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Peut-on encore découvrir de nouveaux médicaments par hasard ?
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Utilisateur désinscrit
A mon avis , bien des choses encore reste a découvrir , mais il y a toujours le risque qu'un virus ou une catastrophe naturelle soit plus rapide que nous , pour ma part , je mise sur la chance.
Merci Julien , pour ce bon sujet
scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Si on veut laisser de la place au hasard et à la chance, il va falloir se battre avec les autorités de santé.
Pendant combien de temps a t-il fallu que le docteur Olivier Ameisen se batte pour faire admettre l'efficacité du Baclofène. Les médecins de famille n'ont pas attendu l'autorisation pour le prescrire.
Dès qu'une prescription est hors AMM, on court le risque de voir la sécu nous tomber dessus, surtout depuis le scandale du Médiator.
On ouvre tout grand le parapluie, principe de précaution à tous les étages. On va même jusqu'à interdire des médicaments qu'on prend sans problème depuis un certain temps.
Il faut dire que si des gens n'étaient pas toujours prêts à poursuivre en justice pour la moindre chose, ce serait plus facile.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
Pas faux , plus ça va , plus nous suivons le modèle Américain , ou des avocats attendent leur clients dans les salles des hopitaux , puis la crise est passée par la , tout est bon , pour se faire , un peu d'argent de plus , mais bon , il y aura toujours des gens avec de bonnes idées , des découvertes , il y en a , et il y en aura , de la a savoir , si on viendra assez vieux pour en bénéficier?????
kikoulo
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kikoulo
Dernière activité le 02/09/2024 à 01:58
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je suis bien d'accord avec toi scobidoo pour n'importe quoi on fait un proces!! 'est a croire que l'argent guerit le tetra ou autre
n'ect ce pas ala justice de trouver es plaintes irrecebables!!!
mais pour en revenir a la decouverte des medocs!! nous avons pierre et marie curie
qui hela ne jamais voulu que leur recherche servent un jour a détruire
il faudrait une plus grande sagesse humain et acepter les erreurs!!!
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YLES56
Utilisateur désinscrit
pour répondre à julien...bien sûr et heureusement .(.voir le sujet sur les plantes....)
fleur14
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fleur14
Dernière activité le 06/08/2024 à 09:10
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Le hasard a longtemps fait les beaux jours de l'innovation dans des domaines aussi variés que la cancérologie, la psychiatrie, les maladies cardiovasculaires… On parle alors de «sérendipité», du terme anglais «serendipity» forgé par Horace Walpole en 1754, en référence à un conte ancien, intitulé Voyage et aventures des trois princes de Serendip, ancien nom du Sri Lanka.
• Le saviez-vous?
La chimiothérapie des cancers tire son origine d'observations faites chez les personnes intoxiquées durant la guerre 1914-1918 par le gaz moutarde, l'ypérite: elles présentaient, en effet, des lésions des muqueuses cutanées assorties d'une chute des globules blancs, qui fut à nouveau observée en 1943 à Bari, port d'Italie, après l'explosion du John Harvey, navire de guerre américain transportant le liquide volatil toxique qui a conduit à essayer à partir de 1943 les dérivés azotés de l'ypérite dans le traitement des leucémies et d'autres affections malignes et abouti à la mise au point, en 1949, du premier médicament anticancéreux.
• Des événements extérieurs peuvent s'avérer propices
Il aura fallu que le CNRS fasse don d'une partie de son parc afin d'améliorer la traversée de Gif-sur-Yvette, pour que, grâce à l'intuition d'un chercheur français, Pierre Potier, soit découvert le Taxotère®, médicament de référence dans le traitement de certains cancers du sein, de la prostate et du poumon. En effet, de très vieux ifs européens, les Taxus baccata, y somnolaient… Or le Taxol®, une substance active issue de l'if découverte au début des années 1990, exigeait, uniquement pour les essais cliniques, l'abattage de 12 000 arbres! Alors que tous les laboratoires se lancent dans une culture intensive d'ifs, en Chine, en Inde et aux États-Unis…, Pierre Potier, dans son laboratoire du CNRS à Gif-sur-Yvette, découvre dans les feuilles de l'if un composé dont la structure est proche de celle du Taxol®. Ainsi fut lancé le Taxotère® et les forêts épargnées… De même, c'est à cause du rationnement imposé en 1942 aux habitants de Montpellier et des conséquences infectieuses dues à la malnutrition que le spécialiste du diabète, Auguste Loubatières, fait le rapprochement avec les sulfamides antibactériens donnés comme traitement et des cas récurrents d'hypoglycémie, démontrant ainsi que certains de ces sulfamides pouvaient être utilisés pour traiter le diabète de type 2.
• Le hasard a révolutionné la psychiatrie
C'est dans ce domaine que la sérendipité a joué le plus grand rôle, et c'est ainsi que les terribles asiles de fous de nature carcérale ont fait place aux hôpitaux psychiatriques. Tout commence au début des années 1950, après la découverte du premier neuroleptique, la chlorpromazine (Largactil®), par le médecin de marine Henri Laborit. Le laboratoire Hoffmann Roche demande alors au directeur de son département chimie, John Sternbach, d'obtenir par synthèse des produits ayant une activité tranquillisante comparable. Après trois ans de travail, celui-ci jette l'éponge, mais voilà qu'en rangeant son laboratoire, il tombe sur deux flacons égarés qui n'avaient pas été testés. Bonne pioche! Cette substance s'avère capable de calmer les animaux les plus indomptables… Il s'agissait du chlordiazepoxide (Librium®), précurseur de la découverte en 1963 du diazepam, autrement dit le Valium®. Une nouvelle classe chimique était née: les benzodiazépines. Quant au lithium, sa découverte tient surtout de la persévérance d'un chercheur australien: John Cade était persuadé que les épisodes dépressifs étaient liés à une intoxication. Après avoir vérifié que les urines des cobayes à qui il injectait des concentrés urinaires de malades étaient manifestement toxiques, il y ajouta un sel de lithium. Non seulement la toxicité des concentrés urinaires en était diminuée, mais cet ajout exerçait aussi des effets calmants! Quelques années plus tard, un médecin danois, Morgan Shou, découvrit le moyen de maîtriser le dosage, permettant au lithium de révolutionner le traitement des épisodes maniaques et des états dépressifs.
• Ces médicaments à la mode
Les essais précliniques et cliniques peuvent parfois ne pas produire l'effet escompté. C'est ainsi que, dès le démarrage des études sur un médicament destiné à soigner l'hypertension et l'angine de poitrine, on constata que les hommes présentaient un état érectile… Le traitement de l'impuissance, initialement du ressort des psychologues, allait ainsi devenir, sous le nom de «dysfonctionnement érectile», une vraie pathologie traitée désormais par les urologues. Et le Viagra fit la carrière commerciale que l'on sait… Dans le cas du minoxidil, un vasodilatateur indiqué pour traiter l'hypertension artérielle, c'est le traitement pour cette indication de patients chauves qui a permis de constater que ce médicament permettait aussi de faire repousser les cheveux. Enfin, c'est à un médecin français, Olivier Ameisen, lui-même alcoolique, qu'on doit la découverte par hasard du Baclofène récemment reconnu comme traitement de l'alcoolisme.
•«Le hasard ne favorise que les esprits préparés»
La formule de Pasteur est-elle toujours d'actualité? Pourrait-on encore, sous le règne du principe de précaution, valider aujourd'hui la découverte de la pénicilline, un des meilleurs exemples de sérendipité? On se souvient en effet qu'on doit ce médicament miracle à la négligence d'Alexander Fleming, qui, un soir de 1928, abandonna une de ses boîtes de Petri contenant des staphylocoques sur sa paillasse, laissant ouverte une fenêtre de son laboratoire pendant toute la durée de ses vacances… Le hasard peut aussi venir au secours d'un médicament voué à disparaître. Ainsi, initialement préparée comme anticancéreux puis abandonnée en raison d'échecs des essais cliniques, l'éflornithine a finalement démontré in vitro une efficacité certaine sur le parasite de la maladie du sommeil. Toutefois, soyons conscients que cette source d'innovation risque de se tarir si l'on persiste à entraver la créativité des chercheurs en voulant tout planifier, si le recours à l'évaluation permanente continue à formater l'esprit scientifique dans une routine peu motivante, si tout sépare inexorablement innovation et précaution.
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