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Marathon digital pour la santé connectée
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Utilisateur désinscrit
intéressant comme article Julien!!pas toujours évident à comprendre pour des novices tel(le)s que moi.bien cordialement
Utilisateur désinscrit
Je ne savais pas que de tels brain stormings existaient. C'est rudement stimulant !!!
leparigo
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leparigo
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houai ! bof! laissons venir...lire et apprécier les résultats c'est qui? un autre Smartphone ?
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Leparigo Delaciotat
Utilisateur désinscrit
Jean qui rit , Jean qui pleure !
Je préfère appartenir au club des incorrigibles optimistes !!! Vive la recherche et ce type d'initiatives !
leparigo
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leparigo
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Oui damedepic restons optimistes au moins pour montrer l'exemple!
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Leparigo Delaciotat
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Ambiance «pirates informatiques» ce dimanche matin dans les couloirs de la faculté de médecine de Strasbourg. On croise un étudiant tenant un ordinateur ouvert (et allumé!) dans une main, une assiette en plastique remplie de poulet-semoule dans l'autre. Un peu plus loin, dans un couloir, un solide gaillard, joues ombrées d'une barbe de trois jours, dort paisiblement dans un lit d'hôpital, indifférent à l'éclairage intense. «Un programmeur informatique qui a tapé des lignes de code toute la nuit», glisse un passant.
Car depuis trente-six heures, vingt-six équipes d'une douzaine de personnes venues de deux univers bien différents, la santé et l'informatique, travaillent d'arrache-pied pour être prêtes à temps. Dans une douzaine d'heures, elles auront quelques minutes pour convaincre le jury que leur prototype d'application santé est non seulement pertinent, mais viable.
«I Pill Good»
Tout a commencé le vendredi, lorsqu'une cinquantaine de créateurs ont défilé à la tribune pour présenter leurs idées. Il ne s'agissait pas encore de séduire un jury, mais plutôt de compléter les équipes pour ces marathons numériques créatifs, les «Hacking Health» dans le jargon international. Besoin d'un codeur ici, d'un designer d'interface là, d'un juriste ailleurs. Parfois les demandes sont très précises: l'équipe de PalmV®DM, un système de reconnaissance palmaire connecté au smartphone dont l'objectif est de faciliter l'identification de personnes séparées lors de catastrophes sanitaires, recherche ainsi un ingénieur télécoms.
L'équipe de Ludhôpital cherche un illustrateur et des designers pour son jeu. «Nous voulons créer une appli qui soit un outil pédagogique, interactif et ludique pour les enfants à l'hôpital», explique Claire-Charlotte Gaulier, infirmière puéricultrice. L'équipe ne le sait pas encore, mais elle va remporter le prix de la meilleure solution en santé pour les patients. Pratique et simple d'utilisation, «Food alerts», prix du meilleur potentiel de réussite, devrait simplifier la vie des allergiques en décryptant pour eux les étiquettes des produits alimentaires.
Ceux qui doivent prendre régulièrement des médicaments tout en ayant une vie très active devraient apprécier «I Pill Good» (Prix iHealth), un pilulier connecté et discret. Le chouchou du groupe Sanofi avec un jeu (Secret Gift of Bravery), véritable épopée héroïque évoquant la saga du Seigneur des anneaux, pour aider les jeunes diabétiques à mieux accepter leur diabète.
Des poids lourds sont présents
Car c'est une autre caractéristique de ce deuxième Hacking Health en France, des poids lourds sont là. Pas seulement Sanofi mais aussi Samsung, La Poste, Allianz ou encore la Banque publique d'investissement (BPI). «Lors de la première édition en mars 2014, les partenaires avaient un peu peur. Cette année, c'était beaucoup plus facile, et nous avons réuni tout l'écosystème de la santé», raconte Sébastien Letélié, organisateur des deux premiers hackathons français à Strasbourg, via l'association Alsace digitale.
Que vient faire un assureur dans un Hacking Health? «Nous avons des projets liés à la domotique et au monde de la santé connecté», explique Bruno Salleras, responsable projet dans l'unité Digital et Market management d'Allianz, «et mettre en avant l'innovation, c'est aussi donner une autre image des assureurs». Pour Gilles Litman, directeur stratégie et innovation de Sanofi France, l'ambition est double: «Participer au Hacking Health traduit notre volonté d'être partenaire avec des gens très créatifs et très réactifs et reflète notre ouverture à des écosystèmes qui feront l'innovation.» Responsable innovation dans le même laboratoire, le Dr Emmanuel Capitaine pointe le changement de rythme qu'impose le digital: «Dans la pharma, notre réflexe est de faire des projections mais dans le monde digital l'important est de faire maintenant.»
Le smartphone analyse l'urine
La BPI choisira de récompenser et d'accompagner «Physio & Connect», un dispositif basé sur «des capteurs qui enregistrent et analysent les mouvements de kinésithérapie que le patient réalise», explique la chef de projet Émeline Hahn. L'idée d'une appli permettant de se connecter à la fois au dossier médical personnel (DMP) et au dossier pharmacien (DP), à partir du téléphone d'un professionnel de santé, séduira l'Asip (Agence des systèmes d'information partagé de santé). «Ces informations sont précieuses pour un médecin confronté à une urgence», souligne Mathieu Dellenbach, interne urgentiste à Strasbourg en dévoilant le prototype.
Le grand vainqueur du hackathon de Strasbourg est un objet connecté, un lecteur de bandelette urinaire baptisé Ipipi. Le prototype a raflé le Prix coup de cœur du jury, le prix du public (qui avait récompensé l'an dernier l'amusant petit oiseau désormais disponible sur www.nutribird.com) et le prix Doctissimo. «Le principe est simple: après avoir trempé une bandelette dans l'urine, on la glisse dans un petit boîtier. Celui-ci est connecté à une application que l'on télécharge dans son smartphone et qui en fait l'interprétation», explique Sébastien Jousset, étudiant en Master «marketing pharma» à Paris Sud. «Cela permet de repérer à domicile, pendant la grossesse, des infections urinaires ou l'apparition d'un diabète gestationnel, mais aussi des courbes de fertilité, pour celles qui ont des difficultés à concevoir», ajoute son collègue Laurent Millot.
Venu en observateur, Olivier Gryson, directeur du marketing digital d'un groupe pharmaceutique, quitte Strasbourg avec une conviction: «Le temps d'innovation est différent de celui de la pharma. Ici, on sort des trucs intéressants en moins de trois jours.»
Le prochain rendez-vous est d'ores et déjà fixé, sous l'égide de la faculté de pharmacie de Châtenay, à Paris à l'automne 2015.
Le Figaro santé