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Fin de vie : ce que la Suisse et le Canada nous apprennent sur l’aide à mourir
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Rubicas
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Rubicas
Dernière activité le 09/03/2021 à 21:29
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A quand la France va -t- elle vraiment s'y mettre ?
Quand arrêtera - t - on de vouloir penser et décider à la place des autres, et d'oublier que chaque être humain est une personne à part entière ????
Quand la vie ne devient plus que souffrances et qu'il n'y a plus d'espoir et de capacités à se projeter et pouvoir réaliser ne serait-ce qu'un peu de ses envies, de ses projets, ainsi que de pouvoir goûter à de petits plaisirs, et qu'il n'y a plus de but,
Pourquoi nous obliger à continuer de vivre, si on désire quitter ce monde en toute dignité et comme on le souhaite [bien sûr en étant informé, conseillé, et que cela soit bien encadré] ???? !!!!
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Rub
Utilisateur désinscrit
les politiques veulent tout gérer , mais se sont des imbéciles et des sous développés , des égoistes , ils pensent qu'a leur petites personnes et surtout au qu en dira t-on politique
cathy091
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cathy091
Dernière activité le 23/11/2024 à 09:24
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Tout à fait d'accord pour l'aide à mourir dignement ! Je ne m'imagine pas une minute complètement ravagée, pleine de tuyaux partout, offrant cette vue dégradante à mes proches quelle horreur ! Et je n'ai pas du tout envie de souffrir horriblement ! Alors Mesdames et Messieurs les dirigeants français vous allez vous décider à ne plus faire les hypocrites ?????
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cathy091
sourir
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sourir
Dernière activité le 15/03/2022 à 14:47
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Croyez vous messieurs que la vie vous sera toujours douce et qu’un jour vous ne supplieraient pas à votre tour que l’ on abrège vos souffrances ?sans doute vous sentez vous protégé par votre argent ou votre notoriété?
laurenoel10
laurenoel10
Dernière activité le 07/06/2022 à 06:54
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Oui il est plus que temps que la France légalise la mort assistée.
Notre pays est toujours en retour pour tout ce qui touche au handicap et à la légalisation du droit à mourir selon CHOIX.
France secoue toi et sois à l'écoute des personnes qui souffrent🤤😨😱
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Laurenoel
haiva42
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haiva42
Dernière activité le 29/01/2021 à 20:10
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Ami
OUI IL FAUT QUE LA FRANCE SE BOUGE
Adhérente ADMD et LE CHOIX et atteinte de SEP "sclérose en plaque" diagnostiquée en 2006, actuellement en fauteuil roulant en continu, paraplégique, le bras gauche est sans aucune force, grosse déficience visuel, impossible de faire quoique ce soi seule : aide au lever, coucher, toilette, sondage urinaire etc ... bref je suis toujours en attente pour tout les actes de la vie.
Je n'en peux plus de cette dépendance et cette souffrance physique et morale mais que faire ????? Je regrette le temps ou je pouvais encore me mouvoir de ne pas m'être suicidée pourtant j'y avais réfléchi à l'époque mais je ne pensais pas en arriver d'en l'état ou je suis aujourd'hui et tout ça en 3 mois,
Alors oui je veux mourir mais sans souffrance car j'en supporte déjà assez, la SUISSE oui mais il faut au minimum 10000 € que je n'ai pas, alors que faire ????
Mes directives anticipés sont faites depuis 2003 car j'ai toujours été sensible à cette cause, mon mari et mes enfants sont mes personnes de confiance mais vu ce qui se passe en France et avec notre ministre de la santé Agnès Buzin qui ne veut pas en entendre parler, je ne vois pas d'issu.
Alors à part une mort violente que puis je faire ???? je souhaite ne pas imposer cela à mes proches partir en HEPAD je ne veux pas donc je suis au bout de l'impasse
je ne sais pas si quelqu'un me comprend mais si oui j'aimerai pouvoir en parler MERCI
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haiva42
haiva42
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haiva42
Dernière activité le 29/01/2021 à 20:10
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Ami
@Rubicas JE SUIS HAIVA 42 va voir ce que j'ai publié et j'aimerai pouvoir en discuter MERCI
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haiva42
Utilisateur désinscrit
Si vous vouliez vraiment mourir @haiva42 , vous trouveriez la solution sans aller a l'étranger , ou quoi que ce soit d'autres , c'est si facile de mourir.
Par contre il y a ici , un peu dans tous les groupes , des gens qui veulent vivre , et ceux la , un jour , ou il ne s'y attendaient vraiment pas , ou ils allaient voir leurs médecins pour quelque chose de bénin , quand ils ont appris que leurs jours étaient compté , alors qu'ils avaient encore temps de choses a faire ici bas , ils doivent assumer ce qui les attends malgré la souffrance psychologique , ils savent que c'est inéluctable .
Oui vous souffrez , mais demandez a qui vous voulez ici , tout le monde souffre , souffrir c'est vivre , souvent les maladies les plus mortelles ne font souffrir que vers la fin , et encore pas toujours .
J'ai lu vos postes un peu partout , et votre psychose d'en finir , alors qu'est ce qui vous retient ? Faite le .
Mais si vous avez encore des gens qui tiennent a vous , enfants , parents , amies , amis , avez vous pensé au mal que vous leur ferez et avez vous pensé , qu'il est très possible qu'après la mort , il n'y ait rien ?
La souffrance ou rien? Pensez y rien c'est rien , vous ne vous souviendrez plus que vous avez vécue , pas 15 jours après votre mort , les gens vous auront oubliée et votre patrimoine sera dispersé entre vos héritiers et brocantes.
Apprenez a apprivoiser cette souffrance , vous devez attendre de l'aide pour la moindre chose , c'est dégradant , vous perdez votre dignité , oué , pas faux , avez vous demandé l'avis de ceux qui vous conduisent aux toilettes et ailleurs ? M'étonnerais que cela les déranges , c'est leur travail et bien mal payé , mais payé , vous donnez du travail a des gens a des familles , morte , vous servirez a quoi a qui?
Faites une force de votre faiblesse et les jours a venir ne seront plus cette maladie de la mort , mais le bonheur de revoir le jour , tous les jours
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Louise
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Louise
Animatrice de communauté
Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
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Où en est, en France, l’état du débat sur l’aide à mourir ? Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE), qui a piloté les États généraux de la bioéthique, a rendu public le 5 juin le rapport de synthèse de cette consultation citoyenne. Celui-ci relève l’existence de « points de tension » sur les questions sociétales, dont celle de la fin de vie.
La précédente loi sur la bioéthique, votée en 2011, devait faire l’objet d’un nouvel examen d’ensemble par le Parlement dans un délai maximum de sept ans après son entrée en vigueur, c’est-à-dire en 2018. Toutefois, la fin de vie, qui fait l’objet d’une loi à part, dite Claeys-Leonetti, ne devrait pas être incluse dans la révision des lois de bioéthique.
Il y a quelques semaines, le scientifique australien David Goodall, 104 ans, a quitté l’Australie pour la Suisse, où il a pu bénéficier du suicide assisté avec l’aide de Life Circle et Exit International, deux associations dites « pour le droit de mourir dans la dignité ». Cet événement fournit l’occasion de se pencher sur les pratiques d’aide à mourir dans ce pays, mais aussi au Canada qui l’a légalisé en 2016 – suivant ainsi la province du Québec qui l’avait fait en 2015.
Le « tourisme de la mort »
Le décès de David Goodall s’inscrit dans un phénomène marginal que l’on appelle parfois le « tourisme de la mort ». Il désigne les personnes qui se rendent en Suisse pour recourir au suicide assisté, quand celui-ci est interdit ou soumis à des critères d’accès plus restrictifs dans leur pays d’origine. Un tel « tourisme » existe aussi vers la Belgique, bien qu’il soit plus difficile pour des non-résidents d’avoir accès à l’euthanasie s’ils n’ont pas établi de relation avec un médecin local.
L’histoire de David Goodall a fait les gros titres dans le monde entier. Mais cette couverture médiatique n’a pas pour autant permis de mieux comprendre le modèle suisse de mort assistée. Les cas de « tourisme de la mort » présentés dans les médias en disent généralement moins sur le fonctionnement de ce modèle, que sur l’état du débat sur l’aide à mourir dans un pays donné.
Dans les pays d’origine des personnes venues mettre fin à leurs jours en Suisse, ce choix est le point de départ de discussions publiques récurrentes. Le fait que des citoyens choisissent d’aller mourir dans un autre pays, loin de leur foyer et de leur famille, impressionne beaucoup le public. C’est une preuve forte de souffrance mais aussi de détermination. Cela montre à la population, au passage, qu’il existe d’autres possibilités pour légiférer sur l’aide à mourir.
Aide médicale à mourir
Parmi les personnes qui choisissent de faire ce voyage, certaines ont conscience de l’intérêt du public pour leur décision, comme le montre la conférence de presse donnée par David Goodall le 9 mai en Suisse. À l’image du scientifique, certains font partie d’un mouvement de seniors militant pour le « suicide rationnel lié à la vieillesse ». Pour d’autres, la souffrance causée par la maladie est la principale motivation.
Au Canada, on évoque parfois la Suisse dans les débats autour de la mort assistée. L’histoire la plus connue est celle de Kay Carter, qui souffrait de sténose du canal rachidien lombaire et qui a mis fin à ses jours en Suisse avec l’aide de Dignitas, une association locale pour le droit de mourir. Les proches de Kay Carter qui l’ont accompagnée dans sa démarche étaient les plaignants dans l’affaire qui a suivi. Après des années de procédures judiciaires, le nom Carter est aujourd’hui associé au jugement de la Cour suprême du Canada qui a dépénalisé l’aide médicale à mourir au Canada en 2015.
Cette légalisation n’a pas mis un terme au « tourisme de la mort » des ressortissants canadiens. Selon les chiffres de Dignitas, 60 Canadiens se sont rendus en Suisse pour ce motif entre 1998 et 2017, dont 12 en 2017.
La mort assistée comme un acte citoyen
En Suisse, le suicide assisté est toléré depuis 1942 tant que la personne fournissant l’assistance n’a pas de motif égoïste. Autre condition, la personne recourant à ce service doit avoir une capacité de discernement intacte et s’administrer elle-même la dose létale.
Comparé aux lois provinciales et fédérales du Canada sur l’aide médicale à mourir, plus précises, la réglementation et les mesures de protection suisses peuvent être perçues comme déficientes. Mais ce serait ignorer la signification du suicide assisté dans ce pays. Contrairement au Canada, le suicide assisté est en Suisse un acte citoyen et non une intervention médicale. L’approche de la mort assistée y est d’ailleurs bien moins médicalisée.
Le modèle suisse repose principalement sur des exigences éthiques ou recommandations formulées par différentes organisations liées au domaine de la santé et sur les règles fixées par les associations dites « pour le droit de mourir dans la dignité ». L’association Dignitas, la plus connue à l’étranger, n’est que l’une des huit associations suisses dites « pour le droit de mourir dans la dignité ».
L’association à but non lucratif Exit, active en Suisse romande, est un autre exemple. Elle compte plus de 26 000 membres, qui peuvent tous voter lors de l’assemblée générale annuelle. Pour adhérer, il faut payer une cotisation annuelle de 40 francs suisses (environ 35 euros), avoir plus de 20 ans et résider en Suisse. L’association offre une assistance au suicide gratuitement à ses membres qui le demandent et qui rencontrent les critères. Les non-résidents et les mineurs sont donc inéligibles. En plus des exigences légales, l’association a défini ses propres conditions d’accès au suicide assisté pour ses membres. Celles-ci incluent notamment :
Un médecin-conseil détermine si la personne remplit ou non les critères et, le cas échéant, prescrit une dose létale qui sera apportée par un bénévole. La sélection des bénévoles ne se fait pas sur la base de leurs qualifications professionnelles, mais de leurs compétences en tant que personnes accompagnatrices, c’est-à-dire leur capacité à faire preuve de compassion et de compréhension. Après le décès, le ou la bénévole appelle la police, qui mène l’enquête. Le procureur général décide ensuite si les personnes impliquées feront ou non l’objet de poursuites pénales.
Une fin de vie dans la dignité
Au Québec, la loi concernant les soins de fin de vie, adoptée en 2014, est entrée en vigueur en 2015. En plus de notamment créer un droit aux soins palliatifs et d’encadrer la sédation palliative continue, elle a légalisé l’aide médicale à mourir, par euthanasie uniquement (c’est-à-dire l’administration par un médecin). Dans ce contexte, le suicide assisté (auto-administration) n’était pas considéré comme une option appropriée car il ne reflétait pas les « valeurs d’accompagnement et de sécurité médicale ».
La loi fédérale canadienne a légalisé l’assistance médicale à mourir, par euthanasie ou suicide assisté, en 2016. Les Canadiens recourent quasiment toujours à la première option. Ainsi, seules 5 personnes sur 2 149 ont opté pour une mort par auto-administration, selon un rapport publié en octobre 2017. La Suisse n’est donc pas forcément un modèle pour le Canada.
La comparaison entre le Canada et la Suisse montre que la mort assistée peut être considérée non seulement comme la décision d’un patient mais aussi comme celle d’une personne à part entière. Tout comme il existe désormais des options non médicales d’assistance à la naissance, il est possible d’envisager une démarche non médicale - ou moins médicalisée - pour aider une personne à mourir. En plus des soins palliatifs et d’autres programmes sociaux qu’il faut bien entendu développer, le modèle suisse est une invitation à imaginer et à envisager d’autres réponses sociétales face aux questions de la souffrance et de la dignité en fin de vie.
The Conversation