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Patients Hernie discale
Quand doit-on opérer une hernie discale lombaire ?
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lilas blanc
Bon conseiller
lilas blanc
Dernière activité le 11/01/2022 à 08:38
Inscrit en 2013
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Ami
@Nana974Je te souhaite bon courage pour ton infiltration . J'en ai eu plusieurs . Je dois dire qu'après , je ressentais un mieux . Dommage qu'il n'est pas duré . Passe un bon weekend .
Utilisateur désinscrit
bonjour
@Nana974 bon courage pour jeudi ,j espère que ca va te soulager ,en se qui concerne l hernie discale ,ma sœur c est fait opérée et elle n a plus mal a réfléchir ,bisou
Nana974
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Nana974
Dernière activité le 12/07/2020 à 20:21
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265 commentaires postés | 3 dans le forum Hernie discale
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Ami
Bonsoir bloublounet,trop jeune pour l operation.ss anesthésie infiltration au coccyx douloureux . après ça va mais pendant,durdur.... me voilà avec la morphine en lp et rapide si besoin,et cortisone . rdv ds 2 semaines pour parler de mon traitement de fond...
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Nana974
lilas blanc
Bon conseiller
lilas blanc
Dernière activité le 11/01/2022 à 08:38
Inscrit en 2013
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Ami
@Nana974 Cette infiltration , ne doit pas être une partie de plaisir . Tu es bien courageuse . Si je peux me permettre de te demander ton âge . J'ai un ami de ma fille qui a été opéré il y a quelques mois de deux hernies discales et il n'a que 33 Ans . A présent , il va très bien .
Je te souhaite bon courage pour tes traitements .
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Ric.spa
Compte tenu des différents symptômes de la maladie, j’ai essayé de catégoriser les traitements possibles selon les atteintes.
💊 Médicaments sur ordonnance : en cas de poussée, et peu importe la localisation, il existe plusieurs type de médicaments pour soulager la douleur :
- Antalgiques : du type paracétamol ou paracétamol codéiné (selon l’intensité de la crise)
- Anti-inflammatoires + oméprazole : afin de soulager ponctuellement à l’inflammation
- Anti-dépresseurs : certains médicaments comme l’amitriptyline (Laroxyl) sont prescrits pour rendre la douleur « plus supportable » psychologiquement.
Pour tous ces médicaments, il convient de consulter votre rhumatologue et d’adapter le traitement selon votre sensibilité et vos besoins.
🏊🏻♂️ Physiothérapie : le sport est d’importance primordiale pour réduire les douleurs axiales. Encore faut-il choisir prudemment l’activité pour ne pas créer l’effet inverse. A ce stade, je recommande deux sports :
- La natation : deux nages idéales dans ce cas, le crawl et le dos crawlé.
- La kinésithérapie : je vous conseille de consulter un kinésithérapeute du sport qui saura vous construire un programme adapté à vos besoins et à l’état actuel de votre spondylarthrite.
La maladie étant imprévisible, la pratique du sport peut donner lieu à des scénarios très différents : vous pouvez avoir mal durant l’entraînement et ne plus avoir mal après, ne pas avoir mal avant mais avoir mal pendant, avoir mal avant mais ne pas avoir mal pendant etc… Il est donc essentiel d’écouter son corps. Si une légère douleur pendant l’entraînement peut être acceptable, vous devez cependant mettre une limite et cesser votre séance si la douleur est insupportable.
🧴 Crèmes : plusieurs crèmes sans ordonnance peuvent être pertinentes pour remédier aux douleurs, notamment périphériques (genoux, talons etc…) :
- Baume du tigre rouge : naturel et agréable avec son effet chauffant, il a cependant l’inconvénient de tâcher vos vêtements à cause de sa couleur.
- Voltaren Actigo.
🧊 Douches froides : certes peu agréables sur le moment, elles peuvent cependant casser la douleur inflammatoire. Pour maximiser les effets, je vous recommande d’en prendre une par jour pendant 1 mois. Pour qu’elles soient plus supportables, il est préférable de les prendre l’après-midi ou le soir et de privilégier les mois chauds.
💡 Mon conseil ultime : créer une fiche avec chaque douleur répertoriée, et les traitements associés pour y remédier. Cela vous aidera vous, mais également vos proches s’ils doivent vous aider.
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Ric.spa
Compte tenu des différents symptômes de la maladie, j’ai essayé de catégoriser les traitements possibles selon les atteintes.
💊 Médicaments sur ordonnance : en cas de poussée, et peu importe la localisation, il existe plusieurs type de médicaments pour soulager la douleur :
- Antalgiques : du type paracétamol ou paracétamol codéiné (selon l’intensité de la crise)
- Anti-inflammatoires + oméprazole : afin de soulager ponctuellement à l’inflammation
- Anti-dépresseurs : certains médicaments comme l’amitriptyline (Laroxyl) sont prescrits pour rendre la douleur « plus supportable » psychologiquement.
Pour tous ces médicaments, il convient de consulter votre rhumatologue et d’adapter le traitement selon votre sensibilité et vos besoins.
🏊🏻♂️ Physiothérapie : le sport est d’importance primordiale pour réduire les douleurs axiales. Encore faut-il choisir prudemment l’activité pour ne pas créer l’effet inverse. A ce stade, je recommande deux sports :
- La natation : deux nages idéales dans ce cas, le crawl et le dos crawlé.
- La kinésithérapie : je vous conseille de consulter un kinésithérapeute du sport qui saura vous construire un programme adapté à vos besoins et à l’état actuel de votre spondylarthrite.
La maladie étant imprévisible, la pratique du sport peut donner lieu à des scénarios très différents : vous pouvez avoir mal durant l’entraînement et ne plus avoir mal après, ne pas avoir mal avant mais avoir mal pendant, avoir mal avant mais ne pas avoir mal pendant etc… Il est donc essentiel d’écouter son corps. Si une légère douleur pendant l’entraînement peut être acceptable, vous devez cependant mettre une limite et cesser votre séance si la douleur est insupportable.
🧴 Crèmes : plusieurs crèmes sans ordonnance peuvent être pertinentes pour remédier aux douleurs, notamment périphériques (genoux, talons etc…) :
- Baume du tigre rouge : naturel et agréable avec son effet chauffant, il a cependant l’inconvénient de tâcher vos vêtements à cause de sa couleur.
- Voltaren Actigo.
🧊 Douches froides : certes peu agréables sur le moment, elles peuvent cependant casser la douleur inflammatoire. Pour maximiser les effets, je vous recommande d’en prendre une par jour pendant 1 mois. Pour qu’elles soient plus supportables, il est préférable de les prendre l’après-midi ou le soir et de privilégier les mois chauds.
💡 Mon conseil ultime : créer une fiche avec chaque douleur répertoriée, et les traitements associés pour y remédier. Cela vous aidera vous, mais également vos proches s’ils doivent vous aider.
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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AVIS D'EXPERT - Cette pathologie du dos peut être très douloureuse, mais guérit dans l'immense majorité des cas sans avoir à recourir à la chirurgie, explique le Pr Philippe Bancel, chirurgien orthopédiste.
La hernie discale lombaire est une pathologie très fréquente entre 35 et 45 ans. Dans la grande majorité des cas, elle disparaît spontanément sans qu'il soit nécessaire de l'opérer. La colonne vertébrale est une succession de vertèbres, à la fois axe soutenant l'ensemble du corps et jonction entre la tête et les membres supérieurs et inférieurs. Elle a une fonction statique permettant à l'homme (mammifère vertébré) de se tenir debout et elle abrite le tissu neurologique qui conduit les messages du cerveau à la périphérie et réciproquement. La colonne lombaire (rachis lombaire) est constituée de 5 vertèbres, s'articulant entre elles, elle s'interpose entre le rachis dorsal au-dessus (après la 12e vertèbre thoracique) et le sacrum au-dessous (partie constituante du bassin). Le rachis lombaire de profil présente une courbure qui accroît sa résistance aux contraintes: cette courbure est appelée lordose (elle donne la «cambrure des reins»).
Chaque vertèbre est constituée d'un corps vertébral (en forme de cube), en arrière duquel se trouve un canal, délimité par des branches osseuses latérales (les pédicules puis les lames) se rejoignant en arrière pour former les épineuses. Le canal contient jusqu'au niveau lombaire haut la moelle épinière, puis au-dessous des terminaisons nerveuses (appelées «queue-de-cheval»). Entre chaque vertèbre existent des orifices latéraux (les trous de conjugaison) où passent les racines nerveuses issues de la moelle ou de la queue-de-cheval en direction de la périphérie.
Les vertèbres sont emboîtées par des moyens d'union puissants qui leur laissent une faible mobilité entre elles. Parmi ces moyens d'union, le disque intervertébral se situe entre les corps vertébraux. Il joue aussi un rôle d'amortisseur (comme le pneu d'une voiture). Il est constitué de deux parties: en son centre, le nucleus pulposus, noyau déformable mais inextensible, très riche en eau, et autour de lui l'annulus fibrosus, très résistant.
Les origines de l'inflammation
Comment une hernie discale survient-elle? Deux conceptions se sont développées: selon la conception mécanique (proche des mécanismes traumatiques), le nucleus est soumis à des contraintes en compression alors que l'annulus est soumis à des contraintes en tension. La répétition de ces contraintes peut finir par déchirer l'annulus et laisse sortir le nucleus: c'est la hernie discale. Ce fragment de disque saille alors dans le canal rachidien et vient comprimer la racine, c'est la sciatique (terme médical qui exprime la douleur ressentie par le malade par compression de sa racine).
Selon la deuxième conception, immunologique et biochimique (proche des phénomènes d'arthrose), des médiateurs de l'inflammation activent des protéines venant altérer le disque et favoriser la sortie du nucleus en affaiblissant l'annulus. Le mécanisme déclencheur de cette cascade est à l'étude.
Puisqu'une racine nerveuse véhicule la sensibilité et la motricité d'un territoire, sa compression peut être à l'origine d'une douleur et de troubles sensitifs (fourmillements, engourdissements) et/ou moteurs.
Si la hernie trouve son origine dans un mécanisme proche de l'entorse, le repos et l'immobilisation permettront la guérison de la douleur.
Si le mécanisme est proche de l'arthrose, alors les phénomènes inflammatoires qui ont participé à l'altération du disque détruiront physiquement la zone herniée. Le traitement médical doit toujours être privilégié, bien conduit et bien suivi par son généraliste ou son rhumatologue.
Une intervention minimale
La chirurgie d'emblée est exceptionnelle. Elle ne s'impose qu'en cas de paralysie évolutive partielle dans le membre inférieur, de paralysie des sphincters (exceptionnelle) ou de douleur majeure résistant à tout type d'antalgiques.
À distance, la chirurgie ne se discute qu'à la demande d'un patient informé, présentant une douleur handicapante persistant depuis plus de 6 semaines malgré un traitement médical bien conduit et bien suivi, traduite par une imagerie concordante.
L'acte technique (discectomie) doit être le plus simple possible, il consiste à retirer le fragment discal en conflit avec la racine par un abord chirurgical minimal ou par endoscopie. Retirer tout le disque n'est pas nécessaire. Cette petite intervention, réalisée en 30 minutes environ, impose une courte hospitalisation (de 1 à 3 jours) et une réduction d'activité d'un mois. Cette intervention fait disparaître la douleur sciatique et peut laisser persister une douleur lombaire généralement tolérable.
En conclusion, il faut répéter que la hernie discale n'est pas une maladie grave en dépit de la douleur parfois très soutenue qu'elle induit, elle «guérit» dans l'immense majorité des cas grâce au traitement médical sans besoin de la chirurgie.
Source : LeFigaro.fr