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Comment soutenir un proche atteint par une maladie mentale ?
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Utilisateur désinscrit
Je suis bipolaire et j'ai un fils comme moi malheureusement comment voulez vous que nos proches nous comprennent et je rejoins arkadia pour appeler à l'aide SOS depression c'est devenu cher . Là je en grande phase depressive et j'ai personne à qui parler même sur le forum bipolaire personnellement je n'ose pas je ne veux pas passer'pour une personne qui se plaint car on fuit ce genre de personnes moi la première et je suis très réservée c'est mon tempérament. Les aidants sont à plaindre je le conçois bien mais ce ne sont pas eux qui souffrent de ne pas être comme tout le monde .
Utilisateur désinscrit
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Utilisateur désinscrit
@Louise-B @Papillon1 @arkadia
Bonjour
Il existe aussi me semble-t-il une autre association qui s'appelle ARGOS qui s'occupe essentiellement des troubles bipolaires et elle existe depuis longtemps. (Permanence téléphonique)
Malheureusement je crois que cette association est très présente sur L'île de France et un peu en province mais qu'elle n'est pas étendue sur tout le territoire français.
UNAFAM (Ecoute Famille) est une association d'aide destiné aux amis , proches et familles dont un proche est concerné par un trouble psychique pas aux malades directement.
Je ne connais pas SOS Dépression et je ne pensais pas que cela pouvait être payant. Il faut naturellement trouver un site d'aide non payant, cela me parait évident.
Par contre Arkadia cite d'autres formes d'aides , sophrologie, massage, EMDR ? mais surtout me semble-t-il, psychologue et psychothérapie et TOUT est payant. Il a raison.
Dans certains CMP il y a des psychologues et art Thérapeuthe et c'est gratuit mais je ne connais aucune forme d'aide thérapeutique (Psychothérapie) qui soit gratuite. Une infirmière psychiatrique dans un CMP peut aussi être d'une grande aide avec un suivi régulier et elle est plus disponible que le médecin.
Pourtant on ne peut guérir d'un trouble psychique uniquement qu' avec des médicaments (Même s'ils sont indispensables) prescrit par des psychiatres, on doit y associer une aide thérapeuthique. Un psychiâtre n'a pas toujours la bonne formation pour être aussi psychothérapeuthe.
Par contre au niveau des aidants, amis, famille cela devient encore plus compliquer que ce soit une dépression ou un autre trouble.
Dans ma famille si tu es en dépression c'est que tu te laisses aller donc il faut bouger, travailler alors que tu n'as absolument envie de rien sauf de rester dans ton lit sous la couette et je l'ai souvent constaté dans plein de familles lors de mes séjours en clinique psychiatrique. Déjà ils nous ont culpabilisé. Tout le monde ne peut pas devenir aidant, il faut un langage approprié, un savoir faire.
Aider une personne dépressive, des amis peuvent encore trouver les mots justes mais une bipolaire, une schizophrène, une borderline, l'hystérie cela devient plus difficile, avec un comportement complètement déroutant pour les aidants et les proches cela demande une grande information du personnel de santé et des psychiatres vis à vis des proches et de la famille. Le font -ils...pas souvent.
Papillon j'ai écrit sur ce site beaucoup de choses concernant la bipolarité et très récemment dans une discussion . Va les consulter.
Les aidants tout comme les patients souffrent aussi naturellement car souvent ils sont désemparés et ne savent pas comment faire. De plus ils doivent aussi se protéger pour garder un équilibre personnel sinon après tout le monde est malade.
Tous les bipolaires ne sont pas agressifs Arkadia, c'est la maladie des très hauts (Exaltation) et des très bas (Dépression) comme des montagnes russes et on peut passer d'un état à l'autre rapidement ou pas.
Papillon si tu te sens tomber dans une période dépressive et comme je le sens tu es encore capable d'en parler ce qui est bon signe avant le grand gouffre noir, il me semble que c'est maintenant qu'il faut réagir (Même si ce n'est pas facile) avant de ne plus pouvoir en parler du tout.
Sur le site de la bipolarité certaines personnes peuvent en parler et t'aider du mieux qu'elles peuvent et ce n'est pas de se plaindre de dire qu'on est mal, c'est juste un constat et comment faire pour l'enrayer.
Ce que je pense, si possible te faire aider par des professionnels de santé, la famille je n'y crois pas trop, ne pas rester isoler, et surtout faire chaque jour un tout petit effort pour ne pas sombrer (dans le quotidien) et trouver du plaisir dans une activité que tu aimes (Cela peut être de chanter sous sa douche). Chanter danser marcher est source d'énergie et de faire fonctionner le corps, cela évite les questions inutiles et surtout d'éviter de trop ressasser (Idées négatives voir morbides angoisses etc) cela permet au mental pour un instant de se reposer.
L'hygiène de vie chez une bipolaire est capital, préserver le temps de sommeil, les repas et ne pas s'enfermer chez soi.
Rester Centrer .
Je sais que ce n'est pas facile (Je l'ai vécu) mais pas impossible. Porte toi bien prends bien soin de toi et de ton fils .
Cordialement
Maryse
Utilisateur désinscrit
bonjour !
@Louise-B je trouve pas ça cool de citer un organisme payant sur ce site ! en cherchant un peu vous en auriez trouver des gratuits !
Louise
Bon conseiller
Louise
Dernière activité le 11/06/2021 à 09:00
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@maya78 bonjour ! Je n'en ai cité qu'un seul payant sur six, mais toutes mes excuses N'hésitez pas à partager vos adresses d'associations ou éventuels numéros, comme @pourpre plus haut qui citait l'association Argos 2001, dédiée à l'aide des personnes bipolaires. De cette manière, je pourrai mettre à jour l'article grâce à vos contributions ! Merci et bons échanges,
Louise
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Louise de l'équipe Carenity
Utilisateur désinscrit
@Louise-B en fait il faut faire attention car justement ces sites payants sont parfois des arnaques !
dans le cabinet des médecins, à l’hôpital , en mairie et .... surement ailleurs , vous avez des affiches qui partage tous les numéros utiles .
Utilisateur désinscrit
@pourpre Je te remercie beaucoup mais j'ai fait une TS mars avril il n'y a pas très longtemps j'ai une grosse crise maniaque dirigée contre moi et je retombe dans la dépression. J'ai une psy spécialisée dans la bipolarité qui est psychothérapeute et addictologue mais voilà ça fait plus de 4 mois que je ne l'ai pas vue elle a pris ses congés suivis de congés maternité je vais tellement mal que je rentre à l'hôpital je verrais bien . J'ai aussi un fils bipolaire pas facile à gérer ainsi que m'a mère qui vit avec nous 89 ans c'est bcp même trop et 2 petits enfants de 6ans adorables mais epuisants mais le mercredi et les vacances me font peur . J'ai une vie équilibrée je garde les bonnes habitudes que j'ai appris en clinique mais en ce moment je n'ai envie de rien c'est pourquoi c'est de moi même que j'ai décidé de rentrer à l'hôpital en plus j'ai d'autres soucis de santé
Utilisateur désinscrit
@arkadia je vous comprends pour les aidants , je suis bipolaire mais j'aide un fils bipolaire et ma mère qui vit avec nous et qui a 89 ans
Je sais pas d'amis ou alors des pique assiette je sors rarement car je ne peux pas laisser ma mère seule pourtant j'ai de l'humour quand tout va bien vous savez les bipolaires sont comme tout le monde on a chacun notre caractère je connais des personnes non bipolaires agressives invivables vous en connaissez sûrement aussi . Bonne journée
maloulai
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maloulai
Dernière activité le 05/11/2024 à 18:37
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Actuellement la bi-polarité s'équilibre bien mieux qu'autrefois . Fille aînée d'une mère (décédée) ayant eu cette maladie pendant près de 5O ans , j'ai vu l'évolution des traitements : électrochocs (violents mais efficaces dans le cas de ma mère) au début puis la recherche d'un équilibre( malgré tout assez précaire) en tâtonnant pour trouver les bons . Il faut patience et compréhension pour accompagner ces malades , mais cela ne suffit jamais ....les médicaments sont en général indispensables .
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Louise
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Louise
Dernière activité le 11/06/2021 à 09:00
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La Journée mondiale de la santé mentale 2018 a lieu le 10 octobre et se centrera particulièrement sur les jeunes. À cette occasion, essayons de comprendre nos proches concernés et d’échanger sur les façons de les aider, tout en se protégeant d’éventuelles déceptions.
Des troubles à prévenir dès le plus jeune âge
Savez-vous que la moitié des troubles mentaux apparaissent avant l’âge de 14 ans ? Pourtant, dans la majorité des cas, ils passent inaperçus. Il est donc essentiel, pour les proches, d’être à l’écoute des enfants et des adolescents. Il s’agit de leur donner les bonnes armes ou, selon les termes de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), de les aider à créer les capacités d’une résilience mentale.
Préserver la santé mentale des adolescents et des jeunes adultes est primordial lorsqu’on sait que le suicide est la seconde cause de décès chez les 15-29 ans. En effet, les adolescents sont confrontés à de nombreux défis, des transformations physiques aux changements de vie (comme la fin du lycée et un éventuel déménagement du domicile familial). L’usage nocif de l’alcool et de substances illicites ainsi que les troubles de l’alimentation frappent également les jeunes.
Enfin, l’OMS a identifié deux autres enjeux pour 2018 : les technologies en ligne addictives et la confrontation des jeunes à des situations d’urgence humanitaires (conflits, catastrophes naturelles, épidémies…).
Parler des troubles mentaux est essentiel
Lutter contre un trouble mental et guérir… encore faut-il s’en savoir atteint ! Certains patients peuvent être dans le déni. Les premiers signes d’alerte et symptômes des troubles mentaux doivent donc être remarqués et surtout, verbalisés. Il ne faut pas laisser le patient s’enfermer dans sa pathologie. Dans la plupart des cas qui ne nécessitent pas de traitement médical, en parler, c’est déjà avancer. Parlez de façon positive en notant tous les progrès ou bons moments et faites preuve de patience. N’hésitez pas à accompagner votre proche à ses rendez-vous médicaux afin qu’il comprenne qu’il n’est pas seul.
À l’inverse, si c’est l’un de vos proches qui décide de se confier à vous et d’exprimer sa détresse psychologique, il faut essayer de l’écouter sans jugement. La prise de conscience qu’un proche est concerné est un grand pas, même si c’est parfois difficile. Mettez de côté culpabilité, tristesse, déception, colère… L’important est de briser l’isolement des personnes souffrant de troubles mentaux.
Aider un patient : suis-je à la hauteur ? Comment réagir ?
Vous-aussi, vous pouvez ressentir des émotions difficiles à gérer, surtout si votre proche vous accuse, vous rejette, vous ignore. Tout en essayant de le comprendre et de l’aider, n’oubliez pas votre propre santé mentale. Si besoin, faites-vous aider afin de ne pas vous laisser envahir par une détresse psychologique. Parlez-en autour de vous à des personnes bienveillantes qui sauront vous épauler et vous soutenir. Acceptez l’idée que vous ne pourrez peut-être pas aider votre proche comme vous auriez voulu et que nous faisons tous des erreurs.
Enfin, vous êtes un proche du malade, pas son médecin. C’est à un professionnel de santé de prendre les dispositions nécessaires à l’amélioration voire la guérison de votre proche.
LES BONS CONTACTS POUR DEMANDER DE L’AIDE ET ÊTRE ECOUTÉ(E)
Fil santé jeunes
3224 ou 0800 235 236 (gratuit depuis un poste fixe)
Depuis un portable : 01 44 93 30 74
Tous les jours de 8h à minuit
Renseignements et orientation sur la santé physique ou psychique des 12/25 ans
Phare enfants-parents
0810 810 987 (Numéro Azur, coût d’un appel local depuis un poste fixe)
Depuis un portable : 01 42 66 55 55
Du lundi au vendredi de 9h30 à 18h, à destination des parents en difficulté avec leurs enfants, quand ils présentent des signes de mal-être
Écoute-famille
01 42 63 03 03
Créé en 1997, le service écoute-famille de l’Unafam (Union nationale des amis et familles de malades psychiques) offre un service d’écoute téléphonique par des psychologues cliniciens. Il s’adresse à toute personne ayant un proche vivant avec des troubles psychiques.
Association France-Dépression
07 84 96 88 28
Cette association française contre la dépression et la maladie maniaco-dépressive soutient les personnes dépressives et leur entourage : groupes de parole, permanence téléphonique, conférences…
FNAPSY
01 43 64 85 42
La FNAPSY (Fédération Nationale des Associations d’usagers en PSYchiatrie) regroupe 70 associations membres. Elle facilite le développement et l’entraide des associations. La FNAPSY remplit également une mission d’information vers le grand public. Standard ouvert de 9h à 13h.
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