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Blues du dimanche soir : pourquoi cette angoisse revient chaque semaine et comment s’en débarrasser ?

Publié le 8 mars 2025 • Par Candice Salomé

Le dimanche soir est souvent synonyme de mélancolie et d’anxiété pour beaucoup d’entre nous. Ce phénomène, appelé blues du dimanche, peut être particulièrement pesant, notamment pour les personnes atteintes de maladies chroniques. 

Pourquoi survient-il ? Quels sont ses impacts sur notre bien-être et notre santé ? Et surtout, comment s’en libérer pour commencer la semaine avec plus de sérénité ? 

Dans cet article, nous vous donnons les clés pour comprendre et surmonter cette sensation désagréable ! 

Blues du dimanche soir : pourquoi cette angoisse revient chaque semaine et comment s’en débarrasser ?

Pourquoi ressent-on le blues du dimanche ? 

Le poids du retour aux obligations 

Après deux jours de relative liberté, la perspective de reprendre le travail, les rendez-vous médicaux ou encore la gestion du quotidien peut générer une forme d'appréhension. Cette transition soudaine, marquée par un basculement d’un rythme détendu à une routine souvent exigeante, devient une source d’anxiété pour beaucoup. Ce phénomène est d’autant plus marqué chez les personnes atteintes de maladies chroniques, qui doivent non seulement composer avec les responsabilités habituelles, mais aussi avec les contraintes liées à leur état de santé, telles que la gestion des douleurs, la prise de médicaments ou les rendez-vous médicaux programmés en semaine. 

L’effet de contraste entre le week-end et la semaine 

Le week-end est souvent synonyme de détente et de moments agréables passés en famille ou entre amis. C’est une période où l’on peut souffler, se reposer ou s’adonner à des loisirs qui nous plaisent. Pourtant, lorsque le dimanche touche à sa fin, une forme de nostalgie s’installe, renforcée par le sentiment de perdre cette bulle de bien-être. Le contraste entre la douceur du week-end et la reprise d’un rythme plus structuré crée un déséquilibre émotionnel qui nourrit cette sensation de blues. Pour les patients chroniques, cet effet de contraste peut être encore plus marqué, car le week-end peut représenter un moment où l’attention portée à la maladie est reléguée au second plan, contrairement à la semaine où les contraintes médicales reprennent le dessus. 

L’anticipation négative du lundi 

À l’approche du lundi, il n’est pas rare que les pensées se tournent vers la semaine à venir, parfois avec une certaine anxiété. Les tâches à accomplir, les réunions prévues, les échéances à respecter, les obligations familiales, tout cela peut générer une forme de stress anticipatoire. Chez les patients atteints de maladies chroniques, cette anticipation est parfois encore plus pesante, notamment lorsqu’il s’agit de rendez-vous médicaux ou d’examens médicaux attendus avec inquiétude. Cette accumulation de préoccupations, bien qu’invisible aux yeux des autres, peut créer une tension intérieure difficile à évacuer. 

Quels sont les effets du blues du dimanche sur la santé mentale et physique ?

Impact sur le moral et le bien-être psychologique 

Le blues du dimanche peut entraîner un état d’anxiété latent qui se prolonge parfois jusqu’au début de la semaine. Une sensation de mal-être, une irritabilité accrue, voire des difficultés à trouver de la motivation pour accomplir ses tâches quotidiennes peuvent en découler. Lorsque cet état devient récurrent, il peut saper progressivement la confiance en soi et renforcer une perception négative du quotidien. Pour certaines personnes, cette anxiété du dimanche soir peut également interférer avec leur sommeil, rendant les nuits plus agitées et réduisant la qualité du repos. 

Conséquences physiques du stress dominical 

Le stress engendré par le blues du dimanche ne se limite pas à l’esprit. Il peut aussi avoir des répercussions sur le corps, telles que des tensions musculaires, des maux de tête ou encore des troubles digestifs. Chez les patients souffrant de maladies chroniques, cette charge émotionnelle peut parfois exacerber certains symptômes déjà existants, comme la fatigue ou la douleur. L’interconnexion entre le stress et la perception de la douleur est aujourd’hui bien documentée : plus une personne est stressée, plus son seuil de tolérance à la douleur peut diminuer. 

Comment prévenir et atténuer le blues du dimanche ? 

Changer sa perception du dimanche soir 

Plutôt que de considérer le dimanche soir comme une fin en soi, il peut être utile de le voir comme une transition douce vers une nouvelle semaine. Se créer un rituel réconfortant peut jouer un rôle apaisant : regarder un film inspirant, prendre un bain chaud, s’accorder un moment de lecture ou encore pratiquer une activité créative. Ces instants de bien-être permettent de dévier l’attention de l’appréhension du lendemain pour ancrer un sentiment de plaisir et de sérénité

Mieux organiser sa semaine pour réduire l’anxiété 

L’organisation peut être un outil précieux pour alléger l’anxiété du dimanche soir. Préparer quelques éléments à l’avance, comme choisir ses vêtements, établir une liste des tâches prioritaires ou encore anticiper ses repas, peut éviter la sensation d’être débordé dès le lundi matin. Toutefois, il est essentiel de trouver un équilibre : il ne s’agit pas de remplir son agenda au maximum, mais plutôt de prévoir du temps pour soi et des moments de pause afin de ne pas se sentir oppressé. 

Favoriser une bonne santé mentale et physique 

Adopter des habitudes favorisant le bien-être est un excellent moyen de lutter contre le blues du dimanche. L’exercice physique, même modéré, libère des endorphines qui aident à réduire le stress et à améliorer l’humeur. La méditation et la respiration profonde peuvent aussi être bénéfiques pour calmer les pensées et relâcher les tensions accumulées. De plus, une bonne hygiène de sommeil joue un rôle clé : éviter les écrans avant de dormir, privilégier une atmosphère apaisante dans la chambre et instaurer une routine régulière favorisent un sommeil réparateur. 

Adapter ces conseils aux patients atteints de maladies chroniques 

Pour les personnes atteintes de maladies chroniques, ces recommandations doivent être adaptées en fonction de leur condition et de leur niveau d’énergie. Il peut être utile d’éviter les activités trop exigeantes durant le week-end afin de ne pas commencer la semaine en état d’épuisement. Espacer ses rendez-vous médicaux sur plusieurs jours plutôt que de les concentrer en début de semaine peut également permettre une transition plus douce. Enfin, il est essentiel d’écouter son corps et de ne pas culpabiliser si le rythme doit être ajusté.

Conclusion 

Le blues du dimanche n'est pas une fatalité. En changeant notre perception de cette transition et en adoptant des habitudes bienveillantes, nous pouvons atténuer son impact et aborder la nouvelle semaine plus sereinement. Plutôt que de voir le dimanche soir comme une fin, transformez-le en une préparation douce et agréable pour les jours à venir ! 

 

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4 commentaires


Zen86200
le 08/03/2025

Bonsoir, pour certains qui travaillent le samedis, c'est plutôt le blues du Lundi soir 😉


larsenevolution
le 09/03/2025

bonjour à tous. Personnellement cela m'arrive n'importe quel jour de la semaine cela est complétement aléatoire (une chanson, une odeur, un rêve, un endroit, un souvenir.


Clairement
le 09/03/2025

Bonjour

j’ai longtemps souffert de ce syndrome du dimanche soir.

j’ai trouvé depuis de nombreuses années une parade efficace, l’écoute des émissions de France musique toute la matinée et de 4 à 6 heures le soir, qui me distrait et me réjouit tant que le dimanche est devenu un jour plein de plaisirs.

En résumé, s’adonner à une occupation qui nous passionne. Rien de tel pour chasser la morosité.


Johnjohn
le 09/03/2025

Bonjour

Le dimanche soir est un jour où je dors très mal, ça a toujours été. Voir je ne dors pas, sans pour autant avoir des pensées particulières. C est comme ça aussi loin que je le Souvienne.

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