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IRM, séjours en maternité... les pistes de la Sécu pour réduire les dépenses
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scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Merci Julien,
J'avais lu l'article à ce propos sur Le Monde, et je pense que certaines pistes sont bonnes.
J'ai été surprise du nombre d'IRM pour des membres, j'en vois peu l'utilité, surtout sans radio préalable, le coût est énorme.
Pour les accouchements et la diminution du nombre de jours d'hospitalisation, j'ai pu voir le sérieux du suivi à domicile qui a été mis en place et la disponibilité des sages-femmes qui l'assurent. Il n'y a vraiment pas de quoi s'inquiéter pour la santé des mamans et des petits.
Ce ce qui concerne la chirurgie en ambulatoire, je suis toujours sceptique pour les personnes qui vivent loin des hôpitaux, à la campagne il est difficile de mettre en place une hospitalisation à domicile, je viens d'en faire l'expérience pour mon beau-père âgé de 90 ans.
Le dépistage du cancer du sein. J'ai lu quelques articles de spécialistes qui sont très dubitatifs quand au résultats. Ils parlent d'opérations inutiles, pour les petits kystes non cancéreux, également des personnes à qui on a fait de faux diagnostiques et qui ont fait des dépressions. On se fait dépister si on veut, on ne va quand même pas rendre ce dépistage obligatoire, non ?
Bon, ce ne sont que des pistes avancées par l'assurance maladie, pas des décisions de la ministre. Il y a encore beaucoup de choses à voir et qui demandent à être affinées.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
verveine
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verveine
Dernière activité le 05/12/2019 à 17:32
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Merci Julien entièrement d'accord, trop d'I.R.M. et bien plus qu'il y a quelques années, ca dérape sec en France.
Cancer du sein moi je suis d'accord pour exploration systématique pour ne pas passer à côté de quelques chose.
Enfin, il faudrait reformer les généralistes qui prescrivent les IRM non ?
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VERVEINE
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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L'Assurance maladie présente ses recommandations pour maîtriser les dépenses. Tour d'horizon
Diminuer la durée des séjours en maternité, mieux dépister le cancer du sein, limiter le recours aux IRM : l'Assurance maladie détaille les pistes visant à améliorer la qualité des soins tout en réduisant les coûts, dans un rapport qui doit être examiné jeudi 26 juin par son conseil d'administration. Le point sur les quatre principales pistes.
1 Réduire le nombre d'IRM
Dans ce rapport, l'Assurance maladie pointe "la fréquence très élevée des actes d'IRM des membres inférieurs" qui "pose la question de la pertinence de leurs indications". L'utilisation de l'IRM pour l'exploration des lésions des membres est d'ailleurs "très supérieure" en France par rapport aux pays européens et nord-américains.
Sur les 3,3 millions d'IRM réalisées en 2013, plus d'un million sont des IRM du membre inférieur. Pour 52% des bénéficiaires, elle n'a pas été précédée d'une radiographie, comme le recommande la HAS (Haute autorité de santé).
"On peut estimer, en première approche, qu'une réduction de 15% du nombre d'IRM des membres inférieurs pourrait être obtenue sans perte de chance pour les patients", estime l'Assurance maladie.
2 Raccourcir les séjours en maternité
L'Assurance maladie juge, par ailleurs, qu'il existe selon elle, "un potentiel de réduction significative de la durée moyenne de séjour et corrélativement du nombre de lits de maternité".
La durée moyenne pour un séjour en maternité en France (4,2 jours) reste élevée par rapport aux autres pays.
Le programme PRADO lancé en 2010, qui permet aux mères de bénéficier d'un accompagnement à domicile à leur sortie, a été progressivement étendu et devrait bénéficier en 2014 à 210.000 femmes. "La mise en place de ce suivi organisé permet d'accompagner dans de bonnes conditions la réduction des durées de séjour".
Selon "le Figaro", qui a eu accès au rapport de l'Assurance maladie, écourter les séjours en maternité permettrait de dégager 280 millions d'euros pour la Sécu.
3 Mieux dépister le cancer du sein
Le rapport se penche également sur la prise en charge du cancer du sein, à l'origine de 12.000 décès par an. Ce cancer a représenté une dépense de 2,3 milliards en 2012 pour l'Assurance maladie, dont un peu plus de la moitié pour les soins hospitaliers.
Or, le taux de participation au dépistage est jugé "insuffisant" et les délais d'accès à la chirurgie trop importants : pourtant, "l'initiation des traitements au-delà de 30 jours a une incidence sur le taux de survie".
Par ailleurs, le potentiel de chirurgie ambulatoire (sans hébergement à l'hôpital) pour ce type de cancer est estimé à 50% à l'horizon 2020 (15% des femmes en ont bénéficié en 2012).
4Recourir d'avantage à la chirurgie ambulatoire
Plus généralement, l'Assurance maladie relève que le taux de chirurgie ambulatoire s'est accru de plus de 10 points en six ans, passant de 32.3% en 2007 à 42,7% en 2013.
"On peut estimer que sur les 5,4 millions de séjours de chirurgie, 10%, soit environ 540.000, pourraient basculer de l'hospitalisation complète à la chirurgie ambulatoire", souligne le rapport.
Dès lors, le taux de chirurgie ambulatoire pourrait atteindre 55% en 2017, selon l'Assurance maladie. Le ministère de la Santé souhaite réaliser un milliard d'économies - sur les 10 milliards prévus d'ici à 2017 pour les dépenses de santé - grâce à des séjours plus courts à l'hôpital.
Un deuxième rapport, plus financier, doit être examiné le 3 juillet par le conseil d'administration, pour aider le gouvernement à préparer le budget de la Sécu qui sera présenté à la rentrée.
Le Nouvel Observateur