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Quand mon docteur s'appellera Apple
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Utilisateur désinscrit
Qui vivra verra ! Un logiciel d'ordinateur saura peut-être mieux prendre en compte toutes les manifestations cliniques d'une pathologie pour la débusquer qu'un simple médecin. Tout va dépendre de la mise au point des logiciels et de ceux qui vont les mettre au point.
De toute façon la médecine à deux vitesses existe déjà non ?
rickurz
Bon conseiller
rickurz
Dernière activité le 04/01/2021 à 18:50
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bonjour
le robot médecin c'est pour bientôt, il y a déja les robots chirurgien,
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Les promesses de la santé 3.0 représentent un marché de 10000 milliards de dollars, non sans le risque de l’installation d’une médecine à deux vitesses.
Qui n'a pas fait l'expérience douloureuse d'un hôpital sans mémoire ? Ces examens reproduits à l'infini. Ces dossiers papier qui s'entassent, ces radiographies qui se perdent, comme le malade et ses proches dans ce labyrinthe anonyme, pays de l'éternel recommencement.
Et que dire de l'ensemble de la filière de soins qui, déchirée par les intérêts contradictoires de ses innombrables acteurs, n'est même pas parvenue en vingt ans à accoucher d'un dossier médical personnel et informatisé suivant tous les Français tout au long de leur existence.
8 millions de Français
Cette situation, déjà insupportable en temps économiques fastes, n'est plus tenable en période de disette budgétaire. Les dépenses de santé, 250 milliards d'euros par an, augmentent avec le développement des maladies chroniques (cancers, diabète, Alzheimer...) qui affectent 8 millions de Français, soit les deux tiers des patients. Pilier de l'Etat-providence avec l'éducation, l'assurance-chômage et la retraite, la politique de santé est au bord de l'implosion.
Le tsunami numérique qui se profile est porteur à la fois d'un immense espoir et de risques, tout aussi grands. Internet induit une transparence inédite qui contribue à l'éducation du patient et permet de relier sur une même chaîne de communication l'individu, son médecin, et tout le système de soins.
Relié à des ordinateurs analysant de plus en plus finement ces immenses quantités de données, le système devrait permettre d'améliorer considérablement son économie, en évitant gaspillages et erreurs, et son efficacité. Le recueil quotidien de données, notamment avec l'apparition de petits terminaux portables, et le dialogue permanent avec le corps médical ouvrent la voie à une véritable médecine préventive bien plus économe et performante.
Les risques d'une révolution
C'est la promesse de la santé 3.0, celle qui excite tant les stars du numérique, les Google, Apple, Facebook et autres Microsoft ou IBM. Un marché colossal de 10 000 milliards de dollars (9 000 milliards d'euros) que leurs caisses pleines, leur approche décloisonnée du sujet et leur maîtrise du logiciel, compétence-clé, leur permet d'aborder en conquérant, comme le montre notre dossier.
Mais cette révolution est porteuse de deux risques majeurs. Le premier est économique. Peut-on, dans un domaine aussi sensible et stratégique, se contenter d'attendre le débarquement américain fait de prouesses technologiques, mais aussi d'une vision de la santé qui n'est pas forcément la nôtre ?
Le deuxième risque qui en découle est sociétal. Ce qui se profile de plus en plus nettement et qui s'épanouit dans des pays plus « libéraux » de ce point de vue, comme l'Inde, la Chine ou les Etats-Unis, est l'installation d'une médecine à deux vitesses. Numérique, efficace et confortable pour les riches, paperassière et poussive pour les pauvres. Un enjeu de société.
lemonde_emploi.blog.lemonde.fr