin de ce genre d'amitié. J4ai fait ma première dépression en 1983 et j'ai constaté que les amis ont disparus du jour au lendemain car j'étais triste, les gens fuient, il faut savoir le reconnaitre, quand je vais bien j'ai pas envie d'écouter les jérémiade de quelqu'un. Après la famille, pourquoi on leur imposerais ce que les autres ne supportent pas ?
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