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Cabines de bronzage : pourquoi il faut les interdire
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Utilisateur désinscrit
pfff ! Je n'ai jamais mis les pieds dans ces centres de bronzage !
Oui, on devrait les interdire... ah ! ça créerait du chômage ! C'est, bien sûr "politiquement incorrect"... Alors... ça continue...
didine88
Bon conseiller
didine88
Dernière activité le 05/11/2024 à 13:18
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Entièrement d'accord avec vous Diabéqui, je ne vois vraiment pas à quoi ça sert de se faire bronzer dans une cabine. Ca devrait etre interdit, mais le fric, la mode du bronzage priment avant les risques sur la santé.
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Depuis le 1er janvier, les cabines de bronzage sont interdites dans la plupart des États d’Australie. Faut-il en faire autant en France ? La question se pose plus que jamais quand on analyse les résultats de notre enquête « clients mystères » réalisée auprès de cinquante établissements et que nous dévoilons dans notre magazine de février.
Enceintes de cinq mois ou plus
Nous avons demandé à un panel de cinquante femmes de se présenter dans des centres de bronzage répartis dans cinq grandes villes (Lille, Lyon, Marseille, Paris et Strasbourg).
On sait que les ultraviolets (UV) artificiels sont classés « cancérogènes certains pour l’homme » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Mais, pour nos clientes mystères, le recours aux UV artificiels présentait encore plus de risques. Soit parce qu’elles étaient enceintes de cinq mois minimum, soit parce que leur phototype (peau, cheveux et yeux clairs) entraînait une sensibilité accrue aux UV.
Laxisme coupable
Logiquement, le personnel des centres visités aurait donc dû les mettre en garde. Pourtant, les trois quarts de nos volontaires n’ont pas été averties de la dangerosité des ultraviolets et ont été invitées à entrer en cabine !
Preuve que la plupart des professionnels ne sont pas à la hauteur de la tâche. Mais doit-on s’étonner de ce laxisme coupable ? Il est vain de confier le discours de prévention au personnel des centres de bronzage, qui vit de cette activité…
Seulement 5 € la séance
Les résultats de notre enquête sont d’autant plus alarmants que le secteur du bronzage artificiel est en plein essor : on compterait actuellement 40 000 appareils de bronzage mis à disposition du public, selon des chiffres avancés par le ministère de la santé.
Les tarifs s’avèrent, quant à eux, toujours plus attractifs : lors de notre étude, la séance de dix à quinze minutes coûtait en moyenne 5 € (auxquels s’ajoute l’achat ou la location des lunettes de protection).
500 à 2 000 décès dans les trente prochaines années
Aujourd’hui, le constat est sans appel : la réglementation, récemment renforcée par un décret fin 2013 et deux arrêtés en octobre dernier, ne suffit pas ! Pas plus que les alertes répétées des médecins et des scientifiques sur la responsabilité des UV artificiels dans de redoutables cancers de la peau.
D’après les calculs de l’Institut de veille sanitaire (InVS), dans les trente prochaines années, 500 à 2 000 décès seront dus à l’usage des cabines de bronzage, soit autant que la mortalité imputable au Mediator, médicament retiré du marché pour cette raison.
Appel aux autorités sanitaires
Face à ce constat, la seule solution vraiment efficace en termes de santé publique serait d’interdire les cabines de bronzage à visée esthétique. L’Institut national de la consommation (INC), éditeur de 60 Millions, vient d’écrire aux autorités sanitaires concernées afin de les inciter à s’engager dans cette voie.
60 millions de consommateurs