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vivre avec la bipolarité
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Utilisateur désinscrit
Bonsoir c est effectivement compliqué d être bipolaire en prenant chaque chose une par une on s en sort il y a des moments ou j y crois plus je suis fatiguée face à l indifférence ,aux problèmes financiers ,le logement le travail etc c est vraiment dur mais votre approche de ce que vous avez vécu est touchante bonne soiree
verveine
Bon conseiller
verveine
Dernière activité le 05/12/2019 à 17:32
Inscrit en 2013
6 785 commentaires postés | 274 dans le groupe Vivre avec les troubles bipolaires
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bonjour Tonton10 et Valéry, je me reconnais bien en Tonton car j'ai pris l'habitude du pilulier, je n'ai plus honte de ça, ni d'aller à la pharmacie chercher du dépakote. Maintenant que je suis stabilisée (je pense) je me rends compte que nombre de fois j'ai été en dents de scie; ma vie a maintenant totalement changé, je vis très sereinement. Est venu se greffer des complications avec mon fils qui n'a pas encore accepté mon traitement que j'ai surmonté grace à ce traitement, l'aide de ma psychiatre et de ma fille. La culpabilité d'une mère ne fait pas avancer!!! alors j'ai décidé de plaider non-coupable et de penser à moi.
Voilà ! je pense que dans mon cas et celui de tonton10 vous avez deux témoignages positifs
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VERVEINE
Utilisateur désinscrit
Bonjour à tous,
alors je n'est pas (encore vraiment) de témoignage positif à exprimer, mais j'aimerais rebondir sur l'internement qui pour moi n'a pas été bénéfique (je ne me suis pas sentie cocooné et pourtant en clinique aussi) plutôt pris comme un cobaye de plus sur qui on appliquais "le protocole" d'ailleurs je ils ne m'ont posé aucun diagnostique et m'ont expulsé comme "le" mouton noir c'est mon généraliste qui me connais bien qui a pu enfin dire " trouble bipolaire" il n'y a de sa que 1 ans alors que je traîne depuis l'adolescence, qui jusqu'alors étais pris pour de la dépression sévère....
Aussi j'applique et j'approuve tout à fait le comportement de Tonton, pour ce qui est de faire chaque chose dans l'ordre de priorité, j'essaie d’êtres cohérente et à jour dans toutes démarches, c'est essentiel pour moi et mes enfants, chaque chose en son temps pour pouvoir êtres sereine pour le temps libre, mais parfois j'ai beaucoup trop de temps "libre" justement.......
Bon courage à vous et bonne continuation
Utilisateur désinscrit
Bonjour verveine j ai vécu longtemps avec la culpabilite cependant même si j ai décidé il y a peu de plaider aussi non coupable je constate et je ressens que je suis un boulet pour mes 2 filles même si elles essaient de me comprendre de m aider à réagir de telle facon par rapport à une situation que ça va aller mieux etc elles m apportent beaucoup mais les rôles sont inverses .depuis 8 mois je suis redevenue lucide et je peux à nouveau les conseiller voir les aider ayant été passive à tout pendant 13 ans .ayant fait tout et n importe quoi même si notre relation est meilleure même si je ne suis pas coupable le mal est fait des 2 côtés le temps les aidera .je suis accro à mes petits enfants car ce sentiment connu est fantastique .mais au quotidien c est pas facile pour elles deux . J ai déjà de la chance qu elle m aiment telle que je suis aujourd'hui . A bientot
Utilisateur désinscrit
pour vous,
nous les mamans bipo, parcourt pas évident du tout, mais heureusement qu'ils sont la nos enfants!
Hommage à nos enfants qui nous tiennent et nous soutiennent
merci d'essayer de comprendre la maladie, JE VOUS AIME FORT MES ENFANTS!!!!!!!
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Utilisateur désinscrit
J'ai été diagnostiqué bipolaire en Octobre 2011 et traité par la même occasion. Mais la maladie se terrait en moi depuis bien plus longtemps (certainement une dizaine d'années). J'avais des réactions qui été inadaptées face à certaines situations, avec des phases "up" et des phases "down". Ce sont mes réactions qui ont détruit la vie de couple que j'avais depuis 10 ans et m'a éloigné de mes 3 garcons. De plus, j'avais un métier très prenant (ambulancier) et j'étais l'homme de confiance de mes patrons, d'où un burn-out en plus. Lors d'une phase dépréssive, j'ai demandé à mon ex-femme qu'elle me fasse interné car je sentait qu'il devait se passer quelque chose ce jour là: soit je me "foutait" en l'air, soit je me faisait interné. Je me suis donc tourner vers mon ex-femme pour me faire interner: qui donc qu'elle me connaissait mieux, elle avait vécu 10 ans au coté d'un bipolaire qui s'ignorait!
J'ai donc été en soins 1 mois. Je me suis retrouvé en psychiatrie générale pendant 5 jours et l'on m'a administré un traitement dont je n'ai eu le nom pour me canaliser. Le personnel m'appréciait car j'étais censé mais se méfiati aussi de moi car j'étais calme, trop calme...
Par la suite, on m'a transféré dans une clinique psychiatrique où le mal qui me rongeait a put être identifié. Au début, j'avais 15 comprimés par jours et je reconnais que le traitement m'a assomé les 2 premiers jours mais ensuite, mon organisme s'est habitué à cette posologie.Tout été bien réglé: les repas étaient à heure fixe et nous devions y être présent, le traitement nous était ensuite administré tout préparé par le personnel, nous faisions du sport, de la piscine ainsi que de l'ergothérapie quand nous n'étions pas en salle de jeux. j'étais "cocoonné".
J'étais préssé de partir au bout d'un mois car je me sentais prêt et j'en avait assez. GROSSIERE ERREUR: tout m'était maché dans cette clinique mais le retour à la vie extérieur est bien plus dure que je ne le pensais. il a fallut que je fasse tous les papiers vis à vis de la sécurité sociale, réaffronter mes patrons,préparer son traitement soi-même se remettre dérrière un volant et faire attention à tout. On ne sort pas indemme et le retour à la vie extérieure m'a montré que j'étais totalement à l'ouest.
Aujourd'hui, je suis sous tercian, alprazolam, olanzapine et anafranil et je gère à la perfection mon traitement grâce à un petit semainier. Il ne faut pas dire que c'est un truc de vieux, ça aide bien! De plus, pour faire face aux imprévus, j'ai toujours un traitement journalier de secours sur moi au cas où... J'ai eu nombre de problèmes depuis ma sortie: attestation de salaire erronée de la part de mon employeur d'ou un retard monstrueux aux niveaux de mes indemnités, perte de ma maison en location car on ne vit pas avec les indèmnités de la sécurité sociale, perte de mon emploi à cause de mon traitement... A chacuns de ses problèmes , j'ai su y faire face et trouver une solution car je séquence toutes mes démarches: à chaque problème sa solution. Je réglais les problèmes les un après les autres et ne m'éparpillais pas. je ne passais pas au problème suivant tant que je n'avais pas solutionné le précédent et ça marche.
Voilà comment je vis avec ma bipolarité... si ça peut aider.