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Maladies chroniques, quelles conséquences pour l’entreprise ?
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Lorkasil
Bon conseiller
Lorkasil
Dernière activité le 24/10/2024 à 12:12
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Tt cela est bon pour les grosses entreprises ! Les autres vs licencient ! De ttes façons vu le chômage, ils ne veulent pas s'embêter avec un personnel qui risque de d'absenter plusieurs fois par an !! Ce qui est aussi compréhensible !!
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Lorkasil
Utilisateur désinscrit
J'ai lu avec beaucoup d'attention et d'intérêt ce long exposé. Tout d'abord, qu'il s'agisse de grosses entreprises, de moyennes ou de petites, les employeurs ne font en général pas du "social". Ils raisonnent uniquement en matière de rentabilité/productivité. Ensuite, il est vrai que la prévention médicale serait un excellent moyen d'empêcher une maladie chronique de progresser vers une aggravation qui compliquerait les choses et pour les employeurs et pour les salariés. Mais comme tout le monde le sait (j'espère), il est extrêmement difficile d'obtenir des rdv chez des spécialistes et il faut attendre en moyenne 4 à 6 mois pour obtenir un rdv chez un médecin hospitalier spécialiste, sans compter les rdv ultérieurs pour éventuels scanners, irm ou autres examens un peu compliqués... et compte tenu de surcroît du nombre insuffisant de médecins.... c'est carrément le chien qui se mort la queue.
Eh bien... il me semble que la tâche est plutôt ardue sinon sans solution, du moins à court terme.
Utilisateur désinscrit
Il y a aussi de bons patrons qui trouvent des compromis avec leurs salariés
Utilisateur désinscrit
oui,mocouk a tout a fait raison!moi,je travaille ds une toute petite et qd la medecine du travail m a mise en "mi-temp therapeutique",nous sommes passees de 4 a 5,car elle a embauche une autre fille pour faire mon complement d heures,et cela se passe tres bien!!mais cela depend bien sur des employeurs et des employes,il faut que chacun y mette du sien,et on y arrive!!
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Le poids économique des maladies chroniques devrait doubler en Europe au cours des vingt prochaines années selon l’Institute for Health and Productivity Management (IHPM). Rien qu’en France, ce sont 15 millions de personnes qui en sont atteintes et doivent composer entre leur maladie et leur emploi, avec des conséquences lourdes pour les entreprises et l’économie en général.
Premier constat, le taux d’activité professionnelle au sein de cette population (de l’ordre de 35 %) est bien inférieur à celui des personnes handicapées (44 %) et à celui de la population générale (71 %). Les risques de précarisation sont donc forts. Pourtant, les progrès de la médecine ont changé significativement la qualité et l’espérance de vie de nombreux malades, ce qui devrait faciliter la poursuite de leur vie professionnelle. Pourquoi alors un tel écart ?
17 milliards de perte de productivité
Le milieu professionnel est souvent loin d’être armé correctement pour répondre efficacement aux problèmes liés à une pathologie lourde et ses conséquences tant pour le patient que pour ses proches au travail. Les idées reçues sur les potentialités de ces travailleurs ont la vie dure et il faut faire preuve de souplesse et d’imagination pour installer les conditions d’une activité professionnelle bénéfique et profitable pour le salarié et son employeur.
Pour ce dernier, l’enjeu est de ne pas perdre les compétences des collaborateurs expérimentés tout en renforçant la confiance dans l’entreprise et ses capacités d’entraide et de soutien. Pour le salarié malade, il s’agit de continuer à avoir une place active dans le champ social et se projeter dans un avenir professionnel possible. "Une révolution culturelle pour l’entreprise qui doit accepter que ces salariés ne soient pas tout le temps à 100 % de leurs capacités, ce qui suppose de remettre du collectif et de la solidarité dans le travail", estime le Professeur Jean-Yves Roquelaure, du laboratoire d’ergonomie et d’épidémiologie en santé au travail d’Angers.
Mais une révolution nécessaire au regard des conséquences économiques. Le total des seuls arrêts de maladie dus à des diagnostics de cancer est ainsi estimé à près de 525 millions d’euros par an pour les entreprises, tous employeurs confondus, avec un coût moyen de 9 000 euros par arrêt. La valeur de productivité potentielle perdue est estimée à plus ou moins 17 milliards d’euros. Et ces patients pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale représentent les deux tiers des dépenses de santé remboursées et environ 90 % de leur croissance.
Mettre en avant les aptitudes professionnelles
En la matière, intervenir le plus tôt possible est essentiel. Plus un individu reste longtemps sans travail, plus son retour à l’emploi est difficile. Une réflexion d’ensemble permettant d’aborder les différentes problématiques soulevées et les réponses les plus appropriées à y apporter, apparaît indispensable. Le travail peut en effet contribuer à ralentir la progression de nombreuses affections et aider au rétablissement en agissant sur les facteurs psychosociaux qui jouent un rôle primordial dans l’évolution de ce type de maladie. Encore faut-il des environnements de travail bien conçus et une organisation flexible des tâches pour favoriser le maintien dans l’emploi. Il apparaît notamment nécessaire de se concentrer sur la capacité à travailler et les aptitudes professionnelles de ces salariés, plutôt que sur leur seule invalidité.
Accompagner l’entreprise
Comment maintenir le salarié malade dans une dynamique professionnelle ? C’est à cette question essentielle à laquelle les entreprises doivent apporter des solutions concrètes et adaptées à chaque situation. Pour y parvenir, elles ne doivent pas hésiter à s’entourer des conseils des professionnels de santé, mais aussi des acteurs traditionnels du maintien dans l’emploi, qu’ils soient institutionnels ou associatifs, et mettre en œuvre un véritable processus d’accompagnement du patient en activité et de son entourage au travail qui limite les conséquences des pathologies lourdes. Un investissement dans la prévention et l’intervention qui peut contribuer à réduire les coûts économiques et sociétaux des affections chroniques. Le monde de l’entreprise a donc tout intérêt à s’y intéresser de plus près.
LesEchos.fr