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Gouvernement : un plan santé pour prévenir avant d'avoir à guérir
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Il est temps que le gouvernement se préoccupe de l'état des hôpitaux, des employés pas assez nombreux, des heures et des heures de travail, pas assez de personnel. Il faut absolument que le gouvernement mette beaucoup plus d'argent pour les centres hospitaliers. Les urgences sont débordées parceque ça coûte moins cher d'aller aux urgences plutôt que d'aller chez le médecin ou d'appeler un médecin qui ne veut plus se déplacer dans certains quartiers car il n'y a aucune sécurité. Alors plutôt que de faire des annonces, qu'ils assurent la sécurité.
oui c'est bien de se préoccuper des dépistages de cancer, c'est essentiel. Toutes ces maladies qui tuent méritent que l'on fasse de la prévention sur une longue durée car les gens ont tendance à oublier. Il faut que le dépistage soit systématique.
Les scientifiques, les chercheurs et les médecins ont droit à tout notre respect et sachons les remercier. Bravo à eux.
Marié-France
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Louise
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Traitements anti-tabac remboursés comme n'importe quel médicament, vaccination antigrippe en pharmacie, dépistage du cancer du col de l'utérus... Le gouvernement a dévoilé lundi le volet prévention de sa stratégie santé, avec l'objectif de préserver plusieurs dizaines de milliers de vies chaque année.
"Une vraie politique de prévention permettrait de préserver près de 100.000 vies par an", écrit le Premier ministre, Edouard Philippe, dans le document qui récapitule les 25 mesures prévues. Au total, ce plan "représente un investissement de 400 millions d'euros pour 5 ans", selon le gouvernement. Signe de son importance, ce plan "Priorité prévention" a été présenté par Edouard Philippe et la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, lors d'un comité interministériel au siège de l'agence sanitaire Santé Publique France (Val-de-Marne).
Le plan comprend quelques mesures très concrètes. D'abord, les traitements anti-tabac vont progressivement être remboursés comme n'importe quel médicament. Cette prise en charge remplacera le forfait de 150 euros par an qui couvre actuellement les substituts nicotiniques (patchs, gommes, pastilles, inhaleurs...) prescrits sur ordonnance. Le but: "lever les freins liés à l'avance de frais systématique" entraînée par le forfait, pour inciter davantage de fumeurs à arrêter. "Ce mouvement est progressif car il implique une démarche des laboratoires. Un premier produit sera inscrit dès cette semaine au remboursement", selon le plan.
La lutte contre le tabagisme est un des chevaux de bataille de Mme Buzyn, déjà à l'origine de l'augmentation du prix du paquet de cigarettes à 10 euros d'ici novembre 2020. "En France, plus de 13 millions de personnes fument" et le tabac, "source majeure de cancers, de maladies cardio-vasculaires et d'insuffisance respiratoire, est responsable de 73.000 décès chaque année", rappelle le gouvernement.
Par ailleurs, ce dernier souhaite "élargir les compétences vaccinales des professionnels de santé". Ainsi, il veut "généraliser dès 2019" la vaccination en pharmacie contre la grippe. Une expérimentation sur certaines populations s'est déroulée avec succès dans deux régions, Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes.
"Interdit aux femmes enceintes"
Entre octobre et fin janvier, 155.944 personnes ont été vaccinées contre la grippe en pharmacie dans ces régions-tests, soit quatre fois plus que l'objectif initial, selon l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO). Lancée en octobre pour trois ans, cette expérimentation n'était pas ouverte à tous les patients adultes. Elle se limitait à ceux à qui le vaccin est recommandé (plus de 65 ans, patients souffrant de certaines pathologies etc.). Elle excluait les femmes enceintes et les personnes qui se faisaient vacciner pour la première fois. Les pharmaciens demandaient la levée de ces restrictions. Le document publié par le gouvernement ne précise pas si la généralisation du dispositif concernera tous les patients.
Autre mesure concrète: le gouvernement veut "introduire un troisième programme national de dépistage organisé, celui du cancer du col de l'utérus", après le cancer du sein et le cancer colorectal. "Concrètement, toutes les femmes n'ayant pas réalisé de frottis dans les trois dernières années seront invitées à le faire, avec une prise en charge à 100%", selon le plan. Cette prise en charge avait été annoncée dès dimanche par Mme Buzyn. Le cancer du col de l'utérus représente 3.000 nouveaux cas par an et provoque plus de 1.000 décès chaque année.
Parmi les autres mesures notables, le plan propose d'agrandir le pictogramme "interdit aux femmes enceintes" sur les bouteilles d'alcool en 2019 et de renforcer le dépistage de l'hépatite C pour éliminer cette maladie à l'horizon 2025. Le gouvernement prévoit aussi d'étendre aux cantines, à partir de 2020, le logo à cinq couleurs Nutriscore pour "contribuer à l'éducation nutritionnelle des enfants". Cet étiquetage est destiné à informer les consommateurs sur la qualité nutritionnelle des aliments.
Ce week-end, la CGT et la CFDT ont anticipé la publication du plan en réclamant au gouvernement "d'arrêter la saignée" de l'agence Santé publique France et de "la doter de moyens cohérents avec les discours affichés". C'est "un plan qui cache la misère", ont critiqué les deux syndicats.
-AFP-