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La moitié des fumeurs "en bonne santé" souffriraient de maladies non-diagnostiquées
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Utilisateur désinscrit
Bonsoir,
Encore un article intéressant qui amène quelques commentaires.
D'abord, il est abusif de laisser croire qu'un diagnostic ne serait fondé que sur un seul type d'examens (ici la spirométrie, technique d'exploration fonctionnelle respiratoire - EFR). En médecine, on doit toujours fonder un diagnostic sur un ensemble de résultats provenant d'examens de différentes natures.
Les pneumologues auraient-ils trop l'habitude de se fier aux seuls résultats des EFR ? Non. Ils auscultent, interrogent, prescrivent des radiographies, des scanners et autres IRM selon les besoins. D'autant plus, que l'on sait que les EFR ne permettent d'évaluer le bon fonctionnement respiratoire que d'une façon assez peu sensible. En effet, pour chaque paramètre mesurable par cette exploration, il existe des valeurs normales théoriques. Ces valeurs normales sont très variables pour un même individu, et plus encore entre individus, selon leur sexe, leur taille, leur âge et leur origine ethnique. Les EFR sont utiles pour déceler les altérations notables du système respiratoire. Il est évident que de petites altérations très peu développées peuvent passer inaperçues.
D'autre part, on connait déjà très bien la liste des altérations induites par le tabac dès les premières minutes d'inhalation. On sait très bien aussi, dans beaucoup les pathologies, que la maladie peut-être là sans donner de symptômes (cf. le diabète de type II). Enfin, on sait aussi très bien qu'à partir d'un certain âge (pas si avancé d'ailleurs), il suffit chercher le dysfonctionnement d'un organe pour le trouver. Alors, est-ce si surprenant de trouver de malades qui s'ignorent parmi les consommateurs d'une substance si nocive que le tabac ?
Pas très intéressant cet article, finalement !
claire36
Bon conseiller
claire36
Dernière activité le 11/06/2022 à 10:48
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Bonjour , Effectivement je suis une ancienne fumeuse et j'ai débuté un problème respiratoire il y a 6 ans après un séjour en montagne , où je ne pouvais plus respirer !En rentrant mon médécin a tout de suite fait le diagnostic et m'a envoyé chez un pneumologue à l'hôpital où tous les examens ont confirmé le diagnostic. Depuis avec un traitement j'arrive à vivre normalement mais je demeure vite essoufflée à l'effort .Je me soigne et vis sainement... mais le climat où je vis n'est pas très favorable aux pulmonaires et aux rhumatisants , ....tant pis . J'ai 80 ans et j'ai le moral...c'est déjà cela. Bonne journée.
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Claire 36
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Quelques millions de fumeurs et anciens fumeurs, considérés sains après avoir passé avec succès un test respiratoire, pourraient en réalité souffrir de troubles pulmonaires invisibles. La mesure du souffle ne suffirait donc pas pour détecter les prémices de maladies graves, comme la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).
Les méfaits du tabagisme chronique sur les poumons pourraient être sous-estimés... La faute notamment à l'examen classique effectué, la spirométrie, pas assez spécifique. Cet examen consiste à tester le souffle et la puissance respiratoire du fumeur. Selon une équipe de recherche américaine, la moitié des fumeurs déclarés normaux par ce test souffriraient en réalité de certaines formes de maladies pulmonaires chroniques. "Les maladies des poumons sont fréquentes chez les fumeurs dont les tests de capacités pulmonaires sont dans la norme", explique le Dr James Crapo, dont l'étude est parue le 22 juin dans la revue JAMA Internal Medicine.
L'étude a porté sur 8.872 sujets âgés de 45 à 80 ans qui ont fumé au moins un paquet de cigarettes par jour pendant dix ans. La plupart d'entre eux avaient fumé pendant 35 ans, voire 50 ans... En prenant en considération d'autres critères cliniques liés à certaines fonctions physiques, des symptômes respiratoires et des examens comme notamment le scanner, les auteurs ont déterminé que 55% des participants de l'étude déclarés sains souffraient en fait de certaines formes de maladies pulmonaires chroniques. Parmi les participants dont les poumons ont été déclarés en bonne santé avec le test de capacité respiratoire, le scanner a déterminé que 42% étaient finalement atteints d'emphysème ou d'un épaississement des voies respiratoires.
"Briser le mythe du fumeur en bonne santé"
Quelque 23% souffraient d'un essoufflement marqué à l'effort comparativement à 3,7% chez des personnes n'ayant jamais fumé. Plus généralement, les fumeurs et ex-fumeurs avaient une qualité de vie nettement moins bonne. Par exemple, ils mettaient plus de temps à parcourir 350 mètres, par rapport aux non-fumeurs.
Avec ces résultats, les chercheurs espèrent ainsi "démythifier le mythe du fumeur en bonne santé". Car la majorité d'entre eux se trouveraient en réalité à un stade précoce de BPCO, une maladie pulmonaire grave qui représente la troisième cause de mortalité aux Etats-Unis. Ces pathologies incurables apparaissent néanmoins rarement chez des personnes de moins de 55 ans.
Les fumeurs et anciens fumeurs sont particulièrement à surveiller, et les chercheurs proposent d'élargir la palette de tests à effectuer. Outre la mesure du souffle, un test d'exercice, un oxymétrie nocturne ou encore une évaluation de la qualité de vie, le scanner peut également être un outil efficace. Il permettrait par exemple, selon les auteurs, de détecter un cancer du poumon à un stade précoce, réduisant ainsi la mortalité de 20%.
Allodocteurs.fr