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Non, ce ne sont pas les antidépresseurs qui tuent les malades !
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Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Je suppose que les anti-dépresseurs sont nécessaires mais là où j'apposerai mon veto, est la quantité cumulée de ces médicaments peu anodins sur le comportement. Et je me dde s'ils ne font pas effet contraire chez certaines personnes. De même, les anti-dépresseurs sont autant délivrés que pour des maux de tête. Les personnes qui ressentent le besoin d'un mieux-être ne sont pas des n° à soigner comme le voisin car chacun possède un Passé.
Serena
Utilisateur désinscrit
il est sur qu ils doivent etre prescrit a bon escient;et ca n est toujours pas le cas!mais on est parfois oblige de prendre deux ou trois molecules pour agir sur une depression!!
par contre,comme certains sont reputes pour aider a maigrir,on voit tres souvent ce genre de prescriptions!!mais la,c est la mise en cause du medecin!!
Utilisateur désinscrit
Bonjour, qu'entends on par antidépresseur ? Doit-on s'en tenir à ces molécules propres ou cela englobe t'inquiète anxiolytique neuroleptique et autre?
Dans ce deuxième cas, la réponse que je ferais sera bien différente de la première.
Cali
gigine
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gigine
Dernière activité le 12/11/2024 à 17:49
Inscrit en 2013
28 commentaires postés | 1 dans le groupe Revue de presse
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j'en ai pris et j'étais devenue comme un zombi, j'ai réussi à tout abondonner et m'en porte bien mieux
maintenant ils veulent aussi tout dérembourser arthrose en fait aussi partie"questions économies"
aquarella
Bon conseiller
aquarella
Dernière activité le 22/11/2024 à 17:30
Inscrit en 2012
2 881 commentaires postés | 12 dans le groupe Revue de presse
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les anti-dépresseurs qui font maigrir, ça me fait trop rire ! C'est la dépression elle-même qui fait maigrir parce qu'o a envie de rien et même pas de manger. Et les anti-dépressif, anxiolitique et régulateur d'humeur m'ont fait grossir de 20 kg en quelques mois. Les anti-dépresseurs font mourrir à la longue puisqu'ils font grossir et quand on est en obésité morbide on meurt plus jeune. Si il ne veulent plus les rembourser, je les arrêterais, on verra bien si je me suicide, j'en suis à 2 TS, on dit jamais deux sans trois...
Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Le problème du derremboursement de la secu est depuis longtemps en marche.
J'en suis à demander si elle ne disparaîtra pas !
pour se calquer sur le modèle américain.
Ça pose question, d'autant que les "antidépresseurs " coûte très cher.
A l'hôpital on refuse même maintenant de vous donner une crème ou une boîte de médicaments qui ne rentrerais pas dans ce pourquoi vous êtes la.
Après je dois reconnaître qu'il y a les rois de l'embrouille, abonnés au docteur et aux arrêts de travail.
Compliqué tout ça !
C'est sur ce n'est pas des politiques qu'il faut attendre de la cohérence et de l'impartialité.
Bonne journée
Utilisateur désinscrit
Pour ma part je pense que les généralistes ne devraient pas être autorisés à prescrire certains types de médicaments (antidépresseurs, neuroleptiques etc...). Quand un produit relaxant ne suffit pas à un patient, le généraliste devrait l'envoyer chez un spécialiste. Je ne suis pas certaine du tout que les généralistes soient bien conscients des dégâts que certains médicaments peuvent provoquer quand ils ne sont pas pris à bon escient. Chaque médicament a son utilité à condition d'être prescrit à celui qui en a effectivement besoin. Donc, et on revient toujours sur l'ensemble des sujets sur la même problématique, avant qu'un médicament soit prescrit il faut qu'un diagnostic fiable soit posé !
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scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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2 713 commentaires postés | 460 dans le groupe Revue de presse
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Par David Nutt, Patrice Boyer et Pedro Montellano
Le 4 juin 2015, la députée européenne Michèle Rivasi publiait un article particulièrement violent dans Le Monde, afin de demander le déremboursement des médicaments antidépresseurs. Mme Rivasi affirmait que les contribuables français ne devraient pas continuer à supporter financièrement ces médicaments extrêmement dangereux (responsables de tentatives de suicides chez des patients souffrant de dépression) et inefficaces. Enfin, Mme Rivasi a signé cet article non seulement en tant que députée européenne mais également en tant que vice-présidente du groupe parlementaire des Verts au Parlement européen.
Il y a deux aspects à prendre en considération dans l’article de Mme Rivasi :
Tout d’abord, l’article formule une attaque directe à l’encontre de certaines compagnies pharmaceutiques (à savoir Servier, Eli Lilly and GSK) et d’agences médicales. Mme Rivasi déclare que ces compagnies ont frauduleusement ignoré de sérieux effets secondaires (comme des comportements agressifs dans le cas de la paroxétine) au cours du développement de leurs antidépresseurs, et qu’ils ont encore bien d’autres « cadavres dans le placard ». Nous espérons que les compagnies concernées répondront à ces accusations. Le groupe pharmaco-épidémiologique de l’agence française de sécurité sanitaire a d’ores et déjà réfuté des allégations de Mme Rivasi à leur sujet en publiant un article dans le même journal.
Ensuite, elle répète une série d’affirmations mensongères au sujet des risques cliniques liés à la prise de médicaments antidépresseurs, et plus particulièrement au sujet du fait qu’ils « causeraient » des comportements violents et suicidaires. Rien dans son discours ne tient la route face à un examen objectif des faits, puisque les associations entre un médicament prescrit et un incident malheureux sont confondus avec la maladie elle-même. Prenons l’exemple des traitements anti-cancer : ceux-ci sont souvent associés avec le décès des patients qui les prennent. Mais c’est le cancer qui tue, et non les médicaments. Le cas des antidépresseurs est parfaitement analogue ; la dépression accroît malheureusement les risques de suicide. Les antidépresseurs sont prescrits à ces personnes dans des conditions contrôlées et il a été prouvé qu’ils réduisaient les tendances suicidaires, tout comme les médicaments anticancéreux sont prescrits pour traiter le cancer.
Des tels propos, délibérément extrêmes et prononcés par une figure publique, peuvent avoir des conséquences dramatiques vis-à-vis de l’usage clinique de ces médicaments, car les patients qui en ont besoin pourraient refuser de les prendre. Par ailleurs, l’appel à refuser le remboursement de ces médicaments est cruel et irresponsable pour les patients désavantages économiquement. Enfin, la stigmatisation inutile de leur utilisation pourrait également avoir un impact négatif sur les efforts accomplis par la recherche pour améliorer les traitements. Il est du devoir d’EBC de rectifier ces fausses informations.
L’immense quantité d’essais cliniques conduits au cours des décennies passées dans le domaine des médicaments antidépresseurs ne laisse aucune place au doute quant à leur efficacité dans le traitement des états dépressifs. Contrairement à ce qui est suggéré par l’auteur de l’article, les études comparatives contre les placebos restent la référence absolue en termes de méthodologie, évitant ainsi les biais « positifs » des comparaisons directes (par exemple comparer un nouveau médicament uniquement à un composant actif)
La principale cause de suicide en cas d’état dépressif est la dépression elle-même et non pas le traitement prescrit. Seuls 20 % des patients qui commettent un suicide ont des quantités d’antidépresseurs détectables dans leur système au moment de leur mort. D’importantes études épidémiologiques ont démontré que lorsque des médecins d’une zone géographique définie étaient formes à détecter, diagnostiquer et traiter les états dépressifs, le taux de suicide y diminuait considérablement. De même, lorsque des antidépresseurs plus sûrs ont été introduits et prescrits dans les régions européennes le taux de suicide (a) également chute. Dernier élément et non des moindres, les études les plus récentes conduites afin d’explorer les liens entre risque suicidaire et prescription d’antidépresseurs ont conclu que ces derniers réduisaient le risque de suicide.
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