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Douleur: Le lien social nous apporte plus d’endorphines que la morphine
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Tous les commentaires
tata bouyou
Bon conseiller
tata bouyou
Dernière activité le 20/11/2024 à 17:45
Inscrit en 2013
156 commentaires postés | 3 dans le groupe Revue de presse
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article très intéressant. Mais comment aider les personnes déprimées? Fais du sport, fais toi des amis... Pas si simple!
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houballah
houballah
Dernière activité le 05/05/2017 à 02:40
Inscrit en 2016
2 commentaires postés | 1 dans le groupe Revue de presse
il ne faut pas se renfermer ,oublier les soucis et vivre pleinement sa vie ,la vie est courte
Soyez positif
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zeroug
Utilisateur désinscrit
Pas facile.
Utilisateur désinscrit
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narcisse-tulipe
Bon conseiller
narcisse-tulipe
Dernière activité le 06/08/2024 à 22:59
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43 commentaires postés | 4 dans le groupe Revue de presse
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Ami
" C'est vrai plus on voit du monde ... et moins on pense à nos douleurs ! rires et sourires même quand tout va mal "
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narcisse
nanouchkaze
Bon conseiller
nanouchkaze
Dernière activité le 21/09/2022 à 11:57
Inscrit en 2015
24 commentaires postés | 3 dans le groupe Revue de presse
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Ami
Plus on se distrait, moins on pense à la douleur. C'est vrai pour moi aussi. Il faut réussir à trouver ce qui te convient et entraîne ton esprit loin de la douleur: visite d'une copine, tchat sur un forum, caressé son chien, jouer avec son fils, regarder un bon film, s'assoir au soleil en écoutant les oiseaux, jouer aux cartes avec les copains, supporter son équipe de foot préférée. ... il faut juste chercher un peu mais ça fait souvent du bien
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nanouchkaze
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Utilisateur désinscrit
Cette étude de l’Université d'Oxford révèle que nos proches et notre entourage déterminent finalement notre niveau de tolérance à la douleur. Ainsi, ceux d’entre nous les plus entourés et choyés supporteront mieux la douleur que d’autres personnes plus solitaires. Cette équipe de psychologie expérimentale décrypte ici, dans les Scientific Reports, comment notre neurobiologie peut contribuer à expliquer cet effet protecteur du lien social et des relations familiales.
L’auteur principal, Katerina Johnson, s’est particulièrement intéressée à une classe de composés chimiques, présente dans le cerveau, les endorphines. On sait que les endorphines, des analgésiques produits naturellement par notre corps, sont impliquées dans les circuit de douleur et de plaisir. De précédentes études ont d’ailleurs suggéré que les endorphines favorisent le lien social chez les humains et les animaux. Rappelons notamment cette étude présentée dans la revue Molecular Psychiatry qui montre qu’en cas d’acceptation sociale, certaines régions du cerveau libèrent plus d’opioïdes, avec un mécanisme à double sens : ainsi, les personnes souffrant de dépression ou d'anxiété sociale libèrent moins d’opioïdes, en particulier durant les périodes de détresse émotionnelle et ne se rétablissent jamais tout à fait après une expérience sociale négative.
Pour tester cette théorie, les chercheurs ont fait l’hypothèse que les « endorphines du lien social », entraînent un effet analgésique puissant, plus fort même que la morphine. Les chercheurs ont donc utilisé la tolérance de la douleur comme révélateur de l'activité endorphinique du cerveau. Si leur théorie était exacte, alors les participants très entourés, c’est-à-dire ayant des liens sociaux plus forts auraient une tolérance à la douleur plus élevée. La démonstration est faite :
Plus d’amis, moins de douleur !
La preuve est faite ici sur 1.100 participants, dont la tolérance à la douleur apparaît comme un indicateur significatif de la taille du réseau social (Visuel ci-contre). Et c’est en particulier la taille du réseau « externe » qui compte, soit le nombre de personnes contactées au moins une fois chaque mois, mais moins d'une fois par semaine.
Alors que le système endorphine peut être perturbé dans les troubles psychologiques tels que la dépression, ces résultats peuvent également expliquer pourquoi les personnes déprimées souffrent souvent d'un manque de plaisir et vont se replier sur soi et rompre le lien social. L’étude confirme en effet que des niveaux plus élevés de stress sont aussi associés à des réseaux sociaux plus petits…Le temps peut jouer contre le réseau, explique aussi l’auteur : « les personnes qui passent plus de temps à pratiquer de l'exercice ont moins de temps pour voir leurs amis. Cependant, les deux types d’activités, physiques et sociales, favorisent la libération d'endorphines, c’est pourquoi certaines personnes vont aussi opter spontanément pour l'exercice pour « se procurer » leurs endorphines ».
Bref, de nombreuses études ont déjà suggéré que la quantité et la qualité de nos relations sociales influent sur notre santé physique et mentale et peuvent même être un facteur déterminant de l’espérance de vie d’un sujet. Par conséquent, comprendre les mécanismes neurobiologiques impliqués dans la construction du lien social est un sujet de recherche important.
« En tant qu'espèce, nous avons évolué pour prospérer dans un environnement socialement riche, mais dans cette ère numérique, les lacunes dans nos interactions sociales peuvent faire partie des facteurs négligés qui contribuent à la détérioration de notre santé ».
Source : SantéLog