Reconnaître et gérer les urgences psychiatriques

Bonsoir @Claudia.L Oui j'ai été confronté quand je tournais chez les pompiers en tant que secouriste pas évident à gérer , on a dû appeler le SAMU et la police

Je n'en dirais pas plus "Secret médicale"

Et bien la peur,l agitation,l anxiété,l angoisse,l agressivité,la prostration peuvent et doivent amener au personnel de santé de considérer comme un critère de gravité d altération de la santé mentale d une personne .

Dès lors il faut envisager une intervention du personnel pour rétablir au plus vite et si possible la quiétude de la personne et lui redonner la stabilité émotionnelle et psychologique dont apparemment la personne a perdu.

Bien sûr ,il faudra peut être envisager une thérapie médicamenteuse dans l urgence et ensuite entreprendre une prise en charge psychologique ou psychiatrique pour permettre à la personne en difficulté de retrouver la santé mentale ou toutvau moins apporter de l'apaisement.

Bonsoir à tous!

Les urgences psychiatriques peuvent se manifester de différentes façons et suivant la pathologie associée. On peut avoir des symptômes de crises d’angoisse par exemple avec tremblements, sensation d’étouffement et de mort imminente qui rendent la personne vulnérable et sans solution (surtout si c’est la première fois que cela lui arrive). On peut également avoir des urgences de type décompensation psychotique avec une autre symptomatologie comme des délires de persécution qui peuvent amener à de la violence verbale voire parfois physique quand la personne se sent menacée.
Quoiqu’il en soit, devant tout signe de détresse psychologique, il faut dans un premier temps gérer l’urgence pour apaiser les symptômes et c’est dans un second temps qu’il faut que la personne soit prise en charge sur le plus long terme pour que ces situations ne se reproduisent pas. (Hospitalisation si nécessaire dans certains cas, prise en charge psychiatrique et psychologique, médication si nécessaire aussi).
Chaque prise en charge sera individualisée par la suite.

Ne pas hésitez à solliciter des soignants devant les premiers signes, que la personne ait des troubles psychiatriques connus ou non.

Ces situations d’urgences psychiatriques, devraient je pense, être « enseignées » au même titre que les urgences vitales, car elles peuvent en devenir rapidement sans prise en charge adéquate notamment avec les risques suicidaires par exemple s’ils ne sont pas repérés rapidement.

bonjour,

Oui, avec ma mère plusieurs fois dans ma vie, à cause de ses crises maniaco avec bouffées hallucinatoires, d'abord je la faisais marcher et parler pour la calmer un minimum, puis j'allais à l'hopital psychiatrique, une fois elle a pris mon volant pour me faire tourner quand elle a vu ou je l'amenais, du coup la dernière fois j'ai fait venir les pompiers en présence de mes enfants à 22 h, elle m'a frappée, mes enfants ont été traumatisés on est partis à l'hotel, ce qui m'a fait mal c'est qu'elle s'est calmé devant les pompiers du coup ils ne l'ont pas amené mais ils nous ont dit de partir, que j'avais fait tout ce qu'il fallait et qu'elle serait prise en charge le lendemain, ça fait drôle de partir en la laissant seule, mais il fallait que je protège mes enfants, mon petit dernier n'a pas dormi pendant 6 mois je pouvais pas lui donner des somnifères il avait 9 ans et il n'avait jamais vu sa grand mère comme ça... et c'est une ostéopathe qui a réussi à le faire parler et il a réussi à dormi mais maintenant à 24 ans il est insomniaque comme moi, elle a commencé à être malade j'avais 10 ans, je devait lui donner ses psychotropes car elle n'avait confiance en personne, et elle me réveillait la nuit pour vérifier que je sois vivante

Bonjour,

Je conseille aux proches de quelqu'un qui souffre de demander conseil à l'UNAFAM et de leur expliquer la situation.

Une rencontre avec un psychiatre est aussi recommandée. Les signes alertants étant en général des idées suicidaires, des propos incohérents, un délire de persécution, la mise en danger de soi-même et des proches.

Un traitement médicamenteux prescrit par un professionnel peut être proposé. Il convient de surveiller la bonne prise des médicaments et les éventuels effets secondaires.

Si la personne en souffrance refuse toute aide et présente des symptômes graves évoqués plus haut, une hospitalisation à la demande d'un tiers est une option (encore une fois, demandez conseil à un ou plusieurs psychiatres et à des associations comme l'UNAFAM, il en existe plusieurs). Renseignez-vous aussi sur la réputation de l'hôpital qui recevra la personne à soigner. Sachez qu'il existe beaucoup de lieux de soins. Je pense aux cliniques soins-études pour les jeunes dont j'ai une excellente expérience.

Enfin, ne perdez pas espoir. Entourez-vous et n'ayez pas peur de demander de l'aide. Vous n'êtes pas seuls. Bon courage.