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Les objets connectés prêts à seconder le médecin
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Utilisateur désinscrit
"S'approprier" les objets connectés est aussi très utile aux patients, à condition d'avoir bien compris comment interpréter les données recueillies et de savoir prendre les décisions appropriées en les interprétant correctement. Ca s'apprend lors de formations soignants-soignés. Je porte notamment un capteur de glucose qui me permet de gérer parfaitement mes glycémies. Mais ce traitement coûte très très cher et n'est pas pris en charge par notre sécurité sociale française car, si ce traitement est très onéreux, notamment pour la sécurité sociale et bien plus pour les patients... la sécurité sociale n'a jamais fait du long terme hélas et ne VEUT PAS PRENDRE CONSCIENCE que ces matériels technologiques, s'ils coûtent cher, permettent aux patients qui peuvent se payer le luxe de les utiliser, de prolonger de beaucoup leur vie. Donc hélas...... nous en sommes, comme toujours, réduits à des médecines à 2 vitesses.
Là, j'ai bien sûr parlé d'un problème qui me concerne mais nous en sommes réduits à la même chose pour de nombreuses pathologies.
Utilisateur désinscrit
Mais en attendant la Sécurité Sociale remboursent certains traitements médicamenteux à des prix faramineux en France alors que ces mêmes traitement reviennent beaucoup moins cher à l'étranger. Nous devrions exiger une remise à plat de la Sécurité sociale, organisme privé avec délégation de service public avant tout. Il y a bien des avancées techniques qui ne sont pas prises en compte par cet organisme alors même qu'elles permettraient, sur le long terme en tout cas, de substantielles économies.
Dans le sud de la France il y a un groupe de gens, plutôt orientés à gauche je pense, qui réclame par pétition le rétablissement des élus des usagers dans les conseils d'administration des caisses des CPAM. Ce serait déjà un premier pas. Je ne peux transmettre cette pétition que par mail. C'est dommage car je crois qu'ici elle aurait eu du succès !
Utilisateur désinscrit
ah ! si seulement vous vous doutiez de ce qui se passe "derrière les coulises" !
https://www.youtube.com/watch?v=KAZx_gA8dRc
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Julien
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Julien
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Vieux rêve des médecins, l’enregistrement en continu de données physiologiques au cours de la vie normale du patient est devenu possible il y a une trentaine d’années avec l’apparition de petits appareils légers et autonomes. Les données recueillies ont permis de mieux comprendre certaines maladies et d’améliorer les traitements. Aujourd’hui ces matériels ont gagné en poids et en performances. Certains peuvent être intégrés dans les soins. Parallèlement à ces équipements « professionnels », il existe aussi des accessoires, du plus sophistiqué au simple gadget, qui permettent à leur propriétaire de compter le nombre de ses pas, d’enregistrer les variations de son rythme cardiaque, de surveiller son poids ou encore son alimentation et d’en faire des statistiques. Une nouvelle génération se généralise avec les smartphones dont les multiples capteurs peuvent remplir pratiquement les mêmes fonctions en y ajoutant le traitement sommaire et surtout la transmission des données recueillies. Agrégées à celles d’autres utilisateurs et retraitées, elles permettent, elles aussi, de faire progresser la science et les traitements. Le marché représente un potentiel important. Selon l’étude Disruptive Technologies publiée par McKinsey en 2013, la santé comptera pour 30 à 50 % des 2.700 à 6.200 milliards de dollars que générera dans le monde l’Internet des objets en 2025, essentiellement en permettant de réduire le coût des maladies chroniques.
Responsable marketing digital au sein du laboratoire Pfizer, Rémy Teston juge que les trois filières, médicament, bien-être et parcours de soins ont tendance à converger dans la santé connectée. Et les entreprises qui s’en sont fait une spécialité ne sont plus seules, les « big tech » comme Apple, Samsung et Microsoft, arrivent sur ce marché en pleine expansion. Actuellement 23 % des français ont un objet connecté. Mais pour Rémy Teston, qui s’exprimait à la fin de l’année dernière devant les dirigeants de start-up de la pépinière d’entreprises parisienne Boucicaut, cette convergence et la multiplication des acteurs, « est source de confusion ».
Aide à l’observation des traitements
Il ne faut pas, en effet, se focaliser sur l’objet. Montres, bijoux, tétines de biberons, et même certains tatouages ou des pilules électroniques, sont certes utilisés pour relever des données mais n’ont d’intérêt que s’ils s’inscrivent pas dans un environnement qui permet d’en faire un usage. Le premier d’entre-eux est l’aide à l’observance des traitements. Vient ensuite l’accompagnement thérapeutique, par exemple avec un patch connecté destiné à soulager le patient. Plus complexe à mettre en œuvre, l’aide au diagnostic et au dépistage avec des accessoires comme les Google Glass fait déjà l’objet d’expérimentations. Le partage des données recueillies sur une plate-forme commune avec le médecin complète la panoplie des possibilités et ouvre aussi la voie aux études à grande échelle. Ce qui pose des questions de confidentialité et de respect de la vie privée sur lesquelles se penchent la Commission nationale de l’informatique et des libertés et les juristes. Il y a un monde entre le calcul du nombre de foulées accomplies durant un footing matinal et l’utilisation de ces données pour suivre un patient atteint d’une maladie cardiaque et calculer des doses de médicaments dont il a besoin. S’approprier les objets connectés est aussi un défi pour les médecins et les pharmaciens.
Les Échos