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Médecins recherchent remplaçants pour la saison d'été
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naldjorpa
Bon conseiller
naldjorpa
Dernière activité le 21/11/2024 à 21:36
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Ami
Tout cela c'est du bla bla bla...
désert médical ou pas, je viens juste d'etre confronter à ce genre de probleme, je réside dans une ville de 50 000 Habitants pas de désert médical donc pour un bassin de 100 000 personnes. hier j'ai eu besoin pour un membre de ma famille tombée malade avec 39 de fievre personne agée . J'appelle mon médecin référent, il est en vacances je tombe sur son répondeur qui me renvoie sur 2 autres médecins. J'appelle le 1er, il est lui aussi en vacances. Je passe au second meme refrain avec renvoie sur un autre toubib résident à 20km. je l'appelle et je tombe sur un répondeur me demandant de rappeler plus tard dans la journée, BONJOUR LES URGENCES, j'ai tente de le joindre sur plus de 2 heures toujours le meme répondeur !!
Finalement par des connaissances j'ai pu avoir le téléphone d'un médecin qui c'est déplace ouf !
cela est un désert médical
Pour information le numérus closus vient d'etre augmenté pour un tas de professionnels de la sante : Dentiste, chirurgien, infirmiere et plus, SAUF pour les médecins généraliste, ceux qui font ou vont faire cruellement defaut dans les années à venir.
Vive La France
Que cela ne vous empeche pas de passer un bon week-end
Amicalement Naldjorpa.
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vulrante omnes, ultima necate
Utilisateur désinscrit
Eh oui !
Etre médecin de nos jours n'est plus une vocation ! Il faut que ce soit "rentable" !
Donc soyons malades !
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Ils sont 10.400 à être disponibles chaque année pour permettre aux praticiens installés de lever le pied. Mais pas à n'importe quelles conditions, notamment financières.
Le docteur Roland Blanc exerce au beau milieu d'un désert médical, à Saint-Cyrgues-en-Montagne, en Lozère. Il est dur d'y attirer en temps normal les jeunes médecins quand, pour les anciens, sonne l'heure de partir à la retraite. Et que dire des mois d'été. Le docteur Blanc a longtemps eu toutes les peines du monde à trouver un remplaçant pour pouvoir souffler quelques semaines par an. Durant les années 2000, se rappelle-t-il, «c'était la pénurie». «J'avais recours à des agences spécialisées. Mais on n'y trouvait pas les confrères les plus sérieux.» Une litote, au vu des anecdotes racontées. Comme celle du remplaçant qui lui avait piqué la caisse, ou de tel autre qui était parti du jour au lendemain en laissant tout en plan: le cabinet, ses affaires, les patients.
Depuis quelques années, cela va mieux. De jeunes retraités, l'un du Var et l'autre du bourg voisin, prennent le relais pour laisser au docteur Blanc le loisir de partir en vacances l'esprit tranquille. «J'ai la chance d'avoir ces deux jeunes retraités, sinon c'est très difficile d'attirer les jeunes ici. Ils se retrouvent seuls, c'est vrai. Il faut avoir l'envie de se lancer.» Il faut dire que le généraliste n'a pas lésiné sur le contrat qui le lie au remplaçant: 90% du chiffre d'affaires et les clés de sa maison de pierre, au centre du village. «Pour dix jours, mon remplaçant peut gagner 5000 euros», souligne-t-il. En effet, les patients du médecin de campagne, âgés et modestes, ne partent pas en vacances.
De 70 à 90% du chiffre d'affaires
En France, les déserts médicaux s'assèchent moins qu'avant durant l'été. En effet, le nombre de remplaçants (toutes spécialités confondues) a progressé de 8,6% depuis 2007, pour atteindre plus de 10.400, selon les statistiques du Conseil national de l'ordre des médecins. C'est d'abord grâce à l'arrivée sur le marché du travail des internes en stage et des jeunes médecins diplômés, plus nombreux depuis l'élargissement, il y a dix à quinze ans, du «numerus clausus», c'est-à-dire des effectifs d'étudiants en médecine. «Pour les jeunes internes, remplacer est un passage obligé. On y découvre vraiment la réalité du métier, témoigne Lucas Berton, président du syndicat de remplaçants et de jeunes médecins Reagjir. Car la formation au centre hospitalier universitaire ne nous apprend rien sur l'exercice libéral de la médecine.»
Les remplaçants sont aussi, en grand nombre, de jeunes retraités qui veulent continuer à manier le stéthoscope. En 2014, ils représentaient 17,5% des effectifs. Outre l'amour du métier, nombreux sont ceux qui préfèrent ne pas arrêter brutalement leur activité pour pouvoir sans difficulté payer leurs charges (elles sont réclamées avec un décalage de deux ans par rapport à l'activité réalisée).
Les praticiens installés doivent toujours faire preuve d'imagination pour séduire leurs remplaçants. Il y a quinze ans, les contrats passés pour un été se négociaient à 60% du chiffre d'affaires. Le contrat est aujourd'hui compris entre 70% à 90%. Tout dépend aussi des conditions d'exercice. «Les remplaçants choisissent leurs points de chute avec soin: il faut que ce soit rentable pour eux, explique Jean-Paul Hamon président de la Fédération des médecins de France. Certains exigent un minimum de 10 consultations par jour.»
Car la grande crainte de l'intérimaire de la médecine libérale, c'est de trouver, en plein mois d'août, la salle d'attente déserte. «Certes, le remplaçant estime combien il peut gagner, mais les conditions d'exercice sont primordiales, témoigne le docteur Luc Duquesnel, président du syndicat de généralistes Unof-CSMF. Si c'est un jeune, il évitera ainsi de se retrouver complètement isolé en milieu rural, sans secrétaire pour l'aider à abattre le travail administratif et prendre les appels.»
Le Figaro Santé