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La France épinglée pour la situation de ses handicapés
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NICKITA03
Bon conseiller
NICKITA03
Dernière activité le 22/11/2024 à 12:55
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1 341 commentaires postés | 55 dans le groupe Revue de presse
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Pas étonnant quand on sait que dans le monde du travail, les employeurs sont réticents à embaucher une personne en situation de handicap pourtant il touche une indemnisation s'il embauche une personne reconnue travailleur handicapé et préfère passer outre, pourtant ils ont obligation à partir d'un nombre de salariés d'en embaucher.
Oui mais voilà les vieux clichés ont la vie dure, le handicap est synonyme d'arrêt maladie, de lenteur, peur du collègue d'avoir à terminer le travail, du patron de devoir aménager le poste de travail..... la liste est longue.
Et pourtant il est avéré que ces personnes ont moins d'arrêt de travail qu'une personne ordinaire et se révèle tout aussi compétente.
En France rien n'est fait pour faciliter la vie d'une personne en fauteuil roulant qui s'apparente à un parcours du combattant dès qu'elle doit s'aventurer en milieu urbain (transports, accès aux administrations etc...).
Alors qu'en Amérique tout est beaucoup + accessible et pensé pour leur insertion dans la vie active.
Bravo la France, et bienvenue chez nous !
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Nickie
Anne06
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Anne06
Dernière activité le 27/07/2024 à 18:39
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183 commentaires postés | 36 dans le groupe Revue de presse
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Et combien même , scolarisé en cursus normal ou aménagé , c ' est enfants ,une fois devenue , adultes , sont victimes de déscriminations .
Et emplois des handicapés , reste trop souvent à la traine .
De plus l aménagement du territoire et toujour , en état depuis trop longtemps
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A .m
nabie
nabie
Dernière activité le 21/11/2024 à 20:20
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42 commentaires postés | 5 dans le groupe Revue de presse
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Ami
Bonjour,
C'est vraie que la France en matiere de prise en charge pour les enfants porteur d'un handicap est insuffisante et sont malheureusement oublier de la société , moi même maman d’un enfant autiste , c'est un parcourt du combattant pour le scolarise et trouver des AVS , sur Lyon les places dans un IME ,ou dans école ordinaire , il faut attendre minimum entre 6 et 7 ans d'attente , l’enfant est déjà adultes , quand une place se libéré . Et malencontreusement sans AVS un enfant autiste ne peut être scolariser . Pour mon autre fils atteint d'une autre maladie rare , il nous a fallut 4 ans de combat pour lui trouver un CEM. Les parents se battent contre le handicap au quotidien et doivent se battre aussi contre les administrations , pour les droits , et trouver des places dans la société. Moi c'est mes fils ma bataille , et en ce moment je me bat pour tout les enfants autiste le 2 avril a Lyon et j'ai besoin de vos soutient Merci a tous .
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Dja
belfegor18
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belfegor18
Dernière activité le 10/08/2024 à 12:11
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Ami
Pour avoir exercé en milieu scolaire, je trouve regrettable que l'on ne fasse pas la distinction des handicaps. Il y en a des plus lourds que d'autres, certains doivent impérativement être encadrés plus que d'autres qui peuvent se trouver plus "indépendants". Je parle de l'apprentissage des connaissances basiques (couleur, écrit...). Je pense que la fermeture envisagée des SEGPA est une erreur. Des enfants qui partent avec le handicap intellectuel (réflexion, mémorisation...) ne peuvent pas suivre une classe "normale" où le programme peine déjà à être bouclé. Nous revenons au système "tu suis, tu arrives" ; si "tu suis pas..." les classes déjà surchargées ne permettent pas aux professeurs de faire de l'enseignement individualisé qui leur est donné dans les SEGPA. Et puis ce qui n'était pas négligeable était la formation professionnelle. Combien de nos élèves ont donné satisfaction aux CAP (mode, métallerie, menuiserie, mécanique), des enfants qui faisaient de très bons employés pour peu qu'ils soient guidés, que leur travail soit tracé... et ils réussissaient. La tranche d'âge était de 11 à 17/18 ans. Mais pour les plus petits il y a beaucoup de choses à faire, à mettre en place avec l'aide d'adultes formés à cet effet et de l'informatique qui peut s'avérer précieuse.
Encore un long débat en perspective, à condition de se mettre en lieu et place de celui/celle pour qui tout doit être pensé, et sera le première concerné à se servir de ces nouveaux outils.
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Belfegor18
quesaquo
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quesaquo
Dernière activité le 30/09/2024 à 09:06
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Je suis soulagée de trouver enfin des commentaires qui montrent la réalité du handicap...désolée, mais je crains qu'à force de nous rendre invisibles ( nous parquer ou nous limiter dans nos mouvements), le système ne nous enterre vivant ( ou physiologiquement maintenus plutôt...)
fanfan rc
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fanfan rc
Dernière activité le 03/11/2024 à 14:12
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Bonjour, mon handicap ne se voit pas beaucoup (polyarthrite) la souffrance ne se voit pas, j'ai seulement les mains déformées et les pieds. Je ne peux plus m'habiller comme avant il me faut des vêtements larges pour pouvoir passer les épaules et comme chaussures je ne supporte que les crocs. je ne peux pas raconter en quelques lignes tous les changements que j'ai du faire dans ma vie et comment j'ai réussi à m'adapter le mieux possible. je précise que j'ai 61 ans, que ma polyarthrite a débuté en 2000 avec une cadence de crises très supportable, puis d'un coup suite à une ablation de la vésicule en 2011 ça a été l'enfer. J'aimerais savoir comment les autres ont vécu ce changement de mode de vie et les solutions qu'ils ont trouvées.
fanfan
aquarella
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aquarella
Dernière activité le 22/11/2024 à 12:34
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Je suis reconnue handicapée à cause d'une maladie chronique, je travaille dans un ESAT, avec beaucoup d'handicapés mentaux. Au début c'était difficile, je me suis sentie un monstres parmi les monstres parqués, cachés, avec des règlements idiots. Et puis avec le temps, j'ai accepté mes conditions de travail. Je travaille à mi-temps car je suis vite fatiguée, mais je suis heureuse de travailler, de ne plus être un boulet pour cette société. J'ai la chance de travailler dans l'atelier couture, j’apprends tous les jours, et c'est mieux que tous les autres travaux d'usines. Je ne connaissais pas le handicap mental, je croyais que les personnes atteintes de trisomies 21 mouraient jeunes. Alors que dans l'établissement beaucoup arrivent à l'age de la retraite. C'est des anges qui ont pleins d'amours à donner, je suis très heureuse de travailler dans cet établissement. La seule chose que je souhaiterais c'est un peu plus de vacance, toujours à cause de cette fatigue, mais la plupart vivent dans des foyers et ça gênerait leur organisation. Ils ont mis beaucoup de temps à mettre en place les 35 h, un drôle de paradoxe...
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Une mauvaise connaissance des besoins
En France, aujourd’hui, personne n’est en mesure de dire combien de citoyens sont handicapés, quel est leur degré d’incapacité et donc la prise en charge dont ils ont besoin. «Il en résulte un certain nombre de situations à la fois inquiétantes et paradoxales : ainsi, des personnes qui auraient pu bénéficier d’un maintien en milieu ordinaire à condition de recevoir l’accompagnement personnalisé nécessaire se trouvent placées en institutions, faute d’une évaluation pertinente de leurs besoins ou de disponibilité des services médico-sociaux adaptés», souligne le rapport. Les citoyens handicapés se retrouvent alors privés de leur liberté de choix.
L’exil forcé vers la Belgique
«Le commissaire constate que les insuffisances du système de prise en charge des personnes handicapées en France ont notamment pour conséquence le déplacement d’un nombre non négligeable de personnes handicapées vers la Belgique», comme l’ont raconté plusieurs médias, dont Libération, 6 000 Français séjourneraient ainsi en Belgique, selon le rapport. «Un chiffre qui demeurerait stable malgré une capacité des établissements français augmentant de 4 000 places par an».
Trop d’hospitalisations d’office
Par définition, les hospitalisations forcées portent atteinte aux libertés individuelles. «Malgré les nombreuses remises en cause de leur bien-fondé, ces hospitalisations involontaires restent nombreuses et ont concerné plus de 80 000 personnes en 2011 en France», pointe le commissaire. L’avis des patients concernés est «rarement recueilli et insuffisamment pris en compte».
Le commissaire Nils Muižnieks «exhorte les autorités à garantir que l’usage de toute forme de coercition à l’égard des personnes handicapées ne porte pas atteinte à l’interdiction des traitements inhumains ou dégradants».
La scolarisation à la traîne
Le droit à l’éducation reste encore trop virtuel. «Les enfants autistes - dont les autorités prônent pourtant l’insertion en milieu scolaire ordinaire - sont particulièrement concernés par la non-scolarisation en milieu ordinaire.» Environ 20 000 enfants ne seraient ainsi pas scolarisés.
Le commissaire «encourage» donc la France à poursuivre ses efforts. En embauchant suffisamment d’accompagnants afin d’aider les élèves handicapés en classe. Et en formant mieux les enseignants au handicap.
Libération.fr