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Grippe : «Le vaccin n'était pas tout à fait adapté», admet le directeur de la Santé
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Utilisateur désinscrit
Sauf qu'on a su, assez tôt, que le vaccin avait raté sa cible mais qu'il a quand même été administré. Et cela n'apparaît pas clairement dans l'interview...
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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On n'allait quand même pas laisser les stock sur le dos des labos, il valait mieux le faire payer par la sécu !
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
il y a qd meme des pathologies ou la vaccination est plus que recommande,c est pourquoi ils envoient les bons de prise en charges!apres,la mutation du virus,c est un autre probleme!!
scoobidoo
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Cathy, je suis d'accord avec toi. Là, le problème est qu'ils l'ont su dès la fin de l'automne, mais les vaccins étant prêts.....
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
la question est ...combien de temps faut t il pour mettre sur le marché un vaccin..? hé bien ...c'est xx mois...au mieux !
scoobidoo
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scoobidoo
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Non, la question est : Pourquoi administrer un vaccin inefficace et faire payer la sécu.
La réponse est : Les labos ont fabriqué les vaccins, il faut bien les écouler, ils auraient moins de dividendes à distribuer !
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
pas tout à fait scoobidoo..les vaccins sont prévus en amont des épidémies...certes une mutation est possible la preuve cette année...mais comment faire ? en octobre personne (je pense) ne se doutait de cette mutation...et ces vaccins qui les auraient donc fatalement payés ?? d'une manière ou d'une autre ..la société et il était trop tard pour mettre en oeuvre un autre vaccin...sinon à la va vite ce qui est inconcevable...celui ci aurait été aussi critiqué...
nous bénéficions d'un excellent système de santé, il faut quand même le reconnaître malgré toutes les critiques que je lis ça et là, certains ne réalisent pas la "chance" que nous avons...certes il y a des failles (mais les aytres professions sont elles ausi clean ?)
je pense (et celà n'engage évidemment que moi !) mais il est hors de question de "cracher" dans la soupe ! certes tout n'est pas parfait mais....sachons apprécier ce qui nous est "donné"...
tout progresse.
sans polèmique , juste une constatation d'un pays "privilégié" dans beaucoup de domaines dont la liberté d'expression !
merci scoobidoo pour cet échange.
Utilisateur désinscrit
Les services de santé canadiens ont reconnu 0% d'efficacité au vaccin anti grippe 2014. Pas 30% ou 15%, 0%.
Je partage entièrement l'avis de scoobidoo. Des autorités de santé responsables auraient dû en interdire la commercialisation et faire un rappel des principes de protection et de soins de la grippe sans vaccin. Se croire protégé et prendre des risques c'est ce qu'a fait un ami qui a embrassé sa petite fille et sa belle-fille alors qu'elles étaient déjà mal fichues. Elles ont été brièvement malades et lui vraiment mal en point sur plusieurs semaines. Il était vacciné comme chaque année depuis belle lurette...
leparigo
Membre AmbassadeurBon conseiller
leparigo
Membre Ambassadeur
Dernière activité le 12/11/2024 à 14:29
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Ami
Toujours la même hypocrisie qui règne dans ce ministère, NE PAS AFFOLER LES CITOYENS, le peuple doit être trop idiot pour comprendre! Encore du gaspillage . Ah! ministre quel beau métier, dans le privé tu es de suite viré !!
Merci damedepic. Bon dimanche à tous.
leparigo Contraria contrarilis curantur .
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Leparigo Delaciotat
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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L'hiver qui s'achève a entraîné 8 500 décès supplémentaires. La grippe est-elle la seule responsable ? Que s'est-il passé avec le vaccin censé nous prémunir ? La France était-elle bien préparée à gérer l'afflux de patients hospitalisés ? Benoît Vallet, directeur général de la santé au ministère, fait le point sur cette épidémie.
La grippe est-elle si meurtrière cette année ?
BENOÎT VALLET. Oui. C'est une grippe particulièrement sévère. Sur les dernières années que nous avons connues, c'est une épidémie du niveau de l'hiver 2008-2009 et l'hiver 2012-2013, marqués chacun par environ 10 000 décès supplémentaires.
Ces 8 500 décès en plus sont-ils tous liés à la grippe ?
Habituellement, nous avons en hiver une surmortalité de l'ordre de 3 500 à 5 000 décès. Là, on en est à plus du double, mais on ne sait pas exactement pourquoi. Nous avons une présomption forte de liens avec les épisodes viraux de l'hiver, dont la grippe à laquelle nous assistons, mais aussi les affections respiratoires, des épidémies de gastroentérites et certainement d'autres phénomènes. Pour ceux qui ont été en réanimation, 10 % à 15 % des décès sont liés à la grippe. Et pour plus de 80 % d'entre eux, les patients avaient aussi d'autres pathologies. Il s'agissait essentiellement de personnes de plus de 65 ans. La grippe a donc surtout affecté des gens qui étaient fragilisés et qui n'ont pas résisté à cette agression supplémentaire.
La France était-elle bien préparée pour faire face ?
D'un point de vue vaccinal, non. D'abord, parce que le virus qui est venu n'était pas celui attendu, donc le vaccin n'était pas tout à fait adapté. Le virus a muté et il était impossible de s'adapter en cours d'hiver. De plus, les gens ne se vaccinent plus assez. Même si le vaccin n'était pas complètement efficace, ceux qui s'étaient fait vacciner avaient pratiquement une chance sur deux de ne pas être touchés.
Et les hôpitaux étaient-ils prêts ?
La réponse est oui. Tous les établissements pouvaient s'adapter à l'afflux en déclenchant le dispositif hôpital en tension, en déprogrammant notamment des opérations, ou le plan Blanc pour faire appel à des personnels supplémentaires. Le plan Orsan est une disposition pour favoriser ces recours. Il ne faudrait pas laisser penser que les hôpitaux français n'ont pas pris en charge les malades, d'où cette surmortalité. Effectivement, des services ont été surchargés, mais les médecins ont bien fait leur travail.
Comment expliquez-vous la baisse régulière de la vaccination contre la grippe ?
Cela est dû, je pense, à l'impression que l'on est en bonne santé et que le vaccin ne sera peut-être pas utile. Or, ce confort nous est donné aussi par la vaccination. Et puis, il y a une défiance excessive envers les vaccins en général. C'est donc un sujet qui va être discuté et repris par la mission de Mme Hurel (lire ci-contre) pour savoir comment améliorer la perception de la vaccination et l'encourager.
Peut-on envisager un vaccin obligatoire contre la grippe ?
Non, parce que cela n'aurait pas de sens. Le sens de la vaccination est d'aller vers les plus fragiles. Pour ce qui est des professionnels de santé, les obliger à se faire vacciner contre la grippe mérite quand même un débat
Le Parisien