Schizophrénie et manque de volonté: des solutions?

Très ponctuellement j'arrive à faire plein de choses. C'est des jours où je suis très heureuse. Si c'est quelque chose de facile à faire ou qui me passionne, le plus dur est de démarrer, mais quand c'est démarré, c'est bon. Pour ce niveau de difficulté, je me parle à moi même en m'encourageant ou en me donnant des ordres, ou je demande à d'autres personnes que j'aime bien de me donner un ordre ^^'

Ensuite pour les choses pénibles à faire, je suis obligée de couper en tout petit morceau, faire des todolist très détaillées. Je privilégie aussi la répétition. Genre je préfère enchainer des séries de trucs simples répétitifs, que d'enchainer plusieurs tâches complexes. Je sais pas comment expliquer. Par exemple j'ai repeint un plafond la semaine dernière. J'ai préféré mettre tous les scotchs protecteur partout, avec toujours le même geste répétitif tirer, couper, coller, et seulement après j'ai fait la peinture. Si j'avais du mettre un peu de scotch, puis peindre un peu, puis remettre du scotch sur la section suivante, puis re-peindre, j'aurais abandonné. En fait, chaque transition d'activité est un obstacle, donc j'essaye de faire que y ait le moins de transition possible.

Pour les choses ultra pénibles, j'essaye de me motiver en le transformant en méga challenge pour être fière de moi. Mais ça, c'est pour un ou deux gros trucs par an, je peux pas faire ça tout le temps.

Je demande beaucoup à mon entourage de m'encourager, comme si ils étaient des coach, mais sans m'obliger, genre si j'arrive pas, j'arrive pas.

Et sinon, je sais plus si j'en avais parlé ailleurs, j'ai fait une Thérapie TCC centrée sur la procrastination, et de la remédiation cognitive pour améliorer ma mémoire de travail qui était devenue limite déficiente après les crises. Et les deux ensembles, ça m'a bcp bcp bcp aidée. En fait, j'avais perdu des capacités cognitives, donc les choses étaient plus difficiles à faire, et par dessus ça j'avais développé un évitement de l'effort super intense, genre dès qu'un truc était un peu compliqué pour moi, j'allumais mon telephone pour aller sur les réseaux sociaux, ou j'allais manger un truc. J'étais comme un robot, la thérapie ça a été intense. Mais j'ai un peu plus de résistance maintenant. Mais c'est dur. C'est vraiment dur.

J'ai eu le sentiment que le sport m'aidait aussi à sortir de ça. Je fais de la musculation en salle de gym et un peu de cardio. Mais je sais pas dans quelle mesure ça m'aide vraiment, c'est une impression.