- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forums généraux
- Vivre avec les troubles bipolaires
- Bipolarité culpabilité vie professionnelle
Bipolarité culpabilité vie professionnelle
- 76 vues
- 0 soutien
- 5 commentaires
Tous les commentaires
Tyfou89
Tyfou89
Dernière activité le 19/12/2019 à 15:51
Inscrit en 2015
13 commentaires postés | 11 dans le groupe Vivre avec les troubles bipolaires
Récompenses
-
Contributeur
-
Engagé
-
Evaluateur
-
Ami
Tu ne profites pas du système car tu as des raisons d'être en maladie. Si tu ne l'étais pas que se passerait-il ? tu craquerais devant des élèves ? Ou alors tu serais si mal que tu leur fournirais des cours en dessous de tout car pas préparés et donc dans un sens tu pourrais nuire à leur avenir ?
Là tu pourrais culpabiliser. Mais te mettre en arrêt longue maladie non, c'est le mieux pour toi, pour t'aider, pour te "soigner".
Il n'y a pas a culpabiliser car même si la maladie n'est pas physique c'est une maladie et en tant que telle tu as le droit de prendre du temps et de te soigner, car les conséquences sont souvent plus grave que pour une grippe ou une bronchite ou un bras cassé ou un mal de dos et j'en passe...
Dis-toi qu'il y a des gens qui sont en arrêt maladie et vont tranquillement au soleil sans culpabiliser.
Voir la signature
« Elle errait le cœur brisé, sans savoir qui le lui avait brisé. Elle avait dû se le briser toute seule, conclut-elle. »
Utilisateur désinscrit
Bonjour,
j'ai moi aussi de longues périodes de dépressions et je dois dire que c'est tres dur mais je pense que tant que tu n'as pas de décompensation , j'en ai faite souvent /
je travaillais dans le domaine pharmaceutique , A temps pleins au début mais j'ai toujours eu de fortes angoisses et stress.
ensuite j'ai fait un mi temps médical .
et arret depuis cinq ans .
ne culpabilise pas ... C'est une maladie qui se doit d'être soignée Ét il est possible que tu remontes la pente bientôt car un cas n'est pas l'autre .
je te souhaite bon courage.
Utilisateur désinscrit
Bonjour
j ai été diagnostiqué ou du moins on a mis un nom sur mon mal etre incessant en 2010 je pensais que sa M aiderais de savoir pourquoi je me sentais comme ca finalement non
je viens de M inscrire sur ce site car j ai besoin D avoir votre témoignage j arrive à un tournant de ma vie professionnelle sa fait quatre ans que je travaille de temps en temps sans jamais tenir la longueur aujourd hui je dois donner ma réponse pour un contrat de un an dans un milieu qui me plait je pensais être prête alors j ai postuler mais depuis que c est devenu concret avec un planning je suis terrorisé avec de nouveau ces question le sommeil qui se détraque au début c était pour un mi temps mais leur besoin est plus important donc ils veulent que je prenne un temps complet je M en sent pas capable mais si j y vais pas j aurais encore abandonner raté une occasion de sortir de chez moi er arrêter d avoir peur des autres de ce qu il pense et mon entourage va encore être déçu de moi mais rien que de me dire que jeudi je commence j ai envie de me cacher sous la couette de pleurer ou meme ...
j ai essayer de demander un temps partiel mais c est soit temps complet soit je reste chez moi
comment avez vous gèrer cette angoisse avant une reprise professionnelle je veux pas retomber plus bas que je ne le suis deja moralement j entame une phase basse mais je veux pas M enterrer dans mon appart et continuer de me couper du monde extérieur
j ai l'impression D être dans une impasse
merci de vos réponses
Saturnienne
Bon conseiller
Saturnienne
Dernière activité le 25/07/2024 à 15:15
Inscrit en 2016
39 commentaires postés | 34 dans le groupe Vivre avec les troubles bipolaires
4 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Explorateur
-
Ami
Merci à tous pour vos contributions. Cela m'a fait énormément de bien.
Je suis passée par là : deux ans que je suis stagiaire à l'éducation nationale et si au début je suis en phase hypomaniaque, je finis en phase down vers février-mars. Donc je comprends parfaitement ce que tu ressens. Cela donne l'impression de vivre un échec permanent alors qu'en fait on tombe simplement malade.
Si ton sommeil est détraqué, c'est parce que je pense que tu stresses énormément. Demande à ton psychiatre s'il peut pas te prescrire un médicament pour te soulager. Te trouves-tu bien stabiliser? Cette épreuve, même si elle est dure, permet de savoir comment rééquilibrer ton traitement pour gérer les situations difficiles (parce que quand on est bien tranquille chez soi, les psychiatres ont du mal à évaluer le traitement). Dans tous les cas, ça sera tout bénef pour toi même si ça sera forcément compliqué pour toi.
Ensuite, je trouve un peu malhonnête de te forcer à faire un temps complet alors que tu avais bien déterminé les termes de ton engagement : un mi-temps. Personnellement, je sais pas si tu fais bien de t'engager là-dedans car ils vont passer leurs temps à te demander de faire du sup'... A réfléchir.
Si tu veux pas passer ta vie enfermé chez toi, tu peux demander à rejoindre des groupes de "sociabilisation". Mon psychiatre m'a inscrit à un de ces groupes. Pour pas passer ma vie coupée du monde, je fais des sorties grâce à OVS : http://www.onvasortir.com/. Il y a des gens qui y vont parce que justement, ils ont des difficultés pour créer des liens sociaux.
Courage!
Utilisateur désinscrit
Merci de ta réponse
j ai réussi à négocier d être seulement à mi temps grâce a la médecine du travail interne ce qui m'a enlever une pression énorme j ai pu voir avec ma psychologue un rendez vous aujourd'hui pour évacuer et un rendez vous lundi pour en parler une fois commencer
mon psychiatre lui est en vacances donc pour le traitement je ne peux rien faire j ai un rendez vous à son retour voir justement pour réévaluer tout ca
pour mon cas non je ne suis toujours pas stabiliser ils ont beaucoup de mal à équilibrer et ajuster ce qui fait que mes angoisse grandisse et s installe durablement c est pour cela que je me suis depechee de trouver un travail dont je sais qu il me plait pour sortir de chez moi affronter D autres personnes avant de ne plus pouvoir franchir ma porte
et pour toi est tu stable ?
quand j ai fais mes démarche j étais en phase hypomanie donc sa ma pas fait peur seulement on a tirer la sonnette d alarme réajuster le traitement rapidement du coup c est la chute libre
merci pour tes conseils et lien sur les associations je ne connaissais pas sa peut être une solution en cas D échec a nouveau
plein de courage à toi aussi
Donnez votre avis
Articles à découvrir...
04/11/2024 | Actualités
Les ballonnements : tout comprendre pour soulager cet inconfort !
21/10/2024 | Actualités
Les troubles de santé courants chez la femme enceinte : tout ce qu’il faut savoir !
19/10/2024 | Nutrition
Quels sont les nombreux bienfaits anti-inflammatoires et antioxydants du curcuma ?
16/10/2024 | Nutrition
Qu’est-ce que l’environnement alimentaire et comment influence-t-il notre alimentation ?
09/01/2019 | Nutrition
14/02/2019 | Conseils
La vie amoureuse à l’épreuve de la maladie : comment faire face ?
15/04/2019 | Conseils
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
Saturnienne
Bon conseiller
Saturnienne
Dernière activité le 25/07/2024 à 15:15
Inscrit en 2016
39 commentaires postés | 34 dans le groupe Vivre avec les troubles bipolaires
4 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
Bon conseiller
Contributeur
Explorateur
Ami
Bonjour,
J'écris dans ce groupe de discussions parce que depuis quelques temps, je culpabilise énormément.
Pour faire un bref topo sur mon histoire, depuis mon adolescence, j'ai fait crises dépressives sur crises dépressives avec des moments d'accalmie. Vu mon passé, j'ai été longtemps diagnostiquée "dépressive". Cette année, alors que j'étais très en forme (je réalisais 30 000 projets différents et mon psychiatre s'étonnait du fait que je n'étais absolument pas stressée par la rentrée), j'ai eu une perte soudaine d'énergie, ce qui a considérablement nuit à ma vie professionnelle. Je suis professeure de français et lorsque vous dormez plus de 12h par nuit, c'est pas facile de trouver du temps pour préparer vos cours (surtout lorsque votre cerveau fonctionne au ralenti). Après la perte d'énergie sont survenues les crises d'angoisse et comme je ne parvenais à rien au travail (vous connaissez la grande générosité des adolescents face à un professeur exténué), j'ai commencé à avoir des idées suicidaires. Mon psychiatre m'a alors diagnostiquée bipôlaire de type II. Je suis en arrêt maladie depuis Mars et vu que professeur est un métier naturellement stressant, je vais devoir faire une reconversion professionnelle. Je suis en attente de la réunion du comité médical pour savoir si mon Congé Longue Maladie va m'être accordé (l'expert médical m'a dit qu'il y avait de grandes chances qu'il me l'accorde).
Nous sommes à la rentrée des classes et je culpabilise énormément. J'ai l'impression d'être une grosse "feignasse" qui profite du système pour se faire entretenir. Quand vous avez une maladie de type physiologique, vous êtes physiquement inapte à travailler, mais moi j'ai l'impression de faire ma princesse parce que j'ai des coups de mou. Quelqu'un est-il passé par là? J'en ai parlé à mon psychothérapeute mais la culpabilité demeure. Qu'est-ce-que vous vous dites pour ne plus culpabiliser? Je suis un peu perdue, je ne sais pas quoi me dire moi-même...