La syllogomanie : connaissez-vous cette pathologie ?

Je ne connais pas les différentes formes du syndrome. Néanmoins, il y a quelques semaines, j'ai essayé de trouver de l'info. Vos affaires restent rangées. Ce n'est pas le cas pour moi... En fait, d'une part je ne me sens pas chez moi dans mon logement. Je ne me le suis pas approprié. Je n'ai pas le sens de la propriété du lieu. Bien que je ne sois que locataire. J'ai vécu à l'étranger dans des situations particuliere et ne suis pas réellement rentré... 

Il est vrai que je stock mes tableaux (au mur et parterre), des livres que j'ai sorti de mes tablettes murales que je souhaitais nettoyer et que je crois maintenant trop fragiles pour ces masses d'ouvrages. 

J'ai souhaité attaquer cette question en faisant venir travailler quelqu'un. D'autant qu'il y a tout le reste. Mes armoires son quasi vides et tout est éparpillé. Mon petit flat me donne l'impression que je pourrais prendre le dessus si je le voulais. 

Pas simple de se faire aider car mes allusions n'ont pas l'air crédibles. Pour mon aide à domicile, j'avais acheté ce que l'on appelle des chèques services. Mais comme j'ai la phobie (crainte) de voir des étrangers chez moi, je les ai rendus après des mois. 

Comme vous, méticuleux dans mon travail, je ne le suis pas pour moi-même. Comme si je ne m'intéressais pas à moi. J'ai des craintes d'ouvrir ma boîte à lettre et me crée des problemes. Si je crois avoir perdu quelque chose, je peux retourner tout le flat très nerveusement jusqu'à croire craquer - ce qui n'est pas bon pour moi. Puis, finalement, je vois la pièce recherchée à un mètre d´où je me trouvais. 

Pas exclu qu'une partie de ce comportement provienne de problème de régularité des prises de médicaments et de leurs effets secondaires... 

Tout n'est pas tout à fait trop grave car la surface du flat est petites. Je passe mon temps à inventer des scénarios de remise en ordre. Qui pourraient être autant de scènes de films. La plupart de mes livres sont par exemple maintenant dans des boîtes. Il suffirait de les lettres sur mon pallier pour retrouver des marges de jeux pour ranger le reste. Je crois aussi avoir un plan de réutilisation de mes belles tablettes qui devraient supporter mes livres. Il suffirait de les fixer à des planches verticales. Elles pourraient alors supporter le poids nécessaire. 

J'ai également retrouver une connaissance qui est passé du travail de bureau à celui de la construction. Je vais donc lui demander de m'aider à dégager une part de ma petite cave pour retrouver un dégagement. Impossible d'organiser cela avec ma famille. On me dit toujours de ne pas trop déranger tout le monde qui a ses obligations. Hélas comme isolé en centre urbain et avec mes difficultés d'aller vers l'autre, pas simple. 

Je je conclus que je souhaitais vous donner mon exemple et vous faire part de ma sympathie. Le type de problème que vous avez me semble un peu différent. Il ma paraît aussi propre à des personnes qui ont quitté les rituels de la vie active. Faire les choses pour soi est moins porteur de sens. 

Il me semble que des émissions TV5 traitent de cas comme le votre. Avec des conseils très judicieux.

De mon côté, j'en étais arrivé à me demander si m'on organisation ne visait pas  justification à l'isolement que je recherche. 

Alors, j'en parle aux gens auxquels j'ai le sentiment de pouvoir faire un peu confiance - et que je connais peu. Le tout est de se remettre dans un rythme qui s'oblige à un amour propre. 

Voila, j'espère vous avoir distrait par mon cas, dont je n'ai pas tout dit...

Bon courage et essayez de trouver l'échange de services normal. Se faire aider, c'est aussi accepter que quelqu'un se soit senti utile à rendre un service à quelqu'un. Il peut s'en sentir meilleur. Laissez-lui la chance dde vous aider... Si mon raisonnement s'applique au cas de figure qui est le votre. 

Sinon, j'essayerai de m'appliquer mon propre conseil.

Enfin, j'ai près de 60 ans. Et si j'ai reçu une éducation convenable dans ma jeunesse, je réalise que rien n'est prévu pour nous apprendre à vieillir.  N'hésitez pas à bousculer vos habitudes. Pourquoi ne pas vous impliquer dans une activité sociale ? Votre thérapeute ne rangera rien, ni ne traitera votre courrier. 

Je sais néanmoins qu'ils nous apportent beaucoup. 

Bonjour Guy et merci de m'avoir lue. Je vous aie lu et je constate quelques similudes avec ce que vous vivez. Depuis ce message,  j'ai fais des progrès,  en effet,  maintenant je range mes papiers et envoie en temps et heure. Vue que j'ai une fibromyagie très invalidante,  je ne peux plus faire comme avant. Tout était rangé et propre chez moi que ma mère disait que l on pouvait manger par terre et je ne supportais pas que mes enfants se fassent des tâches. Un jour j'ai compris que cela est normal et je les est laissés faire des tâches,  c'est ça la vie. 

En tous cas,  je vais mieux au niveau bipolarité et par contre la fibromyagie ne s'arrange pas mais à chaque jour suffit sa peine 

Je vous remercie et vous souhaite bon courage pour vivre avec vos pathologies 

Cordialement 

Laurence alias melody 

Bonjour Laurence,

Plaisir de Carenity, je reviens sur votre message que je n'avais pas lu. 

Cela m'a fait plaisir que vous tiriez un bénéfice de mon exercice de cartes sur tables. La situation de l'un ou son rapport à la maladie semble pouvoir avoir un effet de distanciatio, qui peut même avoir ponctuellement un effet salutaire. Vraiment content si j'ai servi à une petite correction. 

Je dis de plus en plus clairement quellé est ma situation. C'est intéressant de voir le nombre de personnes qui n'en ont rien à faire et qui croient que vous attendez tout d'eux. Alors que, comme ici, on attend de la communication - ni condescendente, ni compationnelle, simplement la compréhension à effet ressort qui pourrait conduire à ne pas nous regarder nous compliquer la vie avec une certaine énergie...

Bonne poursuite pour une vie finalement plus simple... 

Mélodique sympathie.

Bonjour

y a t il quelqu'un pour poursuivre cette conversation ?

dernier message en 2016 .

cette question de syllogomanie est tabou d'un coté ! une honte ; mais aussi " le déni " de celui qui la vis .

je ne suis pas dans le déni . j'ai besoin de m'en sortir seul en mettant des plans d'action avec d'autres .

a bientot.