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Patients Cancer de la prostate
Movember mouistache
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peredu
Bon conseiller
peredu
Dernière activité le 13/11/2024 à 15:52
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Désolé pour la faute de frappe sur le titre du sujet Movember moustache et non mouistache.
Les responsables du site pourront certainement corriger, car je n'ai pas accès à la correction pour le titre du sujet, seulement pour son contenu.
Mais ce lapsus est révélateur, car avec notre cancer de prostate et ses conséquences nous sommes bien dans la mouise !!!
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chqyahoo
@Claudia.L
Les conséquences post-opératoire d'une ablation totale de la prostate sont décrites par le chirurgien comme "potentielles" et "différentes" d'un individu à l'autre. Au début, on s'accroche à ce postulat pour garder l'espoir d'un retour à la normale. Dans les faits, me concernant et j'ai 54 ans, plus de 6 mois après l'opération, je n'ai plus d'érection naturelle. Avant l'opération j'avais une libido plutôt active et des relations sexuelles soutenues et régulières avec ma compagne.
Il s'agit pour moi de le gérer à deux niveaux : psychologiquement j'ai du mal avec des phases de "down" limite dépressives alors que ma compagne est très compréhensive et me soutient beaucoup. Techniquement j'ai recours à des injections d'Edex . C'est assez compliqué à doser et avec un résultat et des douleurs d'intensités assez inégales.
Le désir reste intact ce qui rend d'autant plus compliqué la gestion des relations sexuelles avec la perte de la spontanéité et la gestion du temps puisque qu'une érection sous Edex peut durer plusieurs heures. La crainte de la douleur liée à l'injection rend également la démarche compliquée et il faut réussir à passer outre pour le plaisir de l'un et de l'autre.
A ce stade, je fais avec et je prends beaucoup sur moi.
Mon chirurgien m'a parlé de l'implant qui est certes plus intrusif mais qui permet de retrouver la spontanéité qui accompagne le désir et n'occasionne aucune douleur. On verra ça dans 1 an si aucun retour à la normale ne se présente et si Edex ne réussit pas à me convenir à l'usage.
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Vivre avec un cancer de la prostate
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Unilabran
@Reno62 Bonjour Je pense qu'il faut vivre normalement sans se poser de question et accepter que comme chacun un jour nous partirons. Mais il faut profiter de la vie. Perso je marche beaucoup, je jardine, je m'occupe..
Et cela aide bien.
Vivons tant que nous pouvons.
Espoir deux personnes comme nous sont maintenant guéries. Arret de traitement et psa à o.o1.
Pourquoi pas pareil pour nous...
Espoir qui vivre.
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Les symptômes et complications liés au cancer de la prostate
Cancer de la prostate : aviez-vous détecté des symptômes avant que le diagnostic ne soit posé ?
chqyahoo
@Claudia.L
Les conséquences post-opératoire d'une ablation totale de la prostate sont décrites par le chirurgien comme "potentielles" et "différentes" d'un individu à l'autre. Au début, on s'accroche à ce postulat pour garder l'espoir d'un retour à la normale. Dans les faits, me concernant et j'ai 54 ans, plus de 6 mois après l'opération, je n'ai plus d'érection naturelle. Avant l'opération j'avais une libido plutôt active et des relations sexuelles soutenues et régulières avec ma compagne.
Il s'agit pour moi de le gérer à deux niveaux : psychologiquement j'ai du mal avec des phases de "down" limite dépressives alors que ma compagne est très compréhensive et me soutient beaucoup. Techniquement j'ai recours à des injections d'Edex . C'est assez compliqué à doser et avec un résultat et des douleurs d'intensités assez inégales.
Le désir reste intact ce qui rend d'autant plus compliqué la gestion des relations sexuelles avec la perte de la spontanéité et la gestion du temps puisque qu'une érection sous Edex peut durer plusieurs heures. La crainte de la douleur liée à l'injection rend également la démarche compliquée et il faut réussir à passer outre pour le plaisir de l'un et de l'autre.
A ce stade, je fais avec et je prends beaucoup sur moi.
Mon chirurgien m'a parlé de l'implant qui est certes plus intrusif mais qui permet de retrouver la spontanéité qui accompagne le désir et n'occasionne aucune douleur. On verra ça dans 1 an si aucun retour à la normale ne se présente et si Edex ne réussit pas à me convenir à l'usage.
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Unilabran
@Reno62 Bonjour Je pense qu'il faut vivre normalement sans se poser de question et accepter que comme chacun un jour nous partirons. Mais il faut profiter de la vie. Perso je marche beaucoup, je jardine, je m'occupe..
Et cela aide bien.
Vivons tant que nous pouvons.
Espoir deux personnes comme nous sont maintenant guéries. Arret de traitement et psa à o.o1.
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Les symptômes et complications liés au cancer de la prostate
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peredu
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peredu
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Je pense que vous connaissez tous Movember moustache, ce mouvement qui incite les hommes à se laisser pousser la moustache en novembre pour attirer l'attention sur les cancers masculins (testicules chez les jeunes et prostate plus tard) et en profiter pour stimuler les patients, les médecins, les chercheurs et les autorités afin d'améliorer la prévention, le déroulement du traitement et les suites de ces cancers.
Je profite donc à mon tour de cette période pour faire passer quelques réflexions en espérant que des urologues et autres responsables de nos malheurs en prennent connaissance.
Le cancer de la prostate est l'un des cancers les plus fréquents chez l'homme avec actuellement 60.000 nouveaux cas par an et à priori en forte augmentation pouvant atteindre 120.000 cas en 2040 (ce n'est pas si loin). L'âge de début a beaucoup diminué (si dans les années 60-70 cela concernait plutôt les hommes de 75 ans et plus, actuellement on voit des patients de plus en plus jeunes, moins de 50 ans). Il n’y a pas de facteur de risque connu et évitable en dehors, peut-être, de l’hérédité.
Il est donc important de dépister tôt et traiter le plus efficacement possible. En pratique un petit cancer qui ne s'étend pas en dehors de la capsule de la prostate chez un sujet plutôt jeune doit, pour être susceptible d'être guéri, "bénéficier" d'une prostatectomie radicale et rien d'autre.
Comme vous le voyez, je mets bénéficier entre guillemets car comme beaucoup d'entre nous, je considère que cette intervention est malgré tout une mutilation pour notre sexualité et notre existence après, est très fortement impactée sur le plan moral et qualité de vie. C’est là que le bât blesse.
Pour améliorer cela il faudrait que les urologues, lorsqu’ils nous proposent cette intervention, nous expliquent vraiment ce qui nous attend et surtout mettent tout en œuvre pour essayer d’éviter ou limiter l’impuissance. C’est-à-dire prévoir dès que possible après l’intervention une rééducation sexuelle avec les comprimés (Viagra ou assimilés), Edex ou Caverject en injections péniennes et/ou Vacuum pour essayer de restaurer au mieux une certaine érection et aussi éviter la fibrose des corps caverneux. Et, bien nous détailler les protocoles au lieu de nous faire des ordonnances sans explication. Et si cela ne les intéresse pas qu’ils nous adressent à des sexologues compétents et travaillent en coopération avec eux.
Bien sûr tout dépend de la conservation ou non d’un ou des deux pédicules vasculo-nerveux. Mais leur conservation n’est possible que si le cancer est détecté tôt et peu étendu. Si les deux pédicules vasculo-nerveux n’ont pas pu être sauvés, reste toujours les injections (Edex ou Caverject), le vacuum et en dernier recours les implants péniens. Malgré tout, ces diverses méthodes ont toutes leurs avantages et inconvénients.
A noter par ailleurs que malgré la conservation d’un ou des deux pédicules vasculo-nerveux, l’absence de prise en charge rapide par la rééducation sexuelle, citée plus haut, risque de favoriser la sclérose des corps caverneux et donc des difficultés érectiles irréversibles, même les implants seront plus difficiles à mettre en place et devront être plus petits.
Enfin je termine mon propos par des questions pour les chercheurs. Qu’en est-il des études sur les injections de cellules souches ? Ne serait-il pas possible de réparer les pédicules vasculo-nerveux à une époque ou on sait faire de la microchirurgie pour réparer les doigts et utiliser des nerfs pour activer des prothèses de membres supérieurs ou inférieurs ?
L’avenir sexuel des prostatectomisés est-il un sujet qui n’intéresse personne ?